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01/11/14

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Discours

Déclaration conjointe du président Barroso et du premier ministre Monti à l'issue de leur rencontre

Le président de la Commission José Manuel Barroso et le premier ministre italien Mario Monti se sont rencontrés mercredi pour parler de la préparation du prochain Conseil européen qui sera consacré à la coordination des politiques économiques, fiscales et de l'emploi dans l'UE en vue de stimuler la croissance et la création d'emplois, sur la base de l'analyse annuelle de la croissance que la Commission a publiée le 28 novembre 2012.

28/02/2013

President Barroso and PM Monti

Ils ont discuté des travaux en cours de la Commission, suite au Conseil européen de décembre, portant sur des dispositions contractuelles visant à accroître la compétitivité par des réformes structurelles, notamment des mécanismes de solidarité permettant d'aider les États membres.
 
Tous deux sont convaincus qu'il est nécessaire de continuer de mener des actions déterminées aux niveaux européen et national pour garantir le retour durable de la confiance au sein de la zone euro. La crise n'est pas encore terminée et les efforts ne doivent pas se relâcher. Cela implique de poursuivre les travaux mutuellement convenus et différenciés en matière de réformes et de consolidation afin de générer de la croissance et des emplois et de renforcer la compétitivité, tout en garantissant la stabilité financière.

L'approche commune comporte également une forte dimension sociale qui se reflète dans diverses politiques et instruments de l'Union européenne (comme le Fonds social européen, la proposition de garantie pour la jeunesse ou la future initiative en faveur de l'emploi des jeunes) qui complètent les mesures nationales visant à protéger les personnes les plus vulnérables contre les pires effets de la crise.

En ce qui concerne la situation économique de l'Italie, la Commission estime que le pays connaît un processus de réforme ambitieux qui, s'il est pleinement mis en œuvre, lui permettra d'augmenter de manière significative son potentiel de croissance. L'Italie a également assaini ses finances publiques, ce qui représente une condition essentielle pour garantir sa croissance.

Le président Barroso a souligné que face à cet enjeu, la Commission demeure résolue à aider l'Italie et tous les autres pays de l'UE.

Le président Barroso s'est dit confiant que l'Italie, qui compte parmi les plus grandes économies européennes et mondiales, assurera les conditions de sa stabilité politique dans l'intérêt de l'Italie et de l'ensemble de l'Europe.

Visite officielle en Irlande

Le président Barroso a rencontré aujourd'hui le premier ministre irlandais Enda Kenny avec lequel il a abordé la situation économique en Europe et le cadre financier pluriannuel (CFP) de l'Union européenne. Le Président et le premier ministre se sont également entretenus avec le président du Parlement européen, Martin Schulz, sur la question du cadre financier pluriannuel.

28/02/2013

© EU

À l'issue des réunions officielles, le président Barroso a exprimé son souhait de voir le Parlement et le Conseil parvenir à une conclusion consensuelle pour travailler sur le prochain budget septennal de l'Union européenne, le cadre financier pluriannuel.

Le président s'est félicité de l'adoption de la proposition de la Commission sur les garanties pour la jeunesse, qui, selon lui, ont constitué un "signal important pour les près de 6 millions de jeunes qui sont au chômage dans l'UE aujourd'hui". Il a également salué les importants progrès accomplis concernant la réforme de la directive sur les exigences de fonds propres, qui doit permettre de garantir que les banques financent elles-mêmes leur avenir, "sans demander l'aide des contribuables".

À Dublin, le président a également pris la parole lors d'une conférence intitulée "The Business of Europe" où il a souligné que la compétitivité était essentielle pour la croissance et la création d'emplois au sein de l'UE.

Au cours de sa visite, le président Barroso a également tenu un débat avec les étudiants de Trinity College au cours duquel il a appelé les jeunes d'Irlande à s'impliquer pleinement dans le débat sur l'avenir de l'UE qui devient de plus en plus important. "Ils profitent d'un choix qu'a fait la génération de leurs parents il y a 40 ans. Ils doivent désormais s'impliquer pour formuler l'opinion de leur génération sur le type d'Europe que nous voulons pour l'avenir", a conclu le président.

Déclaration du président suite aux rencontres officielles

Discours du président lors de la conférence IBEC CEO 2013

Read more on the agreement on a Youth Guarantee

President's speech at the Trinity College Historical Society

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Le nouveau Conseil consultatif des sciences et de la technologie tient sa première réunion

Le Conseil consultatif des sciences et de la technologie examinera les questions liées aux sciences et aux technologies qui couvrent plusieurs domaines politiques et présentent des avantages évidents pour la société européenne. Il décidera des domaines dans lesquels les sciences, la recherche et l'innovation peuvent apporter une contribution précieuse au développement futur de l'Europe.

27/02/2013

© EU

Après s'être réuni avec le tout nouveau Conseil consultatif des sciences et de la technologie mercredi, José Manuel Barroso a souligné la grande importance des sciences et de l'innovation pour la compétitivité européenne, la croissance économique et la création d'emplois.

