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Archive:Statistiques structurelles sur les entreprises au niveau régional

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Données extraites en mars 2016. Données plus récentes: Informations supplémentaires Eurostat, Principaux tableaux et Base de données. Mise à jour prévue de l’article: novembre 2017.

Les cartes peuvent être explorées de manière interactive dans le Eurostat’s Statistical Atlas (voir le user manual (en anglais)).

Le présent article fait partie d’un ensemble d’articles sur les statistiques basé sur l’Annuaire régional publié par Eurostat. Présentées selon la nomenclature des activités NACE, un ensemble de statistiques structurelles sur les entreprises (SSE) décrit la structure et la spécialisation de l'économie marchande dans toutes les régions de l’Union européenne (UE). La seconde moitié de l'article fournit des informations sur les statistiques régionales de la démographie des entreprises, détaillant les taux de création, de survie et de disparition d'entreprises.

Carte 1: Part de l'emploi de l'économie industrielle (sections NACE B–E), par région NUTS 2, 2013 (1)
(en % de l'économie marchande non financière)
Source: Eurostat (sbs_r_nuts06_r2) et (sbs_na_sca_r2)
Carte 2: Part de l'emploi de l'économie industrielle (sections NACE G–N et division 95, à l’exclusion de la section K), par région NUTS 2, 2013 (1)
(en % de l'économie marchande non financière)
Source: Eurostat (sbs_r_nuts06_r2) et (sbs_na_sca_r2)
Tableau 1: Part moyenne de l’emploi de l’économie marchande non financière et des régions les plus spécialisées, par activité et par région NUTS 2 (1)
(en %, part de l’emploi de l’économie marchande non financière)
Source: Eurostat (sbs_r_nuts06_r2)
Graphique 1: Spécialisation régionale au sein de l'économie manufacturière de l'UE-28 et de la Norvège (section C de la NACE), par région NUTS 2, 2013 (1)
(en %, part de l’emploi de l’économie marchande non financière régionale)
Source: Eurostat (sbs_r_nuts06_r2) et (sbs_na_sca_r2)
Graphique 2: Spécialisation régionale au sein de l’économie des services non-financiers de l'UE-28 et de la Norvège (sections NACE G–N et division 95, à l’exclusion de la section K), par région NUTS 2, 2013 (1)
(en %, part de l’emploi de l’économie marchande non financière régionale)
Source: Eurostat (sbs_r_nuts06_r2) et (sbs_na_sca_r2)
Carte 3: Taux de création d’entreprises dans l’économie marchande, par région NUTS 2, 2013 (1)
(en % d’entreprises actives)
Source: Eurostat (bd_size_r3) et (bd_9bd_sz_cl_r2)
Carte 4: Taux de disparition d’entreprises dans l’économie marchande, par région NUTS 2, 2012 (1)
(en % d’entreprises actives)
Source: Eurostat (bd_size_r3) et (bd_9bd_sz_cl_r2)
Carte 5: Taux de survie à trois ans des entreprises de l'économie marchande, par région NUTS 2, 2013 (1)
(en % des entreprises récemment créées en 2010 ayant survécu jusqu’en 2013)
Source: Eurostat (bd_size_r3) et (bd_9bd_sz_cl_r2)

Principaux résultats statistiques

Tendances des spécialisations au sein de l’économie marchande non financière

Les statistiques structurelles sur les entreprises (SSE) couvrent les secteurs de l’industrie, de la construction et des services non financiers, collectivement désignés sous le nom d’économie marchande non financière, reprises ici comme correspondant aux sections B à J et L à N, et à la division 95.

Les SSE peuvent être analysées à un niveau sectoriel très détaillé (plusieurs centaines d’activités économiques), par classe de taille des entreprises et, comme ici, par région. Ces statistiques fournissent des informations sur les économies marchandes régionales, assorties de données harmonisées pour le nombre d’unités locales et de personnes occupées, ainsi que la valeur monétaire des rémunérations et des salaires, et les investissements.

L’analyse des SSE régionales présentée dans cet article est exclusivement fondée sur le nombre de personnes occupées. Si les SSE en matière de valeur ajoutée ne sont pas collectées à l’échelle régionale, ces informations sont disponibles dans les comptes régionaux (bien que le niveau de détail de l'activité ne soit pas aussi précis).

