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Statistiques sur l’industrie et la construction - évolution conjoncturelle

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Données d’octobre 2014. Données plus récentes: Informations supplémentaires Eurostat, Principaux tableaux et Base de données. Mise à jour de l’article prévue: décembre 2015.

Cet article examine les statistiques récentes sur l’évolution de l’industrie et de la construction dans l’Union européenne (UE). Les statistiques conjoncturelles sur les entreprises (SCE) sont fournies sous la forme d’indices qui permettent d’évaluer très rapidement le climat économique régnant dans l’industrie et la construction, en donnant une première idée des derniers développements intervenus dans un ensemble d’activités. Les SCE présentent l’évolution dans le temps et peuvent donc être utilisées pour calculer des taux de variation qui permettent, le plus souvent, de comparer un mois ou un trimestre avec la période précédente ou avec la même période de l’année précédente. De ce fait, les SCE ne fournissent pas d’informations sur le niveau d’activité, comme la valeur monétaire de la production (valeur ajoutée ou chiffre d’affaires), ou sur les prix réels.

Graphique 1: Indice de production et indice des prix à la production sur le marché intérieur pour l’industrie (hors construction), UE-28, 2004–2014
(2010 = 100) — Source: Eurostat (sts_inppd_m) et (sts_inpr_m)
Tableau 1: Taux de croissance annuels pour l’industrie (hors construction), 2009–2013
(%) — Source: Eurostat (sts_inprgr_a) et (sts_inppdgr_a)
Graphique 2: Taux de croissance annuel de l’indice de la production industrielle, UE-28, 2013 (¹)
(%) — Source: Eurostat (sts_inprgr_a)
Graphique 3: Indice des prix à l’importation dans l’industrie, zone euro
(ZE-18), 2005–2014(¹)
(2010 = 100) — Source: Eurostat (sts_inpi_m)
Graphique 4: Indice de production, secteur de la construction, UE-28, 2004–2014 (¹)
(2010 = 100) — Source: Eurostat (sts_copr_m)
Tableau 2: Taux de croissance annuels pour la construction, 2009–2013
(%) — Source: Eurostat (sts_coprgr_a) et (sts_copigr_a)

Principaux résultats statistiques

Industrie

L’effet de la crise économique et financière mondiale sur l’économie industrielle de l’UE-28 et l'incidence de la reprise discrète apparaissent clairement dans deux des principaux indicateurs industriels, à savoir l’indice de la production industrielle et l’indice des prix à la production industrielle sur le marché intérieur. Durant plusieurs années, on a assisté à une croissance relativement stable de la production et des prix dans l'ensemble de l’UE-28 (voir le début du graphique 1); cette croissance s’est interrompue au début de la crise en mai 2008, lorsque le taux de variation mensuel de l’indice de la production industrielle de l’UE-28 est devenu négatif, alors que l’indice des prix à la production sur le marché intérieur a atteint son plus haut niveau deux mois plus tard, en juillet 2008. La chute rapide de la production industrielle a duré un an, retrouvant un taux de variation positif en mai 2009, tandis que les prix à la production sur le marché intérieur sont descendus à leur plus bas niveau en juillet 2009 et ont amorcé une série d’augmentations relativement soutenues à partir d’octobre 2009.

La chute de la production industrielle dans l’UE-28 par rapport à son pic relatif d’avril 2008 a été particulièrement brutale (-19,5 %), le creux relatif enregistré en avril 2009 constituant le niveau de production le plus bas enregistré depuis septembre 1997. À l’inverse, même si les prix à la production industrielle en juillet 2009 étaient inférieurs de 7,6 % à leur pic relatif enregistré un an plus tôt, ils restaient similaires à leurs niveaux enregistrés entre octobre et novembre 2007 avant la crise économique et financière; cette évolution reflétait encore en partie le prix relativement élevé du pétrole brut et des produits énergétiques et intermédiaires connexes.