En tant que groupe indépendant et informel composé d'experts de premier plan dans les domaines des sciences et des technologies, le nouveau conseil guidera le président Barroso sur la façon de créer un environnement propice à l'innovation en façonnant une société européenne qui embrasse les sciences, les technologies et l'ingénierie.

Avec la création de ce conseil, étape qui suit la proposition de la Commission visant à augmenter de manière significative le budget consacré à la recherche et à l'innovation en Europe, le président Barroso a ajouté un nouvel élément en faveur d'une croissance intelligente, durable et inclusive pour l'Europe.

En savoir plus sur la création d'un Conseil consultatif des sciences et de la technologie

Informations sur Mme Anne Glover, conseillère scientifique en chef

Déclaration du président Barroso concernant le décès de l'ancien commissaire Bruce Millan

Le président de la Commission José Manuel Barroso a fait la déclaration suivante le samedi soir:  "C'est avec une grande tristesse que j'ai appris aujourd'hui le décès de l'ancien commissaire britannique chargé de la politique régionale et de la cohésion, Bruce Millan."

25/02/2013

© EU

"Les négociations en cours concernant le cadre financier pluriannuel sont un bon rappel de la reconnaissance que l'Union européenne doit au travail remarquable de Bruce Millan. Il a apporté une contribution majeure en tant que commissaire britannique et c'était un ardent défenseur des avantages que la politique de cohésion peut apporter à toutes les régions de l'Union européenne. J'ai vu dans mon propre pays, le Portugal, les changements positifs qu'il a contribué à créer. Au nom de la Commission européenne, je tiens à exprimer mes condoléances à sa famille."

L'UE et l'Ukraine souhaitent resserrer leurs liens politiques et économiques

L'association politique et l'intégration économique par l'intermédiaire d'un nouvel accord d'association ont constitué les principaux sujets évoqués lors du sommet. Les dirigeants ont également abordé les relations énergétiques, un plan d'action pour la libéralisation du régime des visas et d'autres questions régionales et multilatérales.

25/02/2013

© EU

L'accord d'association signé récemment apportera des avantages concrets tant aux citoyens de l'UE qu'à ceux de l'Ukraine. "Cela améliorera l'accès de l'Ukraine au plus grand marché intérieur du monde et apportera des avantages significatifs en termes d'augmentation des échanges commerciaux, d'investissements et de modernisation de l'économie réelle", a expliqué le président Barroso. Il a ajouté que ce processus nécessitera des réformes profondes, des progrès tangibles et substantiels et des actions déterminées de la part des autorités ukrainiennes.

Lors de la conférence de presse qui s'est tenue à l'issue du sommet, le président Barroso s'est dit satisfait de l'engagement sans équivoque de l'Ukraine à saisir l'occasion de poursuivre des réformes réelles et de défendre les valeurs démocratiques. Il attendait avec intérêt que des mesures concrètes soient prises concernant l'évolution du code électoral, des réformes politiques et économiques globales et des actions décisives sur la question de la justice sélective.

"Nous avons convenu lors du sommet d'un programme d'aide macrofinancière de 610 millions d'euros pour soutenir la balance des paiements de l'Ukraine au cours des années à venir", a déclaré le président. Il s'agit du plus important programme d'aide macrofinancière jamais accordé et il témoigne clairement du soutien de l'UE en faveur de la prospérité de l'Ukraine.

L'UE était représentée au sommet par M. Van Rompuy, président du Conseil européen, et M. Barroso, président de la Commission. L'Ukraine était quand à elle représentée par le président Viktor Ianoukovitch.

Lire points abordés par le président lors de la conférence de presse

En savoir plus sur le sommet UE-Ukraine

Déclaration conjointe lors du 16e sommet UE-Ukraine

Voir la vidéo du sommet

Réaction du président Barroso à l'annonce des résultats de l'élection présidentielle à Chypre

Le président Barroso a félicité chaleureusement Nikos Anastasiades pour son élection à la présidence chypriote.

24/02/2013

President Barroso and Nikos Anastasiades

"Le peuple chypriote a donné à M. Anastasiades un mandat fort pour mettre en œuvre son programme de réforme et faire le nécessaire pour garantir la viabilité budgétaire et financière. J'ai parlé à M. Anastasiades immédiatement après l'annonce du résultat et je lui ai assuré qu'il pouvait compter sur l'engagement continu de la Commission européenne pour aider Chypre à surmonter les défis auxquels elle est confrontée. J'ai également assuré le président élu que nous soutenions totalement les efforts visant à parvenir à un règlement durable concernant la réunification de Chypre. Je souhaite tout le succès possible à Nikos Anastasiades pour son mandat."

Les liens forts qui unissent l'UE et la Norvège bénéficient aux deux parties

Lors de leur réunion vendredi à Bruxelles, le président Barroso et le premier ministre norvégien Jens Stoltenberg ont examiné un certain nombre de questions bilatérales et régionales.

22/02/2013

© EU

Dans le discours qu'il a prononcé à l'issue de la rencontre, le président Barroso a déclaré: "Le premier ministre et moi-même partageons l'analyse selon laquelle nous entretenons des liens très solides, qui constituent un bastion politique et économique dans une période de difficultés économiques entourée d'incertitudes. Ils sont à la source de gains économiques et politiques concrets pour les deux parties. La Norvège bénéficie par exemple de l'accès au plus grand marché intégré du monde: le marché de l'Union européenne."

