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Archive:Statistiques sur l’innovation

Données de janvier 2015. Données plus récentes: Informations supplémentaires Eurostat, Principaux tableaux et Base de données. Mise à jour prévue de l’article: avril 2017.
Graphique 1: Proportion d’entreprises innovantes, 2010–12 (1)
(en % du nombre total d’entreprises) - Source: Eurostat (inn_cis8_type)
Tableau 1: Proportion d’entreprises innovantes par type principal d’innovation, 2010–12 (1)
(en % du nombre total d’entreprises) - Source: Eurostat (inn_cis8_type)
Tableau 2: Proportion d’entreprises pratiquant l’innovation de procédé par type de mise en œuvre, 2010–12 (1) - Source: Eurostat (inn_cis8_spec)
Graphique 2: Sources d’information utilisées pour les innovations de produit et/ou de procédé par degré d’importance, UE-28, 2010–12 (1)
(en % du nombre total d’entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé) - Source: Eurostat (inn_cis8_sou)
Graphique 3: Proportion d’entreprises utilisant des informations provenant de fournisseurs d’équipements, de matériels, de composants ou de logiciels par degré d’importance, 2010–12 (1)
(en % du nombre total d’entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé) - Source: Eurostat (inn_cis8_sou)
Graphique 4: Méthodes visant à maintenir ou à accroître la compétitivité au sein des entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé par degré d’importance, UE-28, 2010–12 (1)
(en % du nombre total d’entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé) - Source: Eurostat (inn_cis8_comp)
Graphique 5: Objectifs très importants au sein des entreprises innovantes et non innovantes, UE-28, 2010–12 (1)
(en % du nombre total d’entreprises innovantes et non innovantes) - Source: Eurostat (inn_cis8_goals)
Graphique 6: Stratégies très importantes au sein des entreprises innovantes et non innovantes, UE-28, 2010–12 (1)
(en % du nombre total d’entreprises innovantes et non innovantes) - Source: Eurostat (inn_cis8_strat)

Le présent article aborde le degré d’innovation des entreprises au sein de l’Union européenne (UE). Il fournit des informations sur la situation de l’innovation et est axé sur certaines caractéristiques et aspects clés du développement des innovations mises en œuvre par les entreprises. L’innovation fait partie de la Stratégie «Europe 2020» en raison de son rôle dans les domaines suivants: création d’emplois, renforcement de la compétitivité des entreprises sur le marché mondial, amélioration de la qualité de vie et contribution à une croissance plus durable. La promotion et la stimulation de l’innovation comptent parmi les objectifs principaux des politiques européennes. L’enquête communautaire sur l’innovation (CIS) fournit des statistiques analysées selon le type d’innovateurs, l’activité économique et la taille des opérateurs. Cette enquête est actuellement réalisée tous les deux ans au sein de l’UE, dans plusieurs pays de l’AELE et dans plusieurs pays candidats à l’UE.

Principaux résultats statistiques

Degré d’innovation

Près de la moitié de l’ensemble des entreprises de l’UE-28 ont déclaré une activité d’innovation (48,9 %) pendant la période 2010-12. Par rapport à la période 2008-10, la proportion d’entreprises innovantes a diminué de 3,9 % points de pourcentage. Parmi les États membres de l’UE, les proportions les plus élevées d’entreprises innovantes au cours de la période 2010–12 ont été relevées en Allemagne (66,9 %; en % du nombre total d’entreprises), au Luxembourg (66,1 %), en Irlande (58,7 %) et en Italie (56,1 %) — voir le graphique 1. Les proportions les plus faibles ont été observées en Bulgarie (27,4 %), en Pologne (23,0 %) et en Roumanie (20,7 %).

