Emploi, affaires sociales et inclusion

Actualité 07/02/2022

COVID-19: 4 millions d'euros au titre du Fonds européen d'ajustement à la mondialisation pour soutenir des travailleurs licenciés de Selecta en France

La Commission européenne propose aujourd'hui de soutenir 473 anciens travailleurs de la société de distributeurs automatiques Selecta, ayant perdu leur emploi en France en raison de la pandémie de COVID-19, à hauteur de 4 millions d'euros provenant du Fonds européen d'ajustement à la mondialisation en faveur des travailleurs licenciés (FEM).

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Ce financement aidera les personnes concernées à trouver un nouvel emploi grâce à des services de conseils et d'orientation adaptés, à développer de nouvelles compétences ou à créer leur propre entreprise.

La France a sollicité l'intervention du FEM pour aider les travailleurs licenciés de Selecta à la suite d'une chute des ventes de produits par distributeurs automatiques en raison de la pandémie de COVID-19, des restrictions de déplacement liées à ce contexte et du recours au télétravail.

Les travailleurs licenciés bénéficiant de ce soutien pourront notamment acquérir de nouvelles compétences grâce à la formation professionnelle, recevoir une aide à la recherche d'emploi et obtenir un financement pour démarrer leur propre entreprise. Ils bénéficieront également d'un soutien psychologique, de services de conseils et d'orientation. Les mesures d'aide comprennent également des allocations de recherche d'emploi.

Les personnes qui commencent un nouvel emploi peuvent recevoir une prime et une contribution aux frais de déplacement vers le nouveau lieu de travail. Les anciens travailleurs qui créent leur propre entreprise peuvent recevoir une formation à la création d'entreprise et jusqu'à 6 000 euros pour couvrir les frais d'installation.

Le coût total de ces mesures de soutien est estimé à 4,8 millions d'euros, dont 85 % (4 millions) seront pris en charge par le FEM. Selecta financera les 15 % restants. L'aide aux travailleurs admissibles a débuté en avril 2021, peu de temps avant les premiers licenciements.

La proposition de la Commission doit maintenant être approuvée par le Parlement européen et le Conseil.

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