Il a poursuivi son allocution en ces termes: "Je suis très heureux que la réunion d'aujourd'hui ait confirmé une fois de plus notre engagement mutuel à entretenir notre relation privilégiée. Elle constitue une source de confiance, de stabilité et de prospérité pour les deux parties."

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Réaction du président Barroso au discours sur l'Europe de M. Gauck, le président fédéral allemand

"Je félicite de tout cœur le président fédéral Gauck pour ce discours excellent et honnête sur l'Europe."

22/02/2013

German Federal President Gauck

Le président Barroso partage pleinement l'appel du président fédéral allemand aux citoyens pour qu'ils développent un intérêt, s'impliquent, exploitent les possibilités de l'Europe et débattent de ses perspectives.

"C'est précisément ce que je souhaite voir avant les élections européennes de 2014: un véritable débat de grande envergure sur notre avenir commun. Ma vision d'une fédération démocratique d'États-nations qui promeut efficacement ses intérêts dans le contexte de la mondialisation et qui garantit la liberté, la démocratie, la sécurité et la prospérité de ses citoyens, ne peut être que légitimée par un tel débat."

Déclaration sur la gouvernance économique

Le président Barroso et le vice-président Rehn ont publié une déclaration commune suite à l'accord tripartite d'aujourd'hui sur le paquet législatif relatif à la gouvernance économique dans la zone euro.

20/02/2013

President Barroso and Vice President Rehn © EU

Dans la déclaration commune, ils ont noté que l'accord tripartite d'aujourd'hui constituait un grand pas en avant dans le renforcement de l'Union économique et monétaire.

Une fois la législation adoptée, la Commission a l'intention de prendre des mesures à court terme (dans les 6 à 12 mois) en vue de mettre en place une UEM véritable et approfondie, tel qu'elle figure dans le projet détaillé de la Commission.

Le président Barroso et le vice-président Rehn ont rappelé que la Commission s'était engagée à mettre en avant des idées afin de modifier le traité à temps pour tenir un débat avant les prochaines élections du Parlement européen en 2014.

Lire le communiqué de presse de la Commission sur le paquet législatif, novembre 2011

L'Union africaine est le principal partenaire de l'UE sur le continent africain

Le président Barroso a rencontré Mme Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'Union africaine, pour discuter du renforcement des relations internationales, bilatérales et économiques entre l'UE et l'UA. Ils ont aussi abordé des questions liées à la sécurité et au développement.

20/02/2013

© EU

Après sa rencontre avec Mme Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'Union africaine, le président Barroso a souligné que le renforcement des relations entre l'UE et l'Afrique constituait l'une de ses priorités. Il a salué la détermination du Dr Dlamini-Zuma à s'attaquer à des problèmes tels que l'éducation, la santé, l'agriculture, le commerce, les sciences et les technologies, la jeunesse et l'autonomisation des femmes et a ajouté que la Commission européenne demeurait engagée dans le développement économique et social des pays africains.

"Au cours de la prochaine période financière, le Fonds européen de développement restera considérable, environ 27 milliards d'euros", a déclaré le président Barroso. Le président a rappelé l'importance de l'intégration, parce que "dans le monde au XXIe siècle, nous sommes sûrs que nous pouvons mieux protéger nos intérêts et nos valeurs si nous agissons ensemble", exprimant l'espoir que la proposition de la Commission visant à créer un programme panafricain qui soutiendra l'intégration du continent fasse également partie de l'accord final.

"L'Union européenne doit aller au-delà et promouvoir la croissance en augmentant les échanges commerciaux et les investissements entre les deux Unions", a-t-il déclaré avant d'ajouter qu'il existe de nombreuses complémentarités permettant de faire en sorte que la coopération économique soit un partenariat gagnant-gagnant, tant pour les Africains que pour les Européens.

Dans le même temps, l'Afrique et l'Europe doivent s'appuyer sur une vision commune concernant l'avenir de leurs relations. "Je suis convaincu que le Dr Dlamini-Zuma contribuera à développer cette vision stratégique. Je suis également prêt à y contribuer du côté européen", a déclaré le président, ajoutant que la visite du Collège de la Commission européenne à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, pour rencontrer le Collège de l'UA en avril 2013 sera également l'occasion de lancer les préparatifs du Sommet Afrique-UE de l'an prochain.

Lire la déclaration du président à l'issue de la réunion

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Le Kosovo réalise des avancées progressives

Les progrès du Kosovo, ses relations avec l'UE et la libéralisation du régime des visas ont fait partie des principaux thèmes abordés lors d'une réunion entre le président Barroso et M. Hashim Thaçi, premier ministre du Kosovo.

19/02/2013

Prime Minister Hashim Thaçi and President Barroso © EU

"La visite du premier ministre Thaçi est la preuve que le Kosovo réalise sa perspective européenne et qu'il s'engage de manière constructive sur les questions clés qui détermineront son avenir européen et le bien-être de tous les citoyens", a déclaré le président Barroso dans la déclaration qu'il a faite à la presse à l'issue de la rencontre. Il a souligné que 2013 pourrait être l'occasion d'une décision sur l'ouverture de négociations concernant un accord de stabilisation et d'association, à condition que les progrès requis soient réalisés.