Reprise incomplète et évolution irrégulière ultérieure

La production industrielle dans l’UE-28 s’est redressée durant une période d’un peu plus de deux ans depuis son niveau relativement bas d’avril 2009, enregistrant des taux de variation mensuels positifs pendant une période de 19 mois sur 25, avec un pic observé en mai 2011, dont le niveau était supérieur de 13,8 % au creux d’avril 2009, mais néanmoins inférieur de 8,4 % au pic antérieur à la crise d’avril 2008. Par la suite, une baisse graduelle de la production industrielle de l’UE-28 a été observée jusqu’en novembre 2012, période au cours de laquelle la production s’est contractée de 4,7 %; par la suite, la production industrielle a augmenté à un rythme relativement lent jusqu’en avril 2014, après quoi son évolution a été contrastée jusqu’en août 2014 (les données disponibles les plus récentes au moment de rédiger cet article).

En revanche, le retour en août 2009 à des taux de variation positifs pour les prix à la production industrielle de l’UE-28 a marqué le début d’une période plus soutenue et plus longue de hausse des prix. L’indice des prix à la production industrielle a dépassé son pic d’avant la crise en février 2011 et a poursuivi une ascension quasi ininterrompue jusqu’en avril 2012, où il se situait à quelque 13,5 % au-dessus du point le plus bas enregistré pendant la crise et à 4,9 % au-dessus du pic d’avant crise (près de quatre ans plus tôt). À partir d’avril 2012, l’évolution des prix à la production industrielle dans l’UE-28 a suivi un rythme irrégulier avec presque aucune variation générale des prix jusqu’à l’automne 2013. Par la suite, les prix à la production industrielle ont baissé à un rythme relativement modéré pendant une période de près d’un an jusqu’en août 2014 (les données disponibles les plus récentes au moment de rédiger cet article).

Évolutions récentes dans les États membres de l’UE et diverses activités industrielles

La reprise de l’activité industrielle dans l’UE à partir du milieu de l'année 2009 a été moins généralisée et régulière que le ralentissement qui l’a précédée. Alors que chaque État membre de l’UE a affiché en 2009 une production inférieure à celle de 2008, trois États membres — Grèce, Croatie et Chypre — ont enregistré des baisses supplémentaires en 2010, tandis que les autres États membres ont affiché une hausse. En 2011, les trois mêmes États membres ont de nouveau accusé une baisse de leur production industrielle et ont été rejoints par l’Irlande, l’Espagne, Malte, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni. En 2012, la plupart des États membres de l’UE-28 ont enregistré un taux de variation négatif pour la production industrielle, les exceptions étant les trois États membres baltes, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie (voir tableau 1), tandis que la situation à Malte s’est inversée, affichant également une reprise de l'activité industrielle.

En 2013, les évolutions étaient contrastées, 13 États membres sur 28 ayant affiché une contraction de la production industrielle et le niveau de production dans l’ensemble de l’UE-28 ayant baissé de 0,4 %. Les plus fortes baisses en matière d’activité ont été enregistrées à Chypre, en Suède, en Finlande, au Luxembourg, en Grèce et en Italie, où la production industrielle a diminué de plus de 3 % entre 2012 et 2013. À l’inverse, les hausses les plus élevés ont été enregistrés en Roumanie, en Slovaquie, en Lituanie, en Estonie, en Pologne et en Hongrie, qui ont été les seuls États membres où l’activité industrielle a augmenté de plus de 1 % en 2013.

Le ralentissement de l’activité pendant la crise économique et financière a également touché la quasi-totalité des activités industrielles: en 2009, une seule activité industrielle (au niveau des divisions de la NACE Rev. 2) a enregistré une croissance continue dans l’UE-28, puisque la production des produits et préparations pharmaceutiques a augmenté de 2,9 % par rapport à l’année précédente. Le redressement de 2010 a été relativement généralisé: on a toutefois observé neuf exceptions (parmi les 30 divisions de la NACE Rev. 2 couvertes par l’indice), dans lesquelles la production a continué à se contracter en 2010, les cas les plus notables étant ceux de la fabrication de produits à base de tabac (avec une baisse de 5,6 %), de l’extraction de houille et de lignite (-2,2 %) et de la cokéfaction et du raffinage (-2,0 %). Le nombre d’activités enregistrant un recul de la production est resté à neuf en 2011: six des neuf activités s’étant contractées en 2010 sont restées sur leur trajectoire décroissante; les réductions d’activité les plus importantes ont été enregistrées pour l’extraction d’hydrocarbures (-12,7 %), la fabrication de produits à base de tabac (-4,6 %), et la production d’électricité, de gaz, vapeur et air conditionné (-4,2 %). Le caractère inégal de la reprise était manifeste en 2012 et en 2013, étant donné que six seulement des 30 divisions de la NACE Rev. 2 enregistraient une croissance de la production en 2012, tandis que le niveau de production était en hausse pour un tiers des divisions de la NACE en 2013 (voir graphique 2). Les contractions les plus importantes en 2013 ont confirmé les réductions d’activité considérables qui avaient déjà été enregistrées ces dernières années pour un certain nombre d’activités spécifiques, à savoir l’extraction de houille et de lignite (-10,3 %), la fabrication de produits à base de tabac (-6,1 %) et l’extraction d’hydrocarbures (-4,5 %).