Le tableau 1 fournit une analyse des types d’innovation mis en œuvre entre 2010 et 2012, à savoir l’innovation de produit, de procédé, d’organisation et de commercialisation. En ce qui concerne l’UE-28 dans son ensemble, plus d’un quart (27,5 %) des entreprises a signalé des cas d’innovation d’organisation. L’innovation de commercialisation est arrivée en deuxième position: elle est mise en œuvre dans 24,3 % de l’ensemble des entreprises. L’innovation de produit (l’innovation qui englobe les biens ou services nouveaux ou améliorés de façon significative) a été introduite dans 23,7& % des entreprises. Relativement peu d’entreprises (21,4 %) ont mis en œuvre l’innovation de procédé. Il importe de noter qu’il est possible que certaines entreprises aient introduit plusieurs types d’innovation.

En règle générale, les États membres présentant une proportion élevée d’entreprises innovantes ont enregistré des pourcentages plus élevés en ce qui concerne la plupart des types d’innovation. En particulier, les États membres enregistrant un pourcentage élevé d’entreprises pratiquant l’innovation de produit ont également affiché un pourcentage élevé d’entreprises pratiquant l’innovation de procédé, à l’exception notable du Royaume-Uni. En ce qui concerne les types particuliers d’innovation, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Suède, la Finlande et le Luxembourg ont présenté les pourcentages les plus élevés pour ce qui est des entreprises pratiquant l’innovation de produit (ce pourcentage étant pour chacun de ces pays supérieur à 30,0 % de l’ensemble des entreprises). Un pourcentage supérieur d’entreprises a mis en œuvre l’innovation de procédé au Portugal, au Luxembourg, en Belgique et en Italie (une nouvelle fois supérieur à 30,0 %). En ce qui concerne l’introduction de nouvelles méthodes organisationnelles — introduction de nouvelles pratiques ou de nouvelles méthodes en vue d’organiser les procédures, les relations extérieures, les responsabilités professionnelles et le processus décisionnel — les pourcentages les plus élevés ont été signalés pour les entreprises situées au Luxembourg, en Autriche, à Malte, au Royaume-Uni et en France (dans chacun de ces pays, supérieur à 34,0 %). Le pourcentage au Luxembourg était de 46,8 %, considérablement plus élevé que dans tout autre État membre de l’UE. Pour ce qui est de l’innovation de commercialisation, les pourcentages les plus élevés d’entreprises mettant en œuvre ce type d’innovation ont été observés en Grèce, en Irlande et en Allemagne (supérieur à 34,0 % pour chacun de ces pays).

Innovation de procédé

Les innovations de procédé ont été introduites dans un peu plus d’une entreprise sur cinq (21,4 %) au sein de l’UE-28 au cours de la période 2010–12. D’après les données disponibles (voir le tableau 2), la nouveauté ou l’amélioration la plus couramment mise en œuvre par les innovateurs de procédé était liée aux méthodes de fabrication ou de production de biens et de services. Parmi les États membres de l’UE, l’Allemagne, la France, la Lettonie et la Lituanie ont été les figures de proue de ce type spécifique d’innovation de procédé: dans ces États membres, plus de 7 sentreprises sur 10 pratiquant l’innovation de produit ont signalé des innovations liées aux méthodes de fabrication ou de production de biens et de services.

Des activités de soutien aux procédés, nouvelles ou améliorées de façon significative, comme les systèmes d’entretien ou les opérations afférentes aux achats, à la comptabilité ou à l’informatique, ont été mises en œuvre dans près de trois cinquièmes (58,9 %) des entreprises pratiquant l’innovation de procédé au sein de l’UE. Une mise en œuvre moins répandue dans le contexte de l’innovation de procédé est celle relative aux méthodes, nouvelles ou améliorées de façon significative, en matière de logistique, de livraison ou de distribution, pour les inputs, les biens ou les services, dans la mesure où elle a été appliquée par un peu plus d’un tiers (34,9 %) des entreprises pratiquant l’innovation de procédé au sein de l’UE.

Sources d’information

Les entreprises pourraient être encouragées à innover par leur environnement opérationnel, par exemple afin de répondre aux besoins ou aux exigences de leurs clients ou fournisseurs. Cependant, les entreprises peuvent aussi décider de mettre en œuvre des activités d’innovation de leur propre initiative, dans le cadre de stratégies de développement. Dans ce cas, les informations provenant des autres parties prenantes peuvent aussi susciter l’intérêt. En outre, un concept largement répandu dans les débats sur l’innovation est le concept de l’«innovation ouverte»: open innovation (en anglais). Il s’agit de «l’utilisation des idées internes et d’autres entreprises pour développer des opportunités d’affaires». Ce concept est considéré comme étant un élément important du système européen d’innovation qui est prévu.