Près de 133 millions de personnes étaient occupées dans l’économie marchande non financière de l’UE-28

Selon des estimations réalisées à l’aide des SSE à l’échelle nationale, environ 22,6 millions d’entreprises étaient actives dans l’économie marchande non financière de l’UE-28 en 2013. Ensemble, ces entreprises ont généré 6 235 milliards d’euros de valeur ajoutée brute et occupaient environ 133 millions de personnes.

Si certaines activités – telles que la vente au détail – sont présentes dans toutes les régions, nombre d’autres affichent des niveaux de concentration très différents; souvent, quelques régions seulement affichent un niveau de spécialisation particulièrement élevé. Le pourcentage d’une activité spécifique de la NACE au sein de l’économie marchande non financière permet de déterminer quelles régions ont les niveaux de spécialisation les plus élevés ou les plus faibles, indépendamment de la taille des régions ou de l’importance des activités concernées. Ces caractéristiques sont présentées pour l’industrie (sections B à E de la NACE) et les services non financiers (sections G à J et L à N, et division 95) sur les cartes 1 et 2.

Les raisons de cette spécialisation, qui sont variées, incluent: la présence de ressources naturelles (par exemple pour l’exploitation de mines ou de carrières, ou pour la filière du bois); l’accès à des employés qualifiés (par exemple pour la recherche et le développement scientifiques); le niveau des coûts de production (par exemple les rémunérations et les autres coûts liés à la main-d’œuvre, ou le coût et la disponibilité d’autres intrants); la disponibilité d’infrastructures appropriées (par exemple les transports et les télécommunications); les conditions climatiques et topographiques (particulièrement importantes en ce qui concerne l’activité touristique); la proximité des marchés ou l’accès à ceux-ci; et les contraintes législatives. Tous ces facteurs peuvent avoir une influence sur les importantes disparités qui existent entre les régions de l’Union en ce qui concerne le poids des différentes activités au sein de leurs économies marchandes respectives.

Le secteur industriel représentait près d’un quart de l'emploi de l’économie marchande non financière au sein de l’Union

Dans l’ensemble de l’UE-28, les activités industrielles (sections B à E de la NACE) représentaient un peu moins d’un quart (24,9 %) de l'emploi total dans l’économie marchande non financière en 2012. La carte 1 indique une division est-ouest assez claire concernant la contribution relative des activités industrielles à l’emploi dans l’économie marchande non financière en 2013, l’industrie représentant généralement une part de l’emploi importante dans les régions situées à l’extrémité est.

PLEINS FEUX SUR LES RÉGIONS

Severovýchod, République tchèque

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L'emploi dans l'industrie représentait 48,2 % de l'emploi dans l'économie marchande non financière dans la région tchèque de Severovýchod en 2013, le secteur de la fabrication de véhicules automobiles, de remorques et de semi-remorques constituant le plus grand employeur industriel – il s’agissait du pourcentage le plus élevé d'emploi dans l'industrie parmi toutes les régions de niveau NUTS 2 dans l’Union européenne.

©: Karelj

En 2013, l'emploi dans l'industrie représentait au moins 35 % de l’emploi dans l’économie marchande non financière dans 47 régions de niveau NUTS 2 (comme le montre la teinte de bleu la plus foncée sur la carte 1). Le poids du secteur industriel dans l'emploi de l’économie marchande non financière était essentiellement concentré dans un ensemble de régions s’étendant de la Bulgarie à la Hongrie, en passant par la Roumaine, avant de se diviser pour couvrir la Slovénie et le nord de l’Italie au sud, et la Slovaquie, la République tchèque et la Pologne au nord. Étaient également couvertes une région d'Allemagne (niveau NUTS 1) et une région d'Autriche, ainsi qu'une seule région d'Espagne, de Finlande et de Suède.

Le niveau relativement élevé de spécialisation dans les activités industrielles des régions orientales de l’Union peut refléter, dans une certaine mesure, les coûts relativement faibles de la main-d’œuvre, la délocalisation et les stratégies d’investissements étrangers directs, ainsi que la richesse des ressources naturelles. En revanche, le secteur industriel des économies allemande et autrichienne se caractérise souvent par une ingénierie, fabriquant des produits qui rencontrent un succès particulier sur les marchés d’exportation (par exemple, la production de machines et d’équipement électrique).

