Le président Juncker et le premier ministre Löfven présentent la voie à suivre après le sommet social Moins de deux semaines après le sommet social, qui s'est tenu le 17 novembre à Göteborg, le président de la Commission européenne, M. Juncker, et le premier ministre suédois, M. Löfven, dressent le bilan de ses résultats. Le rapport final publié aujourd'hui servira pour préparer le suivi du sommet, qui débutera avec le Conseil européen de décembre. Lors du sommet, les participants ont réaffirmé que la lutte contre les difficultés que connaissent nos marchés du travail à tous les niveaux relève de leur responsabilité conjointe. Le socle européen des droits sociaux a été proclamé lors du sommet par le Parlement européen, le Conseil et la Commission comme une incarnation de cet engagement conjoint. Dans l'esprit du socle européen, les participants au sommet sont convenus que la nécessaire convergence de nos économies et de nos sociétés devait être favorisée en déployant des efforts à tous les niveaux, y compris celui des partenaires sociaux. Il convient de prendre des mesures supplémentaires pour: améliorer l'accès aux marchés du travail, accroître le nombre d'hommes et de femmes en activité, garantir des conditions d'emploi et de travail équitables et soutenir la transition professionnelle en investissant dans le capital humain, tout en tenant compte de la diversité des traditions sociales à travers l'Europe. Plus spécifiquement, le sommet a été l'occasion de rappeler la nécessité de donner la priorité à la dimension humaine en déployant des efforts conjoints à tous les niveaux, et de continuer à développer la dimension sociale de l'Union en s'appuyant sur une volonté commune et sur les compétences établies. Dans un premier temps, il conviendrait de prendre les mesures suivantes: mettre en œuvre les principes et les droits définis dans le socle européen des droits sociaux, notamment au moyen du Semestre européen pour la coordination des politiques et dans les programmes nationaux de réforme 2018 des États membres; favoriser le bon fonctionnement du dialogue social à tous les niveaux, notamment le «nouveau départ pour le dialogue social» au niveau de l'UE; progresser rapidement sur les dossiers sociaux en cours au niveau de l'UE, parmi lesquels le détachement de travailleurs, la coordination de la sécurité sociale, l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et l'acte législatif européen sur l'accessibilité, et se tenir prêt à examiner rapidement les futures initiatives annoncées par la Commission dans son programme de travail pour 2018; donner suite aux priorités du plan d'action de l'UE 2018-2019 visant à éliminer l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes; et poursuivre la réalisation de la nouvelle stratégie en matière de compétences, en mettant particulièrement l'accent, en 2018, sur la mise en œuvre de la recommandation du Conseil relative à des parcours de renforcement des compétences, qui cible les personnes présentant les plus grands besoins en matière de compétences. En décembre, dans le prolongement du sommet de Göteborg, le Conseil européen s'intéressera à la dimension sociale du débat sur l'avenir de l'Europe. En tant que co-organisatrice du sommet social, la Commission européenne continuera à jouer son rôle dans ces débats. Le Semestre européen pour la coordination des politiques devrait constituer le cadre principal permettant de faire avancer les débats sur la dimension sociale.