Lors de l’exercice de collecte des données de 2012, 22 États membres de l’UE ont fourni à Eurostat des données sur les sources d’information utilisées par les entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé. Sur la base de ces données, le graphique 2 montre le degré d’importance accordé par les entreprises à chaque type de source: élevé, moyen, faible et pas utilisé. On peut voir que les informations provenant des fournisseurs d’équipements, de matériels, de composants ou de logiciels sont très utilisées en tant que sources d’information par les entreprises de l’UE: 79,6 % des entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé ont utilisé des informations provenant de leurs fournisseurs entre 2010 et 2012, et un cinquième (20,3 %) des entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé considère cette source comme étant très importante. Le graphique 3 indique que 89 % ou plus des entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé ont utilisé ce type de source à Chypre, en Slovénie, en Grèce et en Roumanie. Les pourcentages les plus faibles ont été signalés par la Pologne, l’Allemagne et l’Espagne, pays où 75 % ou moins des entreprises ont utilisé ce type de source d’information.

L’entreprise et le groupe de l’entreprise ainsi que les clients du secteur privé ont constitué la deuxième et la troisième sources d’information les plus répandues pour les entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé; ces deux catégories ayant été mentionnées par plus de 70 % de ces entreprises au sein de l’UE pour la période 2010–12. Un pourcentage relativement élevé d’entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé a considéré que ces deux sources d’information étaient très importantes.

Moins de deux cinquièmes des entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé (37,9 %) au sein de l’UE ont indiqué avoir utilisé des informations provenant d’universités ou d’autres établissements d’enseignement supérieur entre 2010 et 2012. Toutefois, parmi les États membres, de grandes variations ont été enregistrées en ce qui concerne ce type de source: plus de 60 % des entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé en Autriche et en Finlande, ainsi qu’en Norvège, ont indiqué avoir utilisé des informations provenant d’universités ou d’autres établissements d’enseignement supérieur. Le pourcentage des entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé utilisant des informations provenant des autorités publiques et des instituts de recherche publics ou privés était aussi relativement faible puisque moins de 3 de ces entreprises sur 10 (28,4 %) au sein de l’UE ont utilisé ces sources d’information.

Méthodes visant à maintenir ou à accroître la compétitivité en matière d’innovation de produit et de procédé

Des données relatives aux méthodes visant à maintenir ou à accroître la compétitivité ont été fournies par 21 États membres de l’UE lors de l’exercice de collecte de données 2012. Sur la base des données figurant dans le graphique 4, plus de 6 entreprises sur 10 pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé (61,9& %) au sein de l’UE ont utilisé l’avantage du temps sur leurs concurrents (en d’autres termes, en réduisant le délai entre le lancement et la mise en œuvre de leurs innovations) afin d’améliorer leur compétitivité entre 2010 et 2012. Un peu plus d’un quart (28,5 %) de ces entreprises a considéré que cette méthode était très importante. Un pourcentage similaire (60,6 %) d’entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé a utilisé la complexité des biens ou des services pour maintenir ou accroître leur compétitivité. Moins de la moitié de ces entreprises a considéré cette méthode comme étant très importante. Ces deux méthodes principales (parmi celles faisant l’objet de l’enquête) étaient suivies de près par l’utilisation du secret, qui a été utilisé par un peu plus de la moitié (51,2 %) des entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé au sein de l’UE. Les marques, les brevets, les droits d’auteur et l’enregistrement de dessins semblaient être moins utilisés par les entreprises pratiquant l’innovation de produit et/ou de procédé afin de maintenir ou d’accroître leur compétitivité et un pourcentage relativement faible d’entre elles a considéré que ces méthodes étaient très importantes. Cependant, il convient de faire remarquer que l’utilisation de ces méthodes est plus répandue dans les entreprises exerçant certaines activités et l’étendue de leur utilisation dépend aussi de la taille de l’entreprise. Par exemple, les plus grandes entreprises font une utilisation plus intensive des brevets.