Le président de la Commission a indiqué que des progrès considérables ont déjà été accomplis concernant la réforme de l'administration publique, la protection des minorités et la primauté du droit. Il a souligné que les résultats du prochain dialogue dans le cadre de la réunion entre M. Thaçi et le premier ministre serbe Dačić sont très importants pour les relations de l'UE avec le Kosovo et la Serbie, et a souhaité au premier ministre du courage et de la sagesse pour les jours à venir.

Sur la question de la libéralisation du régime des visas, le président Barroso a souligné que la Commission a présenté la semaine dernière un premier rapport sur les progrès du Kosovo sur la voie de la libéralisation du régime des visas avec les recommandations et a réaffirmé que "nous sommes satisfaits des progrès en matière de législation. Mais le Kosovo doit intensifier ses efforts concernant la mise en œuvre."

"Cette semaine et les mois qui viennent seront cruciaux pour la réalisation d'un programme ambitieux concernant les relations de l'UE avec le Kosovo, fixé par le Conseil", a conclu le président Barroso.

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Il ne peut y avoir d'accord sur le budget pluriannuel sans le Parlement européen

Le président Barroso a insisté sur le fait que la flexibilité constitue l'aspect essentiel du prochain budget pluriannuel (CFP). Il a également exprimé son soutien à l'appel du Parlement européen en faveur d'une clause de révision réelle de l'ensemble du budget pluriannuel.

18/02/2013

EC

Dans le discours d'ouverture qu'il a prononcé lors de la Conférence ouverte des présidents du Parlement européen, il a déclaré: "En effet, comme je l'ai dit aussi lors du Conseil européen, sans une flexibilité adéquate, le CFP tel qu'il a été convenu entre les chefs d'État et de gouvernement, ne peut tout simplement pas fonctionner. La Commission considère qu'un écart de 51,5 milliards d'euros entre les engagements et les versements au titre du prochain CFP n'est acceptable que dans la mesure où nous avons une flexibilité spécifique et maximale pour permettre à l'Union de remplir ses obligations en vertu du traité."

Dans le discours de clôture du débat, le président s'est étendu sur l'importance capitale de la flexibilité: "Si je compare la période actuelle au prochain cadre financier pluriannuel, les chiffres sont éloquents. Pendant les six premières années passées de la période du présent CFP, nous avons alloué en moyenne 122,2 milliards d'euros par an aux paiements effectifs… Pour la période du prochain CFP, avec un plafond global de paiements fixé à 908,4 milliards d'euros, le niveau moyen des paiements peut atteindre 129,7 milliards d'euros. Ce sera 7,5 milliards d'euros de plus chaque année pendant sept ans. Alors, bien sûr, cela dépend désormais en grande partie de solutions appropriées en termes de flexibilité – de flexibilité entre les chapitres, de flexibilité entre les années".

Le président Barroso a également noté et appuyé l'appel du Parlement européen en faveur d'une véritable clause de révision de l'ensemble du budget pluriannuel. "Compte tenu des incertitudes de notre monde et du fait que nous cherchions à accepter un cadre financier pluriannuel pour sept ans, je partage le point de vue qu'une clause de révision réelle sera nécessaire", a-t-il déclaré.

Il a également rappelé la position générale de la Commission sur l'accord conclu par les chefs d'État ou de gouvernement lors du Conseil européen de février. Il a réaffirmé que la Commission aurait évidemment préféré un résultat plus proche de sa proposition initiale, mais qu'elle respecte l'accord conclu à l'unanimité par les 27 chefs d'État ou de gouvernement. La Commission se félicite également que la structure de base de sa proposition, ainsi que des instruments novateurs, aient été préservés. Elle salue aussi la création d'une nouvelle initiative en faveur de l'emploi des jeunes et l'augmentation significative du financement des programmes soutenant la recherche, l'éducation et les petites et moyennes entreprises.

"La Commission jouera pleinement son rôle pour atteindre le meilleur accord possible en faveur des 500 millions de citoyens de l'Union", a conclu le président.

Développer la réflexion stratégique dans l'UE - Tendances mondiales 2030

S'exprimant lors de la conférence de l'ESPAS (Stratégie européenne et système d'analyse politique), le président Barroso a présenté son point de vue sur les grandes tendances auxquelles l'Union européenne et d'autres partenaires stratégiques sont confrontées et a exposé des réponses politiques possibles.

18/02/2013

EC

Dans le discours d'ouverture qu'il a prononcé lors de la conférence ESPAS, le président Barroso a souligné que faire des prévisions ne se limite pas à tenter de savoir ce qui va se passer demain: "C'est une façon de se concentrer sur ce qui importe aujourd'hui. La réflexion prospective est une condition préalable à la planification à long terme."

Le président Barroso a énuméré des exemples de la manière dont le monde évoluera dans les années à venir et a qualifié de simplistes les analyses sans nuances du déclin de l'Occident et de l'ascension des autres régions, ainsi que les analyses qui ne tiennent pas compte de l'ampleur des évolutions.

