Emploi, affaires sociales et inclusion

Actualité 14/01/2014

Examen par les pairs en Belgique: La Plateforme belge contre la pauvreté et l’exclusion sociale UE 2020

La crise économique a fait augmenter le risque de pauvreté partout en Europe et y rend la lutte contre la pauvreté d’autant plus urgente. Un examen par les pairs organisé mi-janvier 2014 à Bruxelles a été consacré à l’approche adoptée par la Belgique, où la Plateforme contre la pauvreté et l’exclusion sociale associe un large éventail de parties prenantes à la formulation de recommandations stratégiques.

© satori, Fotolia

Pays hôte : Belgique

Date : 14-15 janvier 2014

Pays pairs : Autriche - Bulgarie - Finlande - France - Grèce - Irlande - Malta - République tchèque

Parties prenantes: le Réseau européen anti-pauvreté (EAPN) et la Plateforme sociale

La Plateforme belge se veut une contribution à la stratégie Europe 2020, dont l’une des sept initiatives phares est une Plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion sociale. La Plateforme belge réunit chaque trimestre depuis 2011 toute une série de participants parmi lesquels des représentants du gouvernement, des partenaires sociaux, des services sociaux, des ONG et  – surtout – des personnes en situation de pauvreté. Bien qu’elle ne dispose d’aucun pouvoir en matière d’élaboration des politiques, la Plateforme offre une enceinte privilégiée de dialogue ouvert et de sensibilisation à l’égard du cadre européen de lutte contre l’exclusion sociale.

Enseignements

  • La participation des parties prenantes (au sens large) est déterminante pour concevoir de meilleures politiques et réaliser les objectifs européens. Il est particulièrement important d’inclure, parmi ces parties prenantes, des personnes en situation de pauvreté et des décideurs venant d’horizons très différents.
  • Le soutien politique est un facteur d’impact majeur. L’optimisation du soutien politique et, partant, de l’impact exige que le rôle de la Plateforme soit clairement défini, et que les thèmes soient préparés bien à l’avance et coïncident avec le processus d’élaboration des politiques.
  • Une transparence s’impose à propos de la portée (politique) des recommandations. Un retour d’information concernant leur impact ou leur absence d’impact (responsabilisation) doit être prévu pour rendre les résultats visibles. 
  • Un soutien supplémentaire de la part de l’UE contribuerait à renforcer la participation des parties prenantes à tous les niveaux et dans l’ensemble de l’Union; il pourrait consister à faire connaître et appuyer des initiatives stratégiques européennes, à encourager le recours à des fonds européens ciblés et à promouvoir l’apprentissage mutuel.  

Peer Review manager

Mme Renate Haupfleisch (ÖSB Consulting GmbH)

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