La Commission européenne a publié aujourd’hui une première présentation des services sociaux intégrés relatifs au marché du travail et à la (ré)insertion sociale dans l’UE et identifié des bonnes pratiques.

© Alexander Raths / Shutterstock.com

Les services sociaux intégrés, qui sont des guichets uniques regroupant plusieurs services sociaux, comme la formation, l’assistance sociale et la prestation de soins, permettent d’accroître l’efficacité et l’efficience en contribuant à:

• éviter les répétitions inutiles et les lacunes;
• faciliter le partage d’informations et de connaissances;
• identifier aisément les besoins et les réponses à apporter; et
• réduire à l’avenir les coûts de ces services.

La fourniture de services intégrés permet de faciliter l’application de certaines conditions liées à la recherche d’emploi (par exemple, l’obligation de participation à des mesures d’activation) lorsque les services et les prestations sont assurés par la même agence (ou par des agences qui coopèrent étroitement). La réforme menée en Estonie en 2009, qui a fusionné l’agence pour l’emploi et la caisse d’assurance chômage, est un bon exemple d’amélioration de la coordination et d’activation plus efficace des demandeurs d’emploi.

Les services intégrés peuvent également donner lieu au partage des coûts liés aux ressources administratives entre les différents organismes grâce au renforcement des synergies, comme en témoigne la réforme menée en 2002 aux Pays-Bas, qui a créé le centre pour le travail et les revenus (CWI – Centrum voor Werk en Inkomen).

L’approche intégrée offre également des réponses plus adaptées aux demandeurs d’emploi qui se heurtent à différentes difficultés, en particulier les chômeurs de longue durée, en proposant une offre personnalisée de services sociaux, complétée par des mesures d’activation. En Finlande, les centres LAFOS, gérés par un réseau composé des différents ministères concernés, constituent un bon exemple de centres ayant adopté cette approche intégrée.