Objectifs et stratégies des entreprises innovantes et non innovantes

Le graphique 5 présente les objectifs considérés comme étant très importants par les entreprises innovantes et non innovantes au sein des 20 États membres de l’UE pour lesquels des données sont disponibles. L’augmentation du chiffre d’affaires a été considérée comme étant un objectif important par 60,0 % des entreprises innovantes entre 2010 et 2012, suivie de la diminution des coûts (55,4 %) et de l’augmentation des marges bénéficiaires (50,8 %). L’augmentation de la part de marché a été mentionnée comme étant un objectif très important par 41,0 % des entreprises innovantes. En ce qui concerne les entreprises non innovantes, le classement était très similaire à celui relatif aux entreprises innovantes. Seule une différence notable a été constatée: le pourcentage d’entreprises non innovantes ayant signalé que l’augmentation du chiffre d’affaires est un objectif très important était légèrement inférieur au pourcentage ayant mentionné la diminution des coûts.

Les entreprises participant à l’enquête ont également été invitées à signaler les stratégies selon un certain niveau d’importance. Les résultats figurant dans le graphique 6 couvrent les 19 États membres de l’UE qui ont fourni des données à ce sujet. La stratégie d’intensification ou d’amélioration de la commercialisation des biens et des services était la stratégie la plus fréquemment citée comme étant très importante entre 2010 et 2012, tant par les entreprises innovantes que par les entreprises non innovantes. Les deux stratégies suivantes les plus répandues et les plus citées comme étant très importantes concernaient le développement de nouveaux marchés, au sein ou en dehors de l’Europe (ces deux stratégies ont été considérées comme étant très importantes par un peu plus d’un quart des entreprises innovantes et non innovantes au sein de l’UE). La stratégie consistant à nouer des alliances avec d’autres entreprises et organismes était la stratégie la moins souvent mentionnée comme étant très importante (parmi les stratégies faisant l’objet de l’enquête) par les entreprises innovantes et non innovantes.

Sources et disponibilité des données

L’enquête communautaire sur l’innovation (CIS) permet de collecter des informations concernant l’innovation de produit et de procédé ainsi que l’innovation d’organisation et de commercialisation. La base juridique de la collecte de ces statistiques est le règlement (CE) n° 995/2012 mettant en œuvre la décision 1608/2003/EC relative à la production et au développement de statistiques communautaires d’innovation. Les innovations reposent sur la mise en œuvre d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé nouveau ou sensiblement amélioré, d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques de l’entreprise, l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures.

Ces innovations peuvent être le fait de l’entreprise innovante elle-même, d’une collaboration entre celle-ci et d’autres entreprises, d’une autre entreprise ou de l’adaptation ou de la modification de procédés initialement développés par d’autres entreprises ou organismes. La simple revente de nouveaux produits et services achetés auprès d’autres entreprises n’est pas considérée comme de l’innovation. Les innovations doivent aussi constituer au moins une nouveauté pour l’entreprise concernée. Dans certains cas, les entreprises innovantes peuvent coopérer avec d’autres parties, qui peuvent se trouver dans d’autres pays ou sur d’autres continents. Les informations collectées dans le cadre de la CIS permettent d’analyser les partenaires en distinguant les partenaires nationaux, les partenaires situés dans d’autres pays européens, aux États-Unis, en Chine, en Inde et dans d’autres pays tiers.

Dans le cadre de l’exercice de collecte de données 2012, un module particulier était axé sur les objectifs des entreprises, sur les stratégies qu’elles utilisaient et sur les obstacles auxquels elles étaient confrontées pour atteindre ces objectifs. Les résultats mettent en lumière les différences qui existent entre les entreprises innovantes et les autres. Les indicateurs disponibles montrent le nombre d’entreprises qui signalent, par exemple, une forte concurrence en matière de prix, des coûts élevés pour accéder à de nouveaux marchés, ou l’absence de financements adaptés comme étant des obstacles très importants ou non pertinents.

