Statistics Explained

Comptes des flux de matières et productivité des ressources

Revision as of 13:54, 10 June 2016 by Piirtju (talk | contribs)
Données extraites en juin 2015. Données plus récentes: Informations supplémentaires Eurostat, Principaux tableaux et Base de données. Mise à jour prévue de l’article: octobre 2016. La version anglaise est plus récente.

Cet article présente les statistiques concernant la productivité des ressources dans l’Union européenne (UE) ainsi que des informations sur l’extraction des ressources naturelles consommées par l’économie de l’Union. Il est fondé sur la consommation intérieure de matières (CIM) et ses composantes, telles que définies dans les comptes des flux de matières. Les comptes des flux de matières élaborés par Eurostat constituent un cadre global de données enregistrant systématiquement les entrées de matières dans les économies européennes.

La productivité des ressources quantifie le rapport entre la croissance économique et l’utilisation des ressources naturelles, et permet de déterminer s’ils vont de pair ou la mesure dans laquelle ils sont découplés (voir les définitions dans la section «Sources et disponibilité des données»). Les ressources naturelles incluent la biomasse, les minerais métalliques, les minéraux non métalliques et les matières énergétiques fossiles. La productivité des ressources est le principal indicateur de l’initiative phare «Une Europe efficace dans l’utilisation des ressources» dans le contexte de la stratégie Europe 2020.


Graphique 1: Évolution de la productivité des ressources par rapport au PIB et à la CIM, UE-28, 2002–13 (1)
(2002 = 100)
Source: Eurostat (nama_10_gdp) et (env_ac_mfa)
Graphique 2: Évolution de l'extraction intérieure et du commerce physique, UE-28, 2002–13 (1)
(2002 = 100)
Source: Eurostat (env_ac_mfa)
Graphique 3: Consommation intérieure de matières par grande catégorie de matières, UE-28, 2013
(en tonnes par tête)
Source: Eurostat (env_ac_mfa)
Graphique 4: Évolution de la consommation intérieure de matières par grande catégorie de matières, UE-28, 2002–13 (1)
(2002 = 100)
Source: Eurostat (env_ac_mfa)
Graphique 5: Consommation intérieure de matières par grande catégorie de matières, 2013
(en tonnes par tête)
Source: Eurostat (env_ac_mfa)
Graphique 6: Évolution de la consommation de matières, 2002–13
(en tonnes par tête)
Source: Eurostat (env_ac_mfa), SERI et WU Global Material Flows Database (www.materialflows.net)

Principaux résultats statistiques

Productivité des ressources

Les composantes de la productivité des ressources sont le produit intérieur brut (PIB) en tant que chain linked volumes (en anglais) et la consommation intérieure de matières (CIM). Cette dernière mesure la quantité totale de matières consommées directement dans une économie, que ce soit par les entreprises aux fins de la production économique ou par les ménages.

La productivité des ressources dans l’UE-28 est passée de 1,52 EUR/kg en 2002 à 1,93 EUR/kg en 2013, soit une augmentation de 26,3 %. Cette hausse n’a toutefois pas été constante: en particulier, la crise économique et financière a marqué un changement en 2008 (voir le graphique 1). Après des évolutions positives et négatives de 2 à 3 % en 2003 et 2004, la productivité des ressources a connu une augmentation régulière mais modeste entre 2004 et 2008, avec des hausses annuelles inférieures à 2,0 %. Entre 2008 et 2013, la productivité des ressources est passée de 1,59 à 1,93 EUR/kg, en dépit d’un recul (-1,8 %) en 2011. Pendant cette période, c’est en 2009 (8,2 %) et en 2012 (7,3 %) que la croissance annuelle a été la plus élevée.

Une analyse des composantes de la productivité des ressources permet d’expliquer ces évolutions. Entre 2002 et 2008, le PIB et la CIM ont augmenté en parallèle et il n’y avait pas de découplage apparent entre les variables environnementales et économiques. Entre 2008 et 2009, on a observé un découplage relatif, tandis qu’un découplage absolu entre le PIB et la CIM a été constaté la plupart des années entre le point le plus critique de la crise économique et financière et la dernière période pour laquelle des données sont disponibles, à savoir de 2009 à 2013.