Selon le président de la Commission, l'enjeu pour l'avenir ne réside pas tant dans les tendances qui se présenteront à nous, mais dans notre capacité politique à les façonner.

L'intégration européenne est un élément de réponse pour répondre aux défis futurs. Et nous continuerons coopérer étroitement avec nos partenaires stratégiques. Nous avons déjà exposé notre vision et une feuille de route sur la manière dont l'Europe peut évoluer au cours des prochaines étapes de l'intégration. Nous avons aussi ouvert le débat sur la trajectoire que notre Union doit prendre à plus long terme avec le projet détaillé pour une union économique et monétaire véritable et approfondie

L'ESPAS nous intègre dans cet effort. La conférence alimentera les travaux en cours visant à élaborer un important rapport ESPAS en 2014, ce qui devrait avoir des répercussions évidentes sur les décisions politiques du prochain cycle institutionnel de l'UE.

Consulter le site officiel du BEPA et regarder la vidéo

Discours d'ouverture

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La Commission manifeste son soutien pour le Mali

"Aujourd’hui j’ai communiqué au Premier Ministre le compromis européen d’organiser une conférence internationale de donateurs la mi-mai en faveur de la reconstruction du Mali," a déclaré le président Barroso après sa rencontre avec M. Django Cissoko lundi soir.

18/02/2013

© EU

"C’est une démonstration de plus de notre compromis et de notre engagement avec la stabilité, l’unité, la démocratie et le développement du Mali. Le peuple Malien peut compter sur l’Europe," a poursuivi le président.

"Depuis l'appel du Président Traoré à l'aide internationale, l'Union européenne, collectivement et individuellement, à travers ses Etats membres, notamment la décisive action militaire française, apporte un soutien sans faille au Mali. J’ai réitéré aujourd’hui au Premier-Ministre Cissoko notre détermination à poursuivre et intensifier ce soutien européen."

L'Union européenne a déjà pris d'importantes décisions pour aider le Mali, notamment:

Lire l'intégralité de la déclaration du président

Conclusions du Conseil affaires étrangères du 18/2 relatives au Mali

Lire plus sur lancement de la mission de formation de l'UE au Mali

Transcript of the interview

All about the State of the Union Address 2012

L'Union européenne et les États-Unis vont entamer des négociations en vue d'un accord de libre-échange transatlantique

"La Commission présentera sans tarder un mandat de négociations aux États membres afin que nous puissions entamer les négociations dès que possible, au cours de la présidence irlandaise du Conseil", a déclaré le président Barroso lors de la conférence de presse qu'il a tenue mercredi après-midi.

13/02/2013

EU and US flag

Au début de sa déclaration, le président Barroso a salué l'engagement du président Obama en faveur de cet objectif commun: "Je me réjouis de travailler en proche collaboration avec lui pour l'atteindre", a-t-il déclaré.

Il a souligné qu'un futur accord entre les deux plus grandes puissances économiques du monde permettra de changer la donne: il instaurera la plus grande zone de libre-échange au monde et en tant que tel, il établira une référence, non seulement pour notre commerce et nos investissements bilatéraux futurs, et notamment sur le plan réglementaire, mais aussi pour l'élaboration de règles commerciales internationales.

Le président Barroso a souligné les avantages que le futur accord apportera en stimulant considérablement l'économie de part et d'autre de l'Atlantique: "Ce sera un accord complet qui ne portera pas uniquement sur les tarifs douaniers, mais qui intégrera les marchés et fera tomber les barrières. On estime que la mise en place de cet accord permettra à l'économie européenne de bénéficier d'une impulsion d'un demi-point de pourcentage de notre PIB, ce qui se traduira par des dizaines de milliards d'euros chaque année et des dizaines de milliers de nouveaux emplois… Et plus important encore: il stimulera nos économies sans coûter un centime au contribuable."

"Plus vite nous commencerons, plus vite nous aboutirons et mettrons en place le plus vaste accord de commerce bilatéral jamais négocié", a conclu le président.

Lire le discours complet du président

Déclaration du président des États-Unis Barack Obama, du président du Conseil européen Herman Van Rompuy et du président de la Commission européenne José Manuel Barroso

Rapport final du groupe de travail de haut niveau sur l'emploi et la croissance

En savoir plus sur le partenariat commercial et économique transatlantique

Lire les remarques du commissaire européen chargé du commerce Karel De Gucht

Voir la vidéo de la déclaration

Le rapport général sur l'activité de l'Union européenne 2012 est disponible en ligne

La Commission européenne a publié aujourd'hui le Rapport général sur l'activité de l'Union européenne 2012 qui présente les mesures prises pour faire face à tous les défis de l'année écoulée.

12/02/2013

© EU

Tout au long de l'année 2012, l'UE et le monde ont été confrontés à une série de défis qui ont exigé des réponses immédiates et durables: de la lutte contre la crise économique à la promotion de la démocratie, de la stabilité et de la prospérité dans le voisinage de l'Union et dans d'autres régions du monde.