En examinant de plus près les régions de niveau NUTS 2, il apparaît que l'emploi dans l'industrie représentait 48,2 % de l'emploi dans l'économie marchande non financière dans la région tchèque de Severovýchod en 2013, le secteur de la fabrication de véhicules automobiles, de remorques et de semi-remorques constituant le plus grand employeur industriel. Le secteur industriel représentait également plus de 45 % de l'emploi dans l'économie marchande non financière dans la région roumaine de Vest, dans une autre région tchèque (Strední Morava), dans deux régions bulgares (Severozapaden et Severen tsentralen) et dans la région hongroise de Közép-Dunántúl. En dehors de ces régions de l'est de l'Union européenne, la région du centre de l'Italie, Marche (qui était la région la plus spécialisée de l'Union dans l’industrie du cuir et de la chaussure) a enregistré la plus grande proportion de l'emploi dans l'économie marchande non financière occupée dans le secteur industriel (39,3 %).

Les régions de l'Union affichant les parts d'emploi les plus faibles dans les activités industrielles sont présentées dans la teinte de bleu la plus claire sur la carte 1: dans ces régions, les activités industrielles représentaient moins de 15 % de l'emploi dans l’économie marchande non-financière. Parmi ces 50 régions figuraient les régions abritant la capitale de la moitié des États membres de l'Union européenne, la région de la capitale norvégienne a également enregistré une part inférieure à 15 %. La plus faible proportion de toutes les régions était celle affichée dans l'Inner London – West, avec 1,6 %.

Près de deux personnes sur trois travaillant dans l'économie marchande non financière de l'Union étaient occupées dans le secteur des services non financiers

Les services non financiers représentaient près de deux tiers (65,6 %) de l'emploi dans l’économie marchande non financière de l’UE-28 en 2012. La carte 2 indique que les forces de travail les plus fortement orientées vers les services étaient généralement regroupées dans les grands centres urbains et en particulier les régions abritant une capitale. Parallèlement, la carte 2 révèle une autre tendance: la part relativement élevée de l'emploi dans le secteur des services non financiers dans plusieurs régions qualifiées de destinations touristiques.

L’importance relative la plus grande de l'emploi dans les services non financiers a été enregistrée dans la région d’Inner London

Dans la région abritant la capitale du Royaume-Uni – les régions de l'ouest et de l'est d’Inner London – les services non financiers représentaient 95,4 % et 92,2 % de l'emploi dans l'économie marchande non financière. Inner London – West était la région de l’Union la plus spécialisée dans la production multimédia, les activités immobilières, les activités juridiques et comptables, les activités des sièges sociaux, ainsi que la publicité et les études de marché. Il convient de souligner qu’étant donné que les deux régions d’Inner London comptent parmi les principaux centres financiers du monde, celles-ci seraient encore plus orientées vers les services si ces données couvraient les services financiers.

Dans 15 autres régions abritant une capitale, la proportion de l’emploi dans les services non financiers s’élevait au moins à 75 % (comme le montre la teinte de bleu la plus foncée sur la carte 2). Cette part atteignait au moins 80 % dans les régions de capitale suivantes: Southern and Eastern (Irlande; données de 2012), l’Área Metropolitana de Lisboa (Portugal), la Comunidad de Madrid (Espagne), et Noord-Holland (Pays-Bas), ainsi qu’Oslo og Akershus (Norvège). Il convient de noter que les données relatives à la Région de Bruxelles-Capitale/Brussels Hoofdstedelijk Gewest (Belgique), Praha (République tchèque), Berlin (Allemagne; niveau NUTS 1) et Wien (Autriche) sont confidentielles et qu’en tant que telles, leur valeur précise ne peut être divulguée, même si les services non financiers occupaient manifestement au moins trois quarts de l'emploi dans leur économie marchande non financière. Les autres régions dans lesquelles la proportion de l’emploi dans les services non financiers atteignait ou dépassait 80 % étaient les régions néerlandaises d'Utrecht et de Flevoland, six régions britanniques dans le sud-est de l'Angleterre, y compris les trois régions d’Outer London, et les destinations touristiques d’Ionia Nisia et Notio Aigaio (Grèce) et des Canarias (Espagne).

En 2013, les services non financiers représentaient moins de la moitié de l'emploi de l’économie marchande non financière dans 22 régions de Bulgarie, de Roumanie, de Slovénie, de Hongrie, de Slovaquie, de République tchèque et de Pologne; les plus faibles proportions (en dessous de 44 %) étant constatées dans les régions tchèques de Severozápad, Strední Morava et Severovýchod.