Prix à l’importation

Les prix à l’importation dans l’industrie de la zone euro ont culminé en juillet 2008, que les importations proviennent de pays hors zone euro ou des autres États membres appartenant à la zone euro (voir graphique 3). Par la suite, les prix des importations en provenance de la zone euro ont baissé de 8,2 % au total sur une période de 10 mois, alors que les prix des importations provenant de l’extérieur de la zone euro ont perdu au total 14,5 % sur neuf mois. Depuis leur plus bas niveau affiché au printemps 2009, les prix des importations en provenance de la zone euro ont augmenté de 13,4 % jusqu’en avril 2012, moment à partir duquel ils ont baissé à un rythme modéré (de 3,4 % jusqu’en juillet 2014, dernières données disponibles à la date de rédaction). En partant d’un niveau aussi bas (avril 2009), les prix des importations en provenance de l’extérieur de la zone euro ont augmenté de 23,2 % jusqu’en août 2012, avant de redescendre de 6,7 % en août 2014. Les prix des importations ont dépassé leurs niveaux records d’avant la crise (juillet 2008) en janvier 2011 pour les importations en provenance de la zone euro et deux mois plus tard (mars 2011) pour les importations en provenance de l’extérieur de la zone euro.

Construction

Le ralentissement de l’activité dans le secteur de la construction de l’UE-28 a duré plus longtemps que dans l’industrie. Même si les niveaux d’activité sont demeurés pratiquement inchangés en 2010 et 2011, l’indice de production du secteur de la construction a chuté, dans l’UE-28, pendant la majeure partie de 2012, et jusqu’en mars 2013. Avant la fin de 2013 et durant les premiers huit mois de 2014, l’activité dans le secteur de la construction de l’UE-28 a enregistré une période de fluctuations, même si elle a suivi une tendance générale à la hausse.

La production de la construction dans l’UE-28 a atteint sa valeur la plus élevée en février 2008 pour enregistrer ensuite une baisse significative d’activité, descendue à son niveau le plus bas en février 2010, deux ans après le ralentissement initial. Entre février 2008 et février 2010, l’indice de production du secteur de la construction a chuté, dans l’UE-28, de 18,6 % au total, dégringolant à un niveau sans précédent depuis février 1999. Depuis ce creux du début 2010, la production de la construction est restée relativement stable jusqu’en septembre 2011 (abstraction faite d'une hausse notable de la production en juin 2010 et d'un déclin en décembre de la même année) . Un second ralentissement d’activité a été enregistré ultérieurement dans le secteur de la construction de l’UE-28, avec un niveau relativement faible atteint en mars 2013, date à laquelle la production avait encore reculé de 9,6 % par rapport à son niveau de septembre 2011. Entre le printemps 2013 et août 2014 (dernières données disponibles à la date de rédaction), l'évolution de la production dans le secteur de la construction est passé, dans l’UE-28, par des fluctuations, bien que le résultat global ait été un accroissement de 6,1 % du niveau de l’indice de production.

