Emploi, affaires sociales et inclusion

Actualité 02/07/2015

Emploi et situation sociale: les données de la Revue trimestrielle confirment les avancées antérieures

Les dernières données trimestrielles confirment les avancées antérieures. En effet, l'économie de l'UE poursuit sa reprise modérée au sein des États membres.

Groupe de jeunes adultes en formation des entreprises

© Goodluz / Shutterstock.com

Les marchés du travail de l'UE, continuent à se redresser progressivement, à la faveur d'un renforcement de l'activité économique. Néanmoins, au cours du premier trimestre de 2015, le PIB dans la zone euro a été inférieur de 1,5 % à celui du premier trimestre de 2008. De plus, les niveaux et les taux d'emploi dans l'UE et la zone euro restent inférieurs à ceux de 2008.

Le chômage continue à reculer

Le niveau de l'emploi continue à s'améliorer au sein de l'UE, de la zone euro et dans la plupart des États membres et est même supérieur dans la quasi-totalité des États membres à celui de l’année dernière. La plupart des secteurs contribuent aux améliorations constatées et si les services ont permis la reprise initiale de l'emploi, dorénavant le secteur industriel participe également à la création d'emplois. La hausse de l'emploi et de la participation s’est également étendue à tous les groupes de sous-population, aux hommes et aux femmes, aux travailleurs plus ou moins qualifiés, aux jeunes et moins jeunes, aux travailleurs hautement qualifiés et aux travailleurs âgés, qui enregistrent les hausses les plus importantes. Le nombre d'emplois permanents et à plein temps a, encore une fois, davantage augmenté que les emplois temporaires et à temps partiel.

Le chômage, bien qu'encore élevé, continue à reculer dans l'UE, la zone euro et dans la plupart des États membres, et ce, même dans les zones durement touchées par la crise et ayant connu un niveau de chômage très élevé. Le chômage de longue durée continue de baisser progressivement, touchant aujourd'hui environ 5 % de la population active. Concernant la situation financière des ménages, une évolution positive est également observée. Les améliorations progressives du marché du travail et de la situation économique ont contribué à une augmentation rapide et soutenue du revenu des ménages, ce qui s'est traduit par une hausse des revenus et des transferts sociaux.

La tendance à la baisse du chômage de longue durée au sein de l'UE, enregistrée au dernier trimestre, se confirme. Le taux de chômage de longue durée a diminué de 0,3 point de pourcentage au cours des trois premiers trimestres de 2014 et se trouve maintenant à 5,0 %. C’est la deuxième année consécutive enregistrant une baisse annuelle et, pour ce trimestre, le rythme est légèrement plus rapide, à 0,1 point de pourcentage. Toutefois, le chômage de longue durée reste un défi de taille pour l’UE et les améliorations ne permettent pas toujours à chacun d’y trouver sa place. En effet, les personnes touchées par le chômage de longue durée se heurtent à davantage de difficultés dans leur recherche d’emploi.

Une meilleure participation des jeunes

Les jeunes de l'UE participent de plus en plus à l'emploi comme à l'éducation et à la formation. Pour la deuxième année consécutive, l’emploi chez les 15-24 ans est en augmentation et a contribué positivement aux niveaux de l’emploi. Au quatrième trimestre de 2014, 32,8 % des jeunes de l’UE âgés de 15 à 24 ans occupaient un emploi, contre 32,1 % pour le quatrième trimestre de 2013. De janvier à mai 2015, le chômage des jeunes a également diminué de 1,6 point de pourcentage, passant de 22,2 % à 20,6 % dans l’UE et a diminué de 1,7 point de pourcentage passant de 23,8 % à 22,1 % dans la zone euro. Cette hausse s’accompagne d’une augmentation du nombre d’inscriptions dans le domaine de l’éducation et de la formation et une baisse du taux des jeunes NEET.

Des écarts subsistent entre les pays de l'UE

Bien que l’emploi a progressé dans la plupart des États membres, il subsiste une importante différence entre le taux d’emploi le plus élevé de 79,7 % enregistré en Suède et le plus faible de 53,4 % en Grèce. Tandis que le chômage recule dans la plupart des États membres, y compris ceux durement touchés par la crise, on observe une variation des taux de chômage pouvant aller de 5 % en Allemagne, Autriche et au Royaume-Uni jusqu’à plus de 20 % pour l’Espagne et la Grèce.

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