Étendue de la spécialisation et mesures de concentration

Le tableau 1 présente une analyse plus détaillée des activités au niveau des divisions de la NACE. Il indique la part médiane et la part moyenne pour chaque division de la NACE dans l'emploi de l’économie marchande non financière, calculées sur l'ensemble des régions de niveau 2 de l'Union (sauf l'Irlande et la Croatie) et de la Norvège. Les deux dernières colonnes du tableau indiquent quelle région était la plus spécialisée, en termes de parts de l'emploi dans le total de l’économie marchande non financière. Il convient de noter que certaines données sont confidentielles, bien que les noms des régions enregistrant les parts les plus élevées (et non leurs valeurs) soient présentés.

Les régions de Śląskie et de North Eastern Scotland étaient spécialisées dans l’extraction de combustibles fossiles

Les activités extractives de minéraux énergétiques et de minerais métalliques ont tendance à être très concentrées en raison de la localisation géographique des gisements et, par conséquent, seules quelques régions étaient très spécialisées dans ces activités. Ainsi, une poignée de régions peuvent représenter une proportion relativement importante de l’emploi sectoriel dans certaines de ces activités. Les exemples les plus remarquables incluent l’extraction de houille et de lignite dans la région de Śląskie (Pologne) ou l’extraction de pétrole brut et de gaz naturel le long des côtes de la région de North Eastern Scotland (Royaume-Uni).

Les régions nordiques et baltes affichaient un niveau relativement élevé de spécialisation dans les activités de la filière du bois

Les activités manufacturières qui incluent les premières étapes de la transformation de produits issus de l’agriculture, de la pêche ou de la sylviculture tendent à être concentrées dans les régions proches de la source des matières premières utilisées. La région la plus spécialisée dans l’industrie alimentaire (division 10 de la NACE) était située dans la zone rurale et côtière de Bretagne (nord-ouest de la France). Les régions nordiques et baltes très boisées et montagneuses comptaient parmi les régions les plus spécialisées dans le travail du bois et la fabrication d’articles en bois (division 16 de la NACE) et dans l’industrie connexe du papier et des produits en papier (division 17 de la NACE).

Des régions allemandes et belges spécialisées dans la production de produits chimiques et pharmaceutiques

Plusieurs régions d’Allemagne et de Belgique étaient relativement spécialisées dans la production de produits chimiques et pharmaceutiques, la région de Rheinhessen-Pfalz étant la plus spécialisée dans la fabrication de produits chimiques et la région Prov. Brabant Wallon étant la plus spécialisée dans les produits et préparations pharmaceutiques. Le niveau le plus élevé de spécialisation régionale en ce qui concerne la fabrication de caoutchouc et de plastiques a été observé dans la région française d’Auvergne, ces activités étant concentrées à Clermont-Ferrand.

Les régions insulaires et les régions abritant une capitale figuraient parmi les plus spécialisées dans les services de transports

Les services de transports sont influencés par la localisation, le transport par eau (division 50 de la NACE) étant naturellement bien développé dans les régions côtières et les îles tandis que les transports aériens (division 51 de la NACE) sont généralement importants dans les régions situées à proximité de grandes villes, mais également dans certaines régions insulaires (en particulier si leurs activités sont axées sur le tourisme). La petite région insulaire d’Åland (Finlande) est un centre assurant les services de liaisons par ferry entre la Suède et la Finlande, ainsi que d’autres liaisons dans la mer baltique — elle était très spécialisée dans le transport par eau, qui représentait 31,8 % du de l'emploi total dans l’économie marchande non financière de la région en 2013. L’Outer London – West et North West était la région la plus spécialisée dans le transport aérien, celle-ci accueillant l'aéroport de Londres Heathrow.

Les destinations de vacances traditionnelles comptent parmi les régions les plus spécialisées dans les services d’hébergement

Les régions traditionnellement associées au tourisme, par exemple de nombreuses régions de Grèce, d'Italie, du Portugal et d'Espagne, étaient les plus spécialisées dans les services d’hébergement (division 55 de la NACE) et les activités liées à la restauration (division 56 de la NACE). La région grecque d’Ionia Nisia (qui comprend, entre autres, les îles de Corfu, Zakynthos et Kefalonia) affichait la part la plus élevée de l'emploi dans l’économie marchande non financière occupée dans les activités d’hébergement et de restauration.

Les régions abritant une capitale étaient souvent spécialisées dans les services d'information et de communication, ainsi que dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques, et les activités de services administratifs et de soutien

Les régions abritant une capitale étaient les régions les plus spécialisées dans bon nombre de services d'information et de communication, ainsi que de services d'affaires. Comme mentionné précédemment, Inner London – West était la région de l’Union la plus spécialisée dans la production multimédia, les activités immobilières, les activités juridiques et comptables, les activités des sièges sociaux, ainsi que la publicité et les études de marché. Pour ce qui est des autres divisions des services d'information et de communication, ainsi que des services d'affaires, les régions les plus spécialisées comprenaient les régions abritant la capitale de la Belgique, de la République tchèque, de l'Autriche, du Portugal et de la Roumanie.