Il est possible de tirer d’autres conclusions au sujet de la productivité des ressources en procédant à une analyse plus approfondie des composantes de la CIM et en élargissant l’analyse des flux de matières associés aux échanges internationaux, comme nous le faisons dans la suite du présent article. Pour une analyse plus détaillée de la productivité des ressources de l’Union européenne, consultez l’article relatif aux statistiques sur la productivité des ressources (en anglais). Eurostat fournit aussi des informations sur la productivité de la main-d’œuvre dans un article sur les comptes nationaux et le PIB.

Extraction intérieure et commerce physique

Les ressources matérielles qui entrent dans une économie (extraction intérieure et importations physiques) peuvent être utilisées directement dans l’économie (consommation intérieure de matières) ou exportées et utilisées à l’étranger. Par conséquent, la CIM peut être décomposée en extraction intérieure et balance commerciale physique (importations moins exportations). Les importations et exportations physiques indiquent le rôle des économies sur la scène internationale en ce qui concerne l’extraction des ressources.

Le graphique 2 montre l’évolution entre 2002 et 2013 de l’extraction de matières au sein de l’économie de l’UE-28 (extraction intérieure), ainsi que des importations et exportations physiques et de la balance commerciale physique qui en résulte. Les importations et les exportations sont mesurées en poids de produits traversant la frontière, indépendamment du degré de transformation des produits échangés.

Les exportations physiques de l’UE-28 ont augmenté presque chaque année entre 2002 et 2013; elles ont connu une hausse globale de 53 %, reflétant un accroissement de la demande extérieure. L’Union européenne exporte essentiellement des produits semi-finis et finis. Les importations physiques étaient couplées à l’extraction et la consommation intérieures. Après avoir atteint des niveaux élevés en 2007, l’extraction intérieure et les importations ont diminué simultanément, reflétant les conséquences de la crise économique et financière. En 2013, les importations physiques avaient presque retrouvé leur niveau de 2002 et l’extraction intérieure était inférieure de 10,4 % à son niveau de 2002. Malgré la réduction des importations physiques et de l’extraction intérieure pendant la crise économique et financière, ces différentes tendances indiquent que l’Union européenne a évolué vers une économie davantage orientée sur les exportations.

Le niveau global de la balance commerciale physique reflétait le fait que les importations ont été plus importantes que les exportations tout au long de la période 2002-2013: le rapport importations/exportations, qui s’élevait en moyenne à 3,2 pendant cette période, a chuté de 3,6 en 2002 à 2,4 en 2013.

Pour plus d’informations, consultez l’article sur les importations et exportations physiques (en anglais).

Consommation par catégorie de matières

Une analyse de la CIM par catégorie de matières permet de déterminer l’importance relative des différentes matières et leur potentiel de réutilisation, de valorisation ou de recyclage. Les matières sont classées en quatre grandes catégories: la biomasse, les minerais métalliques, les minéraux non métalliques et les matières énergétiques fossiles. La CIM totale de l’économie de l’UE-28 était estimé à 13,3 tonnes par habitant en 2013. La CIM de l’UE-28 était dominée par les minéraux non métalliques (voir le graphique 3), qui représentaient près de la moitié du total en 2013, soit quelque 6,2 tonnes par habitant. La biomasse et les matières énergétiques fossiles représentaient chacune approximativement un quart de la CIM, soit respectivement environ 3,4 et 3,1 tonnes par habitant. Les minerais métalliques constituaient la plus petite des quatre grandes catégories, leur consommation s’élevant à 0,5 tonne par habitant.