Le secteur du bâtiment représente la majeure partie de la construction et, sans surprise, la production du bâtiment a suivi la même voie que l’indicateur global de la construction, même si l’ampleur de la contraction observée entre début 2008 et début 2010 a été un peu plus grande, totalisant 20,1 % dans l’UE-28 (voir graphique 4). L’évolution a été nettement moins marquée en ce qui concerne le génie civil: entre février et décembre 2008, la production du génie civil dans l’UE-28 a enregistré une baisse similaire à celle du bâtiment. Toutefois, ce secteur a renoué avec la croissance en janvier 2009, principalement en raison de la forte expansion dans les travaux de génie civil en Espagne. La production du génie civil a ensuite repris sa trajectoire descendante pendant une grande partie de l’année 2009, avant de connaître un recul rapide entre janvier et février 2010, puis de rester relativement stable jusqu’à la fin 2010, où elle a enregistré une chute sensible. Une brève reprise dans la production du génie civil durant les cinq premiers mois de 2011 a été suivie par un retour à la baisse correspondant à la tendance observée pour l’ensemble de la construction et qui s’est poursuivie jusqu’en mars 2013. En effet, en mars 2013, la production du bâtiment dans l’UE-28 était inférieure de 26,6 % à ce qu’elle était en février 2008, tandis que le chiffre correspondant pour le génie civil était inférieur de 22,3 %. Les légers signes de reprise de l’activité dans le secteur de la construction à partir de ce creux relatif en mars 2013 ont été plus faibles pour le génie civil que pour le bâtiment, la production du génie civil ayant augmenté de 2,4 % entre mars 2013 et août 2014, alors qu’elle augmentait de 7,0 % pour le bâtiment.

Le long et profond ralentissement qui a touché la construction a été observée dans l'ensemble de l’UE-28, comme le prouve la contraction d’au moins deux années enregistrée par tous les États membres pour la production de la construction au cours des cinq dernières années (2009–2013) pour lesquelles des données sont disponibles. En 2009, seuls quatre États membres ont échappé à une contraction de la production du secteur, suivis de six seulement un an plus tard, en 2010. Tandis que la moitié des États membres enregistraient une expansion de l’activité du secteur en 2011, celle-ci a été d’une durée relativement brève, puisqu’à nouveau quatre États membres seulement ont évité une contraction d’activité en 2012, suivis de neuf en 2013.

Au cours de la période 2009–2013 (comme indiqué dans le tableau 2), la Bulgarie, la République tchèque, la Grèce, la France, la Croatie, l’Italie, Chypre, le Portugal, la Slovénie et la Slovaquie ont enregistré chacun des taux de variation négatifs pour la construction pendant cinq années consécutives; en effet, le ralentissement de l’activité a été encore plus long en République tchèque, en France et en Italie (remontant à 2008), alors qu’au Portugal l’enregistrement du dernier taux de variation positif datait de 2001.

En 2013, la production de la construction représentait moins de la moitié de son niveau avant la crise (en 2007) au Portugal, en Slovénie, en Espagne et à Chypre, tandis que les baisses de l’activité en Irlande (-71,6 %) et en Grèce (-77,4 %) étaient encore plus prononcées. Au cours de la période 2007–2013, la production de la construction a diminué de plus d’un cinquième dans la moitié des États membres de l’UE, alors que seuls quatre États membres — Finlande, Malte, Allemagne et Pologne — connaissaient une hausse d’activité. La Pologne a de loin enregistré l’expansion d’activité la plus importante du secteur de la construction au cours de la période considérée, son indice de production ayant augmenté de 17,2 %.

Sources et disponibilité des données

La collecte des statistiques conjoncturelles sur les entreprises (SCE) s’effectue dans le cadre du règlement (CE) n° 1165/98 du 19 mai 1998 concernant les statistiques conjoncturelles. Ce règlement a apporté des changements et des améliorations importants en termes de disponibilité et de précision des indicateurs après sa mise en œuvre. Il a été modifié et adapté pour répondre aux nouveaux besoins des utilisateurs — en ce qui concerne l’union monétaire en général et les exigences de la Banque centrale européenne (BCE) en particulier.

Parmi les indicateurs partagés par l’industrie et la construction figurent l’indice de production et les indicateurs du coût de la main-d’œuvre concernant l’emploi, les traitements et salaires et les heures de travail. Pour l’industrie, il existe des indicateurs SCE supplémentaires qui portent sur le chiffre d’affaires et les prix à la production. Ces indicateurs sont calculés sous forme d’un total et établissent également une distinction entre le marché intérieur et les marchés extérieurs, ces derniers faisant l’objet d’une distinction supplémentaire entre marché de la zone euro et marchés hors zone euro. De la même manière, on distingue, pour les prix industriels à l’importation, les importations en provenance de la zone euro et de l’extérieur de la zone euro. Pour les activités de construction, on établit une distinction, dans l’indice de production, entre le bâtiment et le génie civil; des indicateurs supplémentaires sont collectés sur les permis de construire ainsi que sur les coûts de construction et les indices des prix.