Les graphiques 1 et 2 donnent un aperçu de l’importance relative des différentes activités économiques au niveau des divisions de la NACE dans la main-d’œuvre de l’économie marchande non financière: le graphique 1 concerne les divisions manufacturières et le graphique 2 porte sur les divisions des services non-financiers. Pour chaque activité, les lignes horizontales indiquent la fourchette entre la région présentant la plus faible part de la main-d’œuvre de l’économie marchande non financière dans cette activité et la région présentant la part la plus élevée. La région affichant la part la plus élevée est aussi indiquée dans le graphique. Les valeurs extrêmes des parts les plus élevées et les plus faibles pouvant être influencées par une seule région, la case colorée montre une fourchette plus étroite qui couvre la moitié des régions (appelée «intervalle interquartile»), avec un quart de toutes les régions présentant une part plus élevée de leur emploi affectée à cette activité et un quart des régions affichant une part inférieure. La barre centrale dans la case colorée indique la valeur de la région médiane. Les activités sont classées du secteur employeur le plus important – la fabrication de produits alimentaires dans le graphique 1 et le commerce de détail dans le graphique 2 – au moins important – la fabrication de produits du tabac et le transport aérien.

L’une des particularités du graphique 1 est qu'il présente diverses divisions manufacturières pour lesquelles la valeur de la région la plus spécialisée est plusieurs fois supérieure à la valeur médiane, alors que pour les divisions de services non financiers, ce constat est moins courant, hormis les cas spécifiques du transport aérien et par eau.

En examinant plus en détail le graphique 1, on observe que pour quelques activités, l’intervalle entre la plus grande et la plus petite valeur est large et qu’il en est de même pour l’intervalle interquartile (la largeur de l’encadré dans le graphique): par exemple, la fabrication de véhicules automobiles, remorques et semi-remorques; de machines et équipements non classés ailleurs; de caoutchouc et matières plastiques; d’articles d’habillement; de produits alimentaires; de produits métallurgiques. Cela indique que l’intervalle de parts d’emploi est relativement vaste dans un grand nombre de régions, en montrant les activités pour lesquelles le niveau de spécialisation est très diversifié. En revanche, les activités pour lesquelles l’intervalle interquartile est réduit – telles que l'imprimerie et la reproduction d’enregistrements – présentent une part relativement similaire d'emploi dans l’économie marchande non financière dans un grand nombre de régions, ce qui indique que de nombreuses régions ne sont pas spécialisées ou pas particulièrement spécialisées dans ces activités.

La distribution de l'emploi pour les grands services de base, comme le secteur automobile, le commerce de gros et le commerce de détail, qui s'adressent généralement à des clients plus locaux, était relativement limitée, tant en termes de rapport entre les valeurs maximales et médianes qu’en termes de largeur de l’intervalle interquartile: pour ces trois activités commerciales, le rapport entre le troisième quartile (l'extrémité droite de l’encadré) et le premier quartile (l'extrémité gauche de l’encadré), était de 1,4 : 1, c’est-à-dire plus réduit que pour tout autre service non financier. Les deux divisions des services d'hébergement et des services de restauration affichaient également une spécialisation régionale relativement faible.

Pour les activités de transport et de stockage, le degré de spécialisation varie grandement entre les activités. Un nombre relativement restreint de régions ont tendance à être spécialisées dans les activités de transport aérien et par eau, ce qui donne lieu à des ratios particulièrement élevés entre la valeur maximale et la valeur médiane, ainsi qu’entre les troisième et premier quartiles (l'intervalle interquartile). En revanche, la spécialisation régionale est beaucoup moins importante dans les transports terrestres (et le transport par conduites). De même, dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques, la spécialisation régionale était plus importante dans les activités de recherche et de développement scientifiques que dans les activités d'architecture et d'ingénierie et les services d'essais et d'analyses techniques, ou dans les activités juridiques et comptables.