Le Rapport général décrit une année riche en événements importants, que ce soit en Europe ou à l'extérieur. L'un des temps forts de l'année a été l'attribution du prix Nobel de la paix à l'Union européenne pour son engagement profond et constant en faveur de la paix et de la primauté du droit depuis sa fondation. L'année 2012 a été également marquée par une solide réponse de l'UE à la crise économique et financière avec la mise en place du mécanisme européen de stabilité permanent (doté d'une capacité d'intervention de 500 milliards d'euros), d'un nouveau traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire (le pacte budgétaire) et de l'accord portant sur la création d'un superviseur bancaire unique qui jette les premières bases d'une union bancaire. L'année a également été marquée par une reprise du débat sur l'avenir de l'Union, sur l'approfondissement de l'union économique et monétaire et sur la façon dont l'UE pourrait évoluer vers une union politique plus approfondie.

Publié tous les ans, le Rapport général sur l'activité de l'Union européenne rend compte des principales initiatives de l'Union au cours de l'année. Il est publié en 22 langues officielles et peut être consulté en ligne (une version sous forme de livre électronique est disponible pour les tablettes et les smart phones).

Déclaration sur l'annonce du Pape Benoît XVI

Le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a pris connaissance avec émotion de l'annonce faite aujourd'hui même par Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, quant à sa démission prochaine.

11/02/2013

Commons

Le Président Barroso exprime tout son respect à l'égard de l'œuvre accomplie par le Pape Benoît XVI et de son soutien inlassable à la défense de valeurs œcuméniques, telles que la paix et la considération accordée aux droits humains. L'esprit de réconciliation qui a animé la réflexion et l'action du Saint Père doit également être salué.

Le Président Barroso garde très présents en mémoire les échanges qu'il a pu avoir avec Sa Sainteté le Pape benoît XVI, en particulier lors d'une audience privée en 2006, qui furent autant d'occasions de partager une certaine vision de l'Europe et du monde, construite autour des idées de paix, de justice et de solidarité.

Conseil européen: Adoption par les chefs d'État ou de gouvernement du budget pluriannuel de l'UE pour 2014-2020

Le président Barroso a déclaré que pour apprécier de manière juste l'accord entre les chefs d'État ou de gouvernement, il convient de reconnaître qu'il n'est pas parfait, mais qu'il constitue une base pour entreprendre des négociations avec le Parlement européen. "J'espère que ces négociations aboutiront", a-t-il déclaré.

08/02/2013

© EU

Le président de la Commission européenne, a souligné que pour que cet accord fonctionne, une grande flexibilité est nécessaire pour permettre son adaptation aux circonstances, par exemple en reportant des dépenses à l'année suivante.

Il a déclaré que, même si les chiffres convenus par les chefs d'État ou de gouvernement sont inférieurs à ce que souhaitait la Commission, «l'accord conclu ce soir peut être un moteur important pour la croissance et la création d'emplois».

Le président a mis l'accent sur plusieurs éléments positifs du nouveau budget pluriannuel.

1. La structure de base de la proposition de la Commission a été préservée, de même que plusieurs instruments innovants, dont le mécanisme pour l'interconnexion en Europe, qui favorise l'investissement dans les domaines des transports, de l'énergie et de l'infrastructure numérique. Le budget de l'UE est ainsi un outil qui stimule la compétitivité et la croissance dans une logique paneuropéenne.

2. Des programmes européens essentiels pour la croissance et l'emploi bénéficieront de moyens plus importants qu'avant, notamment le programme Horizon 2020 pour la recherche et l'innovation, le programme Erasmus pour tous qui facilite les échanges d'étudiants et la formation à l'étranger, et le programme COSME pour les petites et moyennes entreprises.

3. Le budget inclut des éléments importants conçus pour relever les grands défis sociaux d'aujourd'hui, notamment une nouvelle initiative pour l'emploi des jeunes, dont l'objectif est d'agir au niveau européen pour réinsérer les jeunes sur le marché du travail. Le fonds européen d’aide aux plus démunis a également été préservé, de même que l'engagement de l'Europe en faveur de l'aide humanitaire et de l'aide au développement.

Le commerce était également à l'ordre du jour du Conseil européen. M. Barroso se réjouit de ce que le Conseil a adopté des conclusions fortes, qui avalisent le programme ambitieux de la Commission dans ce domaine. «Nous devons progresser dans la conclusion d'accords de libre-échange, car un meilleur accès aux marchés permettrait d'accroître le PIB d'au moins 2 %. [...] La Commission va poursuivre ses efforts pour exploiter tout le potentiel d'un accord de libre-échange transatlantique et intégré. J'espère que le groupe de travail de haut niveau nous recommandera bientôt, ainsi qu'au président Obama, d'entamer des négociations en vue de la conclusion d'un accord commercial transatlantique.»

Enfin, le président Barroso a réaffirmé que les engagements de l'UE à l'égard de ses partenaires au sud de la Méditerranée — les pays du «Printemps arabe» — restaient une priorité. «La nécessité du dialogue est plus forte que jamais. Je suis heureux de constater que le Conseil européen est résolu à continuer de soutenir la transition démocratique dans cette région», a-t-il déclaré.