Les tendances en matière de consommation des quatre grandes catégories au fil du temps étaient différentes (voir le graphique 4). Le niveau de consommation de la biomasse est resté relativement stable à long terme, mais peut être influencé par de fortes fluctuations cycliques dues aux conditions climatiques, qui expliquent certaines des variations annuelles de la CIM par rapport au PIB. La consommation des minerais métalliques et des minéraux non métalliques se révèle être fortement dépendante du développement économique. La chute de la consommation des minerais métalliques d’un tiers en 2009, après le début de la crise économique et financière, est très remarquable. Les minerais métalliques et minéraux non métalliques ont tous deux connu une tendance à la hausse entre 2002 et 2007 (respectivement 15,5 % et 20,9 % en tout), suivie d’une diminution notable entre 2007 et 2013 (respectivement 13,6 % et 29,2 % en tout). La consommation de matières énergétiques fossiles était également influencée par le développement économique global, même si c’était la composante de matières la moins volatile; la consommation de ces matières a baissé régulièrement, de 16,3 % en tout, entre 2002 et 2013.

Consommation de matières par État membre de l’Union

Le niveau de CIM variait fortement d’un État membre à l’autre, allant de 8,2 tonnes par habitant en Espagne à 32,6 tonnes par habitant en Finlande en 2013. Par ailleurs, la structure de la CIM — par grande catégorie de matières — varie entre les États membres, comme le montre le graphique 5. La composition de la CIM dans chaque État membre est influencée par l’extraction intérieure et par le patrimoine naturel de ressources matérielles, lequel peut constituer un élément structurel important de chaque économie.

C’est aux Pays-Bas que la consommation de minéraux non métalliques était la plus faible (2,3 tonnes par habitant) et en Finlande qu’elle était la plus élevée (18,1 tonnes par habitant). Outre en Finlande, les minéraux non métalliques constituent également une partie significative de la CIM dans plusieurs autres États membres de l’Union, notamment en Roumanie (17,4 tonnes par habitant), en Estonie (12,3 tonnes par habitant), en Irlande et en Autriche (11,8 tonnes par habitant dans chacun de ces deux pays).

En ce qui concerne la biomasse, c’est en Lettonie (10,7 tonnes par habitant), en Irlande (9,1 tonnes par habitant), en Lituanie (7,1 tonnes par habitant), en Finlande (6,2 tonnes par habitant) et en Suède (5,6 tonnes par habitant) que la consommation était la plus élevée. En Irlande, les cultures fourragères et la biomasse pâturée constituaient la plupart de cette catégorie, tandis que, dans les autres États membres où les valeurs étaient élevées, la sylviculture joue un rôle majeur dans l’économie. C’est à Malte que la consommation de biomasse était la plus faible de l’Union européenne (1,4 tonne par habitant).

Les États membres de l’Union consommant des quantités considérables de combustibles fossiles incluaient l’Estonie (14,5 tonnes par habitant, en raison du schiste bitumineux), la Grèce (6,2 tonnes par habitant), la République tchèque (5,9 tonnes par habitant), l’Allemagne (5,2 tonnes par habitant, en raison du lignite) et la Bulgarie (5,0 tonnes par habitant). Le Portugal et la Lettonie ont fait état de la consommation la plus faible de matières énergétiques fossiles parmi tous les États membres, avec chacun 1,4 tonne par habitant.

Enfin, la consommation de minerais métalliques était la plus élevée en Suède (5,7 tonnes par habitant), en Bulgarie (4,0 tonnes par habitant) et en Finlande (3,8 tonnes par habitant) en raison de leurs activités d’extraction de métaux. Les valeurs les plus basses parmi les États membres de l’Union ont été communiquées par l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie, qui ont toutes consommé moins de 0,1 tonne par habitant.

Outre la structure de l’économie et les conditions climatiques, la densité de population peut également expliquer, du moins en partie, les différences entre les États membres en ce qui concerne les tendances en matière de consommation. Les États membres plus densément peuplés, comme les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l’Italie et Malte, ont tendance à consommer des quantités par habitant légèrement inférieures à la moyenne de l’UE-28, tandis qu’une consommation par habitant plus élevée peut être observée dans les États membres à faible densité de population, comme la Finlande et la Suède.