Démographie des entreprises: créations, disparitions et survie

Les statistiques sur la démographie des entreprises décrivent les caractéristiques des entreprises au sein de la population des entreprises: ces données couvrent, entre autres, la création de nouvelles entreprises, la croissance et la survie des entreprises existantes (en prêtant tout particulièrement attention à leur incidence en matière d’emploi), et la disparition d’entreprises. Ces indicateurs peuvent fournir des informations importantes sur la dynamique des entreprises, en ce que les nouvelles entreprises et les entreprises à croissance rapide sont souvent des précurseurs qui réalisent des gains d’efficacité et améliorent la compétitivité générale d’une économie, tandis que des taux de disparition relativement élevés peuvent indiquer que des activités économiques ne sont plus rentables.

Les statistiques présentées dans cette section couvrent l’industrie, la construction et les services, à l’exception des holdings (sections B à S de la NACE, sauf le groupe 64.2) Les statistiques sur la démographie des entreprises ne sont pas disponibles pour la Grèce.

Taux de création d’entreprises relativement élevés en Lituanie et en Roumanie

Le taux de création d’entreprises mesure le nombre de nouvelles entreprises par rapport à la population totale d’entreprises actives. Pour 2013, on estime que le taux de création de nouvelles entreprises dans l’économie marchande de l’Union européenne se situait juste en dessous de 10 %, mais il était considérablement plus élevé en Lituanie (une seule région à ce niveau d'analyse) où il a atteint 23,6 % et dans les huit régions roumaines où il se situait entre 20,9 % et 24,5 %; le taux de création d’entreprises était également élevé en Turquie (seules les données nationales sont disponibles pour 2011) à 23,3 %. Des taux de création d’entreprises de 11 % ou plus (la teinte de bleu la plus foncée sur la carte 3) ont également été enregistrés pour toutes les régions portugaises, trois régions bulgares, la région de la capitale danoise et les deux autres États membres baltes; seules des données nationales sont disponibles pour certains États membres de l'Union, et parmi ceux-ci, la Pologne, la Slovénie et le Royaume-Uni affichaient également un taux de création d’entreprises de 11 % ou plus.

Les plus faibles taux de création d’entreprises (moins de 8 %, représentés par la teinte de bleu la plus claire sur la carte 3) ont été enregistrés dans 16 régions italiennes (dont certaines étaient des régions de niveau NUTS 1), cinq régions tchèques, trois régions espagnoles et deux régions hongroises, ainsi qu’à Chypre et à Malte (qui constituent une seule région à ce niveau de détail). De faibles niveaux de taux de création d’entreprises ont également été constatés en Belgique, en Allemagne, en Irlande, en Finlande et en Suède, pour lesquelles seules des données nationales sont disponibles.

Les statistiques sur la démographie des entreprises au niveau national peuvent dissimuler d’importants écarts entre les régions. Parmi les États membres multirégionaux de l’Union pour lesquels des données régionales sont disponibles, les plus grands écarts entre les taux de création d’entreprises les plus élevés et les moins élevés ont été recensés en Italie, allant de 9,5 % enregistré en Campanie à 5,0 % en Valle d'Aosta/Vallée d'Aoste.

Les régions abritant les capitales ont souvent enregistré les taux de création d’entreprises les plus élevés

En 2013, le taux de création d’entreprises dans les régions abritant les capitales étaient souvent plus élevés que la moyenne. Ces données peuvent être le reflet de toute une série de facteurs. Par exemple, les régions abritant les capitales offrent généralement le plus grand marché potentiel (mais aussi le plus grand nombre de concurrents). Elles se caractérisent aussi par une population active hautement qualifiée et les études montrent que les diplômés sont davantage prédisposés à lancer une nouvelle entreprise. Ces régions présentent également une forte proportion d’entreprises de services (pour lesquelles les barrières à l’entrée sont souvent très réduites).

En Bulgarie, en République tchèque, au Danemark, en Croatie et en Slovaquie, les taux de création d’entreprises les plus élevés ont été enregistrés dans la région de la capitale, tandis qu'en Italie, la région de la capitale avait le deuxième taux le plus élevé et au Portugal le troisième taux le plus élevé. Les deux exceptions à cette situation étaient l'Espagne et la Roumanie, étant donné que les taux de création d’entreprises dans les régions de leur capitale étaient faibles par rapport à leurs autres régions.

