Les pays de l’UE se trouvent tous confrontés au même défi: maintenir et améliorer la qualité des soins aux personnes âgées tout en veillant à ce qu’ils soient à la fois accessibles et financièrement viables. Un examen par les pairs organisé à Stockholm en septembre dernier s’est penché sur l’approche suédoise de la réforme des soins et a offert l’occasion de débattre de cette problématique avec les pays pairs.

© Photographee.eu, Fotolia

Pays hôte : Suède

Date : 25-27 septembre 2013

Pays pairs : Allemagne - Belgique - Bulgarie - Chypre - Croatie - Lituanie - Pays-Bas - République tchèque - Roumanie - Slovénie

Parties prenantes : AGE, ESN

Le vieillissement de la population et l’évolution vers des maladies chroniques en fin de vie constituent de véritables défis pour la viabilité du budget des soins de santé des pays industrialisés.

La Suède est parvenue à maintenir des normes particulièrement élevées en matière de soins aux aînés. Des experts venant de Suède et de dix autres pays de l’UE, ainsi que des représentants de la Commission et des parties prenantes, se sont réunis à Stockholm pour analyser les efforts déployés par le pays hôte pour personnaliser davantage les soins sans compromettre leur viabilité financière à long terme.  

Enseignements

• La technologie d’assistance est appelée à jouer un rôle déterminant. La Suède fait véritablement œuvre de pionnier en matière de conception de «logements inclusifs» permettant de vivre chez soi plus longtemps. Les technologies ainsi développées doivent être accessibles, conviviales et financièrement abordables, et la coopération entre pays de l’UE pourrait être un moyen d’en réduire le coût.
• Une mise en œuvre effective ne requiert pas systématiquement de nouvelles technologies: elle n’exige souvent qu’une approche pragmatique axée sur le recours à des technologies existantes.
• Il est important de souligner également l’apport que peuvent représenter les technologies d’assistance en termes de qualité de vie. Les participants ont très favorablement accueilli l’idée de créer un réseau européen d’agences et d’instituts nationaux capables de mesurer les avantages de l’application de nouvelles solutions techniques et de pratiques innovantes dans le domaine des soins de santé.  
• La nécessité de passer d’une culture de soins à une culture de réhabilitation a été constatée. Les soins informels vont revêtir une importance croissante et devront être soutenus.  
• Il conviendrait d’améliorer les statistiques relatives aux soins de longue durée et la fiabilité des registres (qui recensent les résultats des traitements individuels) en adoptant une approche véritablement holistique qui aille au-delà des données strictement cliniques.
• Des politiques en matière de partage de données doivent également être clairement définies et convenues – tant sur le plan juridique que politique – par toutes les parties prenantes concernées.

Peer Review manager

Mme Ulrike Hiebl (ÖSB Consulting GmbH)