Consommation intérieure de matières de l’Union européenne par rapport au reste du monde

Comme indiqué plus haut, la consommation de matières de l’UE-28 a diminué ces dernières années, bien qu’elle reste supérieure à la moyenne mondiale. Entre 2002 et 2011, la CIM de l’UE-28 est passée de 15,5 à 14,5 tonnes par habitant, chutant encore pour atteindre 13,3 tonnes par habitant en 2013.

L’extraction de matières dans le monde – qui équivaut à la CIM mondiale lorsque la balance commerciale mondiale affiche zéro – représentait 11,2 tonnes par habitant en 2011, après avoir augmenté régulièrement depuis 8,6 tonnes par habitant en 2002, selon les estimations de SERI (Sustainable Europe Research Institute) and the Vienna University of Economics and Business (WU Vienna) (en anglais).

Équivalents matière première — vers une perspective mondiale

La CIM, qui est le principal indicateur des flux de matières, peut être complétée par des analyses supplémentaires pour estimer la quantité de matières premières nécessaires pour produire les produits échangés. Cet élément est particulièrement important lorsque l’on considère les extractions de matières d’économies ouvertes et les effets du commerce international. La quantité de matières premières nécessaires pour produire les produits échangés peut être estimée en les convertissant en «équivalents matière première». Le poids total des extractions de matières premières nécessaires pour produire les produits manufacturés est généralement plusieurs fois supérieur au poids des produits mêmes. Eurostat a mis au point un modèle pour estimer les équivalents matière première des importations et des exportations pour l’économie agrégée de l’Union européenne; les résultats sont présentés dans l’article sur les comptes des flux de matières — flux en équivalents matière première (en anglais).

Sources et disponibilité des données

Le présent article utilise les données des comptes des flux de matières à l’échelle de l’économie, qui sont l’un des comptes économiques européens de l’environnement. Les comptes de l’environnement analysent l’interaction entre l’environnement et l’économie en organisant les informations sur l’environnement de manière cohérente avec les principes comptables des comptes nationaux. Cela permet d’examiner de nombreuses questions comme, par exemple, de déterminer quelles sont les activités les plus polluantes ou celles qui épuisent le plus les ressources naturelles; quel est le rôle du gouvernement et des ménages; quel est le prix de la protection de l’environnement et qui le paie; quelle est l’importance de l’économie de l’environnement en termes d’emploi ou de production; et quelle est l’ampleur des flux des ressources naturelles et d’énergie. La méthode des comptes de l’environnement est conforme au system of integrated environmental and economic accounting (SEEA) (en anglais), qui est une norme statistique internationale.

Les comptes des flux de matières à l’échelle de l’économie sont basés sur les matières extraites de l’environnement par les économies nationales (extraction intérieure) et par les autres économies (importations), les changements au niveau des stocks de matières au sein de l’économie (ajouts nets aux stocks) et la production de matières pour d’autres économies (exportations) et ou l’environnement (production intérieure transformée). Ces comptes sont cohérents avec les comptes nationaux, en particulier concernant le siège des unités productrices. Ils couvrent toutes les matières solides, gazeuses et liquides, à l’exception des flux d’air et d’eau, qui sont traités dans des comptes distincts.

À l’instar des comptes nationaux, les comptes des flux de matières à l’échelle de l’économie ont divers objectifs. Des flux de matières détaillés représentent une riche base de données empirique pour de nombreuses études analytiques. Ces flux sont également utilisés pour compiler différents indicateurs de flux de matières à l’échelle l’économie dont les responsables politiques ont besoin.

Consommation intérieure de matières (CIM)

La CIM mesure la quantité totale, en tonnes, de matières directement utilisées dans une économie, soit par les entreprises, le gouvernement et les autres institutions aux fins de la production économique, soit par les ménages. La CIM est mesurée en tonnes de ressources naturelles extraites par année. Elle équivaut aux extractions de matières utilisées par les unités productrices dans l’économie, plus les importations — appelées «apport de matières premières (DMI)» —, moins les exportations.

