La Commission européenne se félicite des résultats de la 104e Conférence internationale du travail qui s'est tenue à Genève au cours des deux premières semaines de juin.

Cet organe suprême de l'Organisation internationale du travail (OIT) a adopté une recommandation sur la transition de l’économie informelle à l’économie formelle. Ce cadre international, le premier du genre pour régler ce problème, devrait aider des centaines de millions de travailleurs à sortir de l'économie informelle pour rejoindre des entreprises officielles et pérennes et décrocher un emploi décent qui respecte les droits fondamentaux, assure une sécurité des revenus et une protection sociale.

La Conférence a également adopté des conclusions sur une protection du travail inclusive et efficace dans des domaines tels que la santé et la sécurité au travail, le temps de travail, les salaires et la protection de la maternité ainsi que sur la manière de créer des emplois productifs et décents dans les PME. L'application des normes internationales du travail dans le secteur rural et dans certains pays a également été examinée.

Lors de son intervention à l'occasion de la Conférence, Marianne Thyssen, commissaire à l’emploi, aux affaires sociales, aux compétences et à la mobilité professionnelle a souligné l'importance des emplois, de l'équité et du dialogue social. Elle a confirmé l'attachement de l'UE à la promotion d'un monde du travail international plus juste, par exemple dans le cadre du programme de développement pour l'après 2015.

La commissaire a mis en exergue l'importance de conditions de travail décentes et des normes internationales du travail et a soutenu le lancement de la campagne pour la ratification du protocole de l'OIT contre le travail forcé.

Les résultats de la CIT, auxquels l'UE et ses États membres ont activement contribué, sont des outils précieux pour permettre à la Commission européenne d'élaborer ses politiques et de concevoir des programmes adéquats.