Toutes les régions portugaises et hongroises affichaient des taux de disparition d’entreprises de 12 % ou plus en 2012

Dans l’Union, le taux de disparition d’entreprises dans l’industrie, la construction et les services, à l’exception des sociétés holding est estimé à environ 9 % pour 2012. Parmi les régions de niveau NUTS 2 de l'Union européenne, les taux de disparition d’entreprises les plus élevés ont été enregistrés dans trois régions portugaises: les régions autonomes des Açores (20,2 %), de Madeira (19,9 %) et l’Área Metropolitana de Lisboa (19,7 %). Au total, le taux de disparition d’entreprises était d'au moins 12 % dans 25 régions (comme le montre la teinte de bleu la plus foncée sur la carte 4) en 2012. Parmi celles-ci figuraient les quatre régions portugaises restantes, les sept régions hongroises, trois des quatre régions slovaques, la moitié des huit régions roumaines, une région de Bulgarie et une de Danemark, ainsi que la Lettonie et la Lituanie (qui constituent chacune une seule région à ce niveau de détail).

Les plus faibles taux de disparition d’entreprises, de loin, ont été enregistrés en Belgique (seules les données nationales sont disponibles) et à Malte (qui constitue une seule région à ce niveau de détail), où ils étaient respectivement de 2,4 % et 2,8 %. Un total de 13 régions italiennes (dont certaines étaient des régions de niveau NUTS 1) et une région espagnole affichaient des taux de disparition d'entreprise inférieurs à 8 % (la teinte de bleu la plus claire sur la carte 4), au même titre que le Luxembourg (qui constitue une seule région à ce niveau de détail), ainsi que la France, l'Autriche et la Finlande pour lesquelles seules les données nationales sont disponibles. Un faible taux de disparition d’entreprises a également été enregistré en Norvège (seules les données nationales sont disponibles).

Solde net des entrées et sorties d’entreprises: régions présentant des taux de création et de disparition d’entreprises relativement élevés

Plusieurs des régions ayant enregistré des taux de création d’entreprises relativement élevés affichaient également des taux de disparition d’entreprises relativement importants. Ce n’est peut-être pas surprenant, étant donné que les entreprises dynamiques et innovantes qui pénètrent un marché sont susceptibles d’en faire sortir des opérateurs. Des taux de création et de disparition d’entreprises relativement élevés ont été observés dans toutes les régions portugaises et dans la région de Severoiztochen dans le nord-est de la Bulgarie, où les taux de disparition d’entreprises étaient plus élevés que les taux de création d'entreprises. Dans la moitié des régions roumaines, la région de la capitale danoise, ainsi qu'en Lettonie et en Lituanie (qui constituent une seule région à ce niveau de détail), les taux de création d’entreprises étaient plus élevés que les taux de disparition d'entreprises.

Des taux élevés de survie à trois ans en Roumanie, en Suède et en Belgique

L'un des domaines d'intérêt des données relatives à la démographie des entreprises est de fournir des informations sur le cycle de vie des entreprises récemment créées, en particulier sur leur capacité à survivre et potentiellement à se développer afin de pouvoir proposer des emplois. La carte 5 présente les taux de survie à trois ans et montre la proportion d’entreprises créées en 2010 qui ont survécu jusqu'en 2013.

PLEINS FEUX SUR LES RÉGIONS

Centru, Roumanie

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En 2013, le taux de survie à trois ans des entreprises de l’Union récemment créées dans l'économie marchande était d'environ 55 %, en d'autres termes, un peu plus de la moitié des entreprises créées en 2010 ont survécu jusqu’en 2013. La région roumaine de Centru affichait un taux de survie à trois ans plus élevé (77,3 %), mais il est important de noter que les dernières données la concernant portent sur la période 2008-2011.

©: BerndGehrmann sur le Wikipédia en allemand

Le taux de survie à trois ans des entreprises de l’Union récemment créées dans l'économie marchande est estimé à environ 55 %, en d'autres termes, un peu plus de la moitié des entreprises créées en 2010 ont survécu jusqu’en 2013. La Suède et la Belgique (seules les données nationales sont disponibles) affichaient des taux élevés de survie à trois ans, juste en dessous de 75 %. Neuf régions italiennes, la région de la capitale tchèque, Chypre et le Luxembourg (qui constituent chacun une seule région à ce niveau de détail), ainsi que l’Irlande, les Pays-Bas, l'Autriche et la Slovénie (seules les données nationales sont disponibles) constituaient d'autres régions où les taux de survie à trois ans étaient d’au moins 60 % (et donc représentées dans la teinte de bleu la plus foncée sur la carte 5). Toutes les régions de Roumanie ont également enregistré des taux relativement élevés de survie, bien que les dernières données disponibles les concernant couvrent la période 2008-2011.