Productivité des ressources

Aux fins du présent article, on entend par «productivité des ressources» le PIB aux prix du marché divisé par la CIM. Le PIB est mesuré à l’aide de volumes chaînés; les données relatives au volume montrent l’évolution au fil du temps hors inflation et peuvent être considérées comme indiquant les évolutions en termes réels. L’utilisation d’une série de volumes du PIB est importante étant donné que la CIM employée dans le calcul de la productivité des ressources n’est pas directement influencée par l’inflation. En utilisant une série de volumes du PIB, la productivité des ressources qui en résulte, présentée en EUR/kg, est aussi un indicateur en termes réels.

Selon l’objectif de l’analyse, la productivité des ressourcées peut aussi être exprimée en:

  • euros par kilogramme en utilisant les données aux prix courants pour le PIB, par exemple pour analyser une seule économie à un moment précis (pour une année donnée);
  • SPA par kilogramme en utilisant les données aux prix courants pour le PIB exprimées en standards de pouvoir d’achat (SPA); les SPA sont des unités monétaires artificielles qui gomment les différences de pouvoir d’achat entre les économies en tenant compte des différences de niveau des prix; elles peuvent être utilisées pour comparer différentes économies à un moment précis (pour une année donnée).

Voir aussi Eurostat MFA metadata (en anglais).

Découplage

Le terme «découplage» désigne la rupture du lien entre une variable environnementale et une variable économique. Selon la définition de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il y a découplage lorsque le taux de croissance d’une pression environnementale (par exemple, la CIM) est inférieur à celui de sa force motrice économique (par exemple, le PIB) pendant une période donnée. On distingue le découplage absolu et le découplage relatif. On dit qu’il y a découplage absolu lorsque la variable environnementale demeure stable ou diminue, tandis que la variable économique augmente. On parle de découplage relatif lorsque la variable environnementale varie, mais dans une moindre mesure que la variable économique.

Contexte

Les ressources naturelles sont à la base de notre économie et de notre qualité de vie, et de nombreux scientifiques soutiennent que nous ne pouvons pas continuer d’utiliser nos ressources comme nous le faisons actuellement si nous voulons que la planète survive. Il est notamment essentiel d’augmenter l’efficacité des ressources pour obtenir une croissance et des emplois durables dans l’Union européenne, et cette évolution pourrait créer des possibilités économiques, améliorer la productivité, réduire les coûts et stimuler la compétitivité.

L’initiative «A resource-efficient Europe» (en anglais) est l’une des initiatives phare de la stratégie Europe 2020: elle soutient le passage vers une économie efficace dans l’utilisation des ressources et à faibles émissions de carbone pour atteindre une croissance durable. Elle prévoit un cadre à long terme pour des actions dans de nombreux domaines, appuyant les programmes des politiques relatives au changement climatique, à l’énergie, aux transports, à l’industrie, aux matières premières, à l’agriculture, à la pêche, à la biodiversité et au développement régional. Elle vise à renforcer la sécurité d’investissement et l’innovation ainsi qu’à veiller à ce que toutes les politiques pertinentes tiennent compte de l’efficacité des ressources de manière équilibrée. L’efficacité des ressources est le principal indicateur de cette initiative phare. L’efficacité des ressources et la CIM sont des indicateurs dérivés des comptes des flux de matières à l’échelle de l’économie. Le règlement (UE) n° 538/2014 relatif aux comptes économiques européens de l’environnement prévoit un cadre pour l’élaboration de différents types de comptes de l’environnement.

Voir aussi

Informations supplémentaires Eurostat

Publications

Principaux tableaux

Base de données

Section dédiée

Méthodologie / Métadonnées

Source des données pour les tableaux et graphiques (MS Excel)

Autres informations

Liens externes