La présentation des statistiques conjoncturelles peut prendre différentes formes. Les indices bruts ou non ajustés constituent la forme de base d’un indice. L’ajustement des jours ouvrables tient compte de la durée calendaire d’un mois donné afin de corriger l’indice. Le nombre de jours ouvrables dans un mois donné dépend de la date de certains jours fériés (Pâques peut tomber en mars ou en avril selon l’année), de la coïncidence éventuelle de certains jours fériés et de journées chômées (le 1er mai peut tomber un dimanche), du fait qu’une année est bissextile ou non, et d’autres motifs. La désaisonnalisation vise, après ajustement des effets calendaires, à tenir compte de l’impact des facteurs saisonniers connus observés par le passé. Par exemple, dans le cas de l’indice de production, les grandes vacances annuelles ont un impact négatif sur la production industrielle.

En fonction de l’indicateur concerné, il peut être demandé aux États membres de l’UE de transmettre des données ajustées ou non ajustées à Eurostat. Si les États membres fournissent des données non ajustées, Eurostat se charge de calculer la désaisonnalisation. Les instituts nationaux de statistique des États membres sont chargés de la collecte des données et du calcul des séries chronologiques nationales, tandis qu’Eurostat est responsable des agrégats de l’UE et de la zone euro.

La NACE Rev. 2, qui est la version la plus récente de la nomenclature statistique des activités économiques, est appliquée aux statistiques conjoncturelles (SC) depuis 2009. Ce passage à la NACE Rev. 2 a impliqué non seulement de modifier la manière de collecter les données pour mettre en œuvre la NACE Rev. 2, mais aussi de recalculer ou d’estimer une série chronologique selon cette nouvelle nomenclature, en remontant normalement jusqu’à l’année 2000. Parallèlement à l’introduction de la NACE Rev. 2, une nouvelle année de base (2005) a été adoptée pour les indicateurs SC afin de mieux refléter la structure de l’économie; cette année de base a, à son tour, été remplacée dans le courant de 2013 par l’année de base de 2010, encore une fois en mettant à jour le système des pondérations pour tenir compte des changements intervenus dans la structure de l’économie. Les données du présent article sont donc présentées en utilisant la NACE Rev. 2 comme indices pour 2010 = 100 et en utilisant les pondérations de 2010 — voir l’article consacré à l’exercice de modification de l’année de base à 2010 pour plus d’information.

Contexte

Le profil et l’utilisation des statistiques conjoncturelles sur les entreprises prennent de plus en plus d'importance, car les flux d’informations sont devenus mondiaux et les derniers communiqués de presse concernant un indicateur peuvent avoir un impact sensible sur les marchés financiers ou peser sur les décisions prises par les banques centrales et les chefs d’entreprise. Les statistiques conjoncturelles sont une ressource clé pour tous ceux qui suivent les développements du cycle économique ou qui souhaitent repérer les développements récents d’un secteur particulier, dans la construction ou dans les services.

Certains des indicateurs SC les plus pertinents forment une série des principaux indicateurs économiques européens (PIEE) nécessaires à la BCE pour la conduite de sa politique monétaire dans la zone euro. Trois PIEE concernent les statistiques conjoncturelles industrielles: la production, les prix à la production sur le marché intérieur et les prix à l’importation. Deux autres PIEE se rapportent aux statistiques conjoncturelles de la construction: la production et les permis de construire.

Voir aussi

La construction

L’industrie

Les statistiques conjoncturelles sur les entreprises

Informations supplémentaires Eurostat

Publications

Principaux tableaux

Industrie (t_sts_ind)
Construction, bâtiment et génie civil (NACE F) (t_sts_cons)
Commerce et services (t_sts_ts)

Base de données

Industrie (sts_ind)
Construction, bâtiment et génie civil (NACE F) (sts_cons)
Commerce et services (sts_ts)

Section dédiée

Méthodologie / Métadonnées

Sources des données pour les tableaux et graphiques (MS Excel)

Liens externes