Contexte

Eurostat collecte depuis de nombreuses années des statistiques sur l’innovation en vue de répondre aux besoins des décideurs politiques et de la communauté scientifique. Les statistiques fournies sont étroitement liées aux activités politiques de l’Union européenne. Les indicateurs relatifs à l’innovation constituent un outil pour l’élaboration des politiques. Ils aident également à évaluer des initiatives telles que Innovation Union (en anglais) ou l’European Research Area (en anglais) (ERA) dans le cadre de la stratégie Europe 2020 (la stratégie de croissance de l’Union européenne). La recherche et l’innovation constituent l’un des cinq objectifs clés de cette stratégie, les quatre autres étant l’emploi, l’éducation, l’inclusion sociale et la réduction de la pauvreté, ainsi que le climat/l’énergie.

Sept «initiatives phares» fournissent un cadre permettant d’appuyer les priorités de la stratégie Europe 2020 dans les domaines de l’innovation, de l’économie numérique, de l’emploi, de la jeunesse, de la politique industrielle, de la lutte contre la pauvreté et de l’efficacité des ressources.

L’Union de l’innovation poursuit trois objectifs qui sont les suivants:

  • transformer l’Europe en un acteur scientifique d’envergure mondiale;
  • supprimer les obstacles à l’innovation - comme le coût élevé des brevets, la fragmentation des marchés, la lenteur du processus de normalisation et les pénuries de qualifications - qui empêchent actuellement les idées de se concrétiser rapidement en produits et services commercialisables; et
  • révolutionner la manière dont les secteurs public et privé collaborent, notamment dans le cadre de partenariats pour l’innovation entre les institutions européennes, les pouvoirs publics nationaux et régionaux et les entreprises.

Dans ce contexte, l’Union de l’innovation comporte plus de trente points d’action. Le partenariat pour un vieillissement actif et en bonne santé donne une illustration de l’un de ces points d’action, son objectif étant d'«augmenter de deux ans le nombre moyen d’années de vie en bonne santé de tous les Européens». Un autre exemple de point d’action concerne la stimulation de l’innovation en Europe grâce à l’amélioration de l’accès des entreprises innovantes au financement.

Le innovation union scoreboard (en anglais) est un outil permettant d’évaluer les performances en matière d’innovation dans les États membres de l’UE. Il souligne les forces et faiblesses relatives de leurs systèmes de recherche et d’innovation et contribue également au suivi de la mise en œuvre de l’Union de l’innovation. Ce tableau de bord repose sur trois types d’indicateurs et huit dimensions de l’innovation. La CIS fournit six des 25 indicateurs présentés dans le tableau de bord.

Voir aussi

Informations supplémentaires Eurostat

Publications

Principaux tableaux

Enquête communautaire sur l’innovation (t_inn)
Chiffre d’affaires lié à l´innovation (tsdec340)

Base de données

Enquête communautaire sur l’innovation (inn)
Résultats de la première enquête communautaire sur l’innovation «light» - CIS light (inn_cisl)
Résultats de la deuxième enquête communautaire sur l’innovation (CIS2) (inn_cis2)
Résultats de la troisième enquête communautaire sur l’innovation (CIS3) (inn_cis3)
Résultats de la quatrième enquête communautaire sur l’innovation (CIS4) (inn_cis4)
Résultats de l’enquête communautaire sur l’innovation 2006 (CIS2006) (inn_cis5)
Résultats de l’enquête communautaire sur l’innovation 2008 (CIS2008) (inn_cis6)
Résultats de l’enquête communautaire sur l’innovation 2010 (CIS2010) (inn_cis7)
Résultats de l’enquête communautaire sur l’innovation 2012 (CIS2012) (inn_cis8)


Section dédiée

Méthodologie / Métadonnées

Source des données pour les tableaux et graphiques (MS Excel)

Liens externes