Lire le discours du président

Voir le discours en vidéo

Lire les conclusions du Conseil européen

Stratégie commerciale de l’UE : saisir les opportunités pdf - 2 MB [2 MB] Deutsch (de) English (en) português (pt)

Le président Barroso écrit au Conseil européen au sujet de la contribution du commerce à la croissance et à l'emploi pdf - 130 KB [130 KB] Deutsch (de) English (en) português (pt)

Lire la contribution de la Commission au débat du Conseil européen de février sur le commerce, la croissance et l'emploi pdf - 764 KB [764 KB] Deutsch (de) English (en) português (pt)

Access both the President's letter and the brochure in other languages

Le président Barroso présente la position de la Commission en prévision du Conseil européen sur le budget de l'UE, le commerce et la politique de voisinage

Dans le discours qu'il a prononcé devant le Parlement européen, le président Barroso a insisté sur l'aspect solidaire du budget pluriannuel de l'UE (CFP) et a appelé les chefs d'État et de gouvernement à ne pas manquer cette occasion d'y recourir pour lutter contre le chômage des jeunes en Europe.

06/02/2013

© EU

Le président a souligné que la crise est loin d'être terminée et que le CFP constitue un élément indispensable de notre réponse à la crise économique et sociale: "Certains États membres n'ont tout simplement pas les moyens de soutenir leurs travailleurs locaux lorsqu'une entreprise décide de délocaliser ses activités. Certains États membres n'ont même pas les moyens de prendre soin des plus démunis. Voulons-nous que ces personnes, voulons-nous que ces sociétés tournent le dos à l'Europe?"

Il en va de même pour les 25 millions de jeunes chômeurs que compte l'Union européenne. "Je veux lancer un appel aux chefs d'État et de gouvernement pour qu'ils ne manquent pas cette occasion de recourir au budget européen pour lutter contre le chômage des jeunes. Nous avons la possibilité de prendre les bonnes décisions, d'offrir à nos jeunes hommes et à nos jeunes femmes la perspective de vivre dans la dignité", a déclaré le président Barroso.

Le président a également souligné qu'il luttera farouchement pour préserver la dimension européenne du budget pluriannuel, notamment pour des initiatives telles qu'Horizon 2020 pour la recherche, le mécanisme pour l'interconnexion en Europe, COSME pour les PME et Erasmus pour tous.

Sur le volet du commerce, le président Barroso a rappelé la contribution essentielle des échanges commerciaux à la reprise économique de l'Europe. En 2012, la demande extérieure a constitué la principale source de croissance de l'économie européenne, soit pratiquement 1 % supplémentaire du PIB de l'UE et environ 30 millions d'emplois qui dépendent des exportations. Il a évoqué les étapes récentes de la Commission dans ce domaine, notamment l'Accord de libre-échange avec la Corée qui a été conclu l'année dernière et l'achèvement des négociations avec Singapour. Les discussions avec le Canada se concluront, espérons-le, dans un proche avenir, les négociations avec le Japon débuteront bientôt et la possibilité d'un tel accord est étudiée de manière approfondie avec les États-Unis. "Si nous voulons en tirer le plus de bénéfices possible… il nous faut être proactifs et ambitieux", a déclaré le président.

Deux ans après le début des soulèvements du "printemps arabe", la situation dans les pays du voisinage méridional de l'UE fera aussi partie des points abordés lors du Conseil européen des 7 et 8 février. Le président Barroso a souligné que la crédibilité de l'UE à l'extérieur dépendra largement de sa capacité à agir avec ses partenaires dans cette région afin de façonner conjointement le voisinage commun.

"Les mouvements de masse dans la région reposaient sur le désir de démocratie et de liberté. Nous continuerons à soutenir ces idéaux, afin d'éviter que des forces extrémistes ne s'approprient les transitions politiques en cours. Nous serons particulièrement attentifs au respect des droits fondamentaux, à savoir les droits des femmes", a-t-il déclaré, rappelant le soutien spécial que l'UE mobilise en faveur de la région depuis 2012.

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Débat avec François Hollande, Président de la République française

"Je fais un appel aux Chefs d'état et de gouvernement qui vont se réunir cette semaine à Bruxelles pour qu'on puisse trouver un compromis qui soit à la mesure de l'ambition que nous avons pour l'Europe" a dit le Président Barroso dans son discours lors du débat en session plénière avec le Président de la République française, François Hollande.

05/02/2013

President Hollande at the European Parliament © EU

Le Président Barroso a rappelé que l'assainissement des finances publiques et les réformes pour la compétitivité sont indispensables, mais insuffisants pour garantir une croissance soutenable. "Nous avons aussi besoin de l'investissement et l'instrument le plus important que nous avons pour l'investissement au niveau européen c'est précisément le budget européen" a-t-il précisé.

Le Président a également remercié la France pour ses efforts à garantir l'intégrité et la stabilité de l'Union économique et monétaire. Sur le plan des économies nationales, il a salué le pays pour ses efforts en matière d'assainissement des comptes publics, de réformes pour la compétitivité, et de lutte contre chômage.

Enfin, le Président Barroso a rendu hommage à la France pour son action au Mali: "En étant aux côtés du peuple du Mali, vous avez garanti que l'Europe était aussi présente, en défendant nos intérêts et nos valeurs, pour montrer que nous avons une mission qui dépasse bien sûr les frontières de l'Europe".

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Le président Barroso écrit au Conseil européen au sujet de la contribution du commerce à la croissance et à l'emploi

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a écrit à ses collègues du Conseil européen en prévision de leur réunion de cette semaine pour souligner le rôle que le commerce peut jouer pour stimuler la croissance et l'emploi au sein de l'Union européenne.

05/02/2013

© EU

Le président a joint à sa lettre un document détaillé qui résume la logique de la politique commerciale de l'UE et l'évolution de l'agenda sur le commerce, et définit les grandes orientations politiques dont l'Union européenne devrait tenir compte pour l'avenir.

"Le commerce est un levier essentiel de notre stratégie visant à stimuler la croissance et l'emploi dans l'Union européenne… À l'avenir, 90 % de la croissance mondiale devrait être générée en dehors de l'Europe", a déclaré le président. "Saisir les opportunités qu'offrent ces sources extérieures de croissance sera essentiel pour le dynamisme et la viabilité de notre économie."

Il a ajouté: "Ce qui est en jeu, ce n'est pas seulement la capacité à conserver ou à accroître les parts de marché, mais c’est aussi la capacité de l'UE à être concurrentielle, à attirer les investissements mondiaux et à s'intégrer aux chaînes de valeur mondiales, et à aider ses citoyens et ses entreprises à saisir les opportunités qui existent dans le monde entier."

Le président a poursuivi en ces termes: "S'il est dans notre intérêt stratégique à long terme de préserver et de renforcer le caractère central du système commercial multilatéral, dans le contexte actuel, nous devons aussi être plus proactifs dans nos relations bilatérales."

Il a cité comme exemple les accords historiques tels que l'accord de libre-échange UE-Corée et les négociations conclues avec Singapour. La Commission prévoit également de conclure prochainement des accords avec le Canada et l'Inde et entamera des négociations avec le Japon et les États-Unis. "Il convient de ne pas sous-estimer l'importance de ces partenaires stratégiques", a-t-il déclaré.

"Même si dans l'ensemble, l'Union européenne se porte bien en termes de commerce mondial, la situation au sein de l'UE diffère d'un État membre à l'autre et entre les secteurs et les régions. Nous devons aborder ces questions dans nos politiques économiques et structurelles, notamment dans le cadre des réformes en cours concernant la compétitivité. Et notre engagement en faveur de l'ouverture des marchés continuera d'être soutenu par notre capacité à agir contre les pratiques commerciales anticoncurrentielles, en ayant recours aux instruments appropriés."

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Lire la contribution de la Commission au débat du Conseil européen de février sur le commerce, la croissance et l'emploi pdf - 764 KB [764 KB] Deutsch (de) English (en) português (pt)

Access both the President's letter and the brochure in other languages

Discussion avec le premier ministre roumain sur le processus de réforme et l'économie

Parmi les principaux sujets que le président Barroso et le premier ministre roumain Victor Ponta ont abordés lundi, citons le dernier rapport d'avancement concernant le mécanisme de coopération et de vérification, adopté par la Commission la semaine dernière, et la situation économique de la Roumanie.

04/02/2013

© EU

Concernant le mécanisme de coopération et de vérification (MCV), le président Barroso a exprimé sa satisfaction concernant les efforts que le premier ministre Ponta a consentis au cours de ces six derniers mois en vue de donner suite aux engagements qu'il a pris en juillet dernier. "Avec une situation politique plus stable - un nouveau gouvernement et un nouveau Parlement - les conditions sont désormais réunies pour faire progresser considérablement le processus de réforme", a déclaré le président. Il a noté que des progrès supplémentaires concernant l'indépendance de la magistrature et la nomination à des postes clés constitueront une étape cruciale pour réussir le processus de réforme. Il a également souligné que les politiciens devraient prêcher par l'exemple en se retirant en cas de jugement remettant en cause leur intégrité ou d'accusations de corruption.

Sur le plan économique, le président Barroso a salué les efforts du gouvernement roumain visant à réduire le déficit, qui devrait être inférieur à 3 % du PIB en 2012. "C'est un véritable exploit, surtout dans un contexte de difficultés économiques et politiques", a souligné le président.

Parmi les autres questions examinées, citons aussi l'adhésion à l'espace Schengen. "Comme vous le savez, la Commission et moi-même soutenons, l'adhésion de la Roumanie à l'espace Schengen", a-t-il affirmé dans sa déclaration à l'issue de la réunion.

Répondant à une question sur la liberté des médias en Roumanie, le président Barroso a souligné en des termes très forts que la liberté de la presse est un principe sacro-saint et que la Commission défendra toujours la liberté et la pluralité des médias en Roumanie et ailleurs. Il s'est également dit préoccupé par les plaintes adressées à la Commission concernant les campagnes orchestrées dans les médias, qui pourraient menacer gravement l'indépendance de la magistrature en Roumanie.

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