Les sept régions du Portugal et de la Hongrie, sept régions (sur 19) d'Espagne, une région de Bulgarie, la Lettonie et la Lituanie (qui constituent chacune une seule région à ce niveau de détail) ainsi que la Finlande (seules les données nationales sont disponibles) affichaient les plus faibles taux de survie à trois ans, c'est-à-dire où moins de la moitié des entreprises créées en 2010 avaient survécu jusqu'en 2013 (représentées par la teinte de bleu la plus claire sur la carte 5).

Sources et disponibilité des données

Statistiques structurelles sur les entreprises

Le règlement (CE) nº 295/2008 relatif aux SSE (refonte) et ses règlements d’exécution constituent le fondement juridique de la collecte annuelle des SSE. Les statistiques régionales sont compilées pour les rémunérations et les salaires, ainsi que pour le nombre de personnes employées. Elles sont publiées par section et division de la NACE et par région de niveau NUTS 2. Il convient de souligner que les statistiques croates sont actuellement disponibles au niveau national. Des SSE régionales sont également disponibles pour la Norvège. Les données relatives à la Suisse correspondent, quant à elles, au niveau national.

Les SSE régionales présentées dans cet article sont limitées à l’économie marchande non financière, qui inclut les sections B (industries extractives), C (industrie manufacturière), D (production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné), E (production et distribution d’eau; assainissement et gestion des déchets), F (construction), G (commerce et distribution), H (transports et entreposage), I (hébergement et restauration), J (information et communication), L (activités immobilières), M (activités spécialisées, scientifiques et techniques) et N (activités de services administratifs et de soutien) de la NACE, ainsi que la division 95 de la NACE (réparation d’ordinateurs et de biens personnels et domestiques). Les données agrégées concernant l’économie marchande non financière excluent donc l’agriculture, la sylviculture et la pêche, ainsi que l’administration publique et les autres services (tels que la défense, l’enseignement et la santé), qui ne sont pas couverts par les SSE. Elles excluent par ailleurs les services financiers (section K de la NACE).

L’unité statistique utilisée pour les SSE régionales est généralement l’unité locale, c’est-à-dire une entreprise ou une partie d’une entreprise située dans un lieu géographique défini. Les unités locales sont habituellement classées selon la NACE, en fonction de leur activité principale (dans certains États membres de l’Union toutefois, le code d’activité est attribué sur la base de l’activité principale de l’entreprise à laquelle l’unité locale appartient).

En raison du caractère détaillé des SSE régionales, certaines données ne sont pas divulguées pour des raisons de secret statistique, conformément aux principes et orientations en vigueur. Lorsque c’est le cas, les données concernées sont signalées comme étant confidentielles, et les valeurs/cellules individuelles correspondantes ne sont pas publiées. Étant donné que les cartes choroplèthes sont compilées à partir d’une fourchette de valeurs pour chaque teinte, il a été possible de placer les données confidentielles dans une certaine catégorie tout en respectant les procédures de non-divulgation.

Démographie des entreprises

Alors que le règlement (CE) nº 295/2008 relatif aux SSE (refonte) et ses règlements d’exécution constituent le fondement juridique de la collecte annuelle des SSE, les statistiques sur la démographie régionale des entreprises ne relèvent pas de son champ d’application. Une collecte pilote de données pour les statistiques sur la démographie régionale des entreprises a été lancée par Eurostat en 2012, avec le soutien de la direction générale de la politique régionale et urbaine de la Commission européenne. Cet exercice volontaire a bénéficié du soutien d’un certain nombre de subventions fournies par les autorités statistiques nationales. Le travail de développement dans ce domaine est en cours et une autre enquête, couvrant les périodes de référence 2011 à 2013 a été lancée en 2015. Ces statistiques continueront d'être communiquées sur une base volontaire jusqu'à ce que les exigences juridiques du règlement-cadre relatif à l'intégration des statistiques d'entreprises (FRIBS) entrent en vigueur, après quoi les données régionales sur la démographie des entreprises feront partie de la collecte annuelle régulière des statistiques structurelles sur les entreprises.

Une partie importante du financement au titre de la politique de cohésion a été consacrée à l’amélioration de l’entrepreneuriat et de l’environnement des entreprises, en ciblant les entreprises récemment créées et les petites et moyennes entreprises (PME). Ainsi, le dernier exercice de collecte de données visait à soutenir la politique de cohésion régionale (2014–2020), en fournissant des informations importantes pour le suivi à la fois de la stratégie Europe 2020 et de la politique de cohésion régionale.

NUTS

Les données présentées dans cet article sont fondées exclusivement sur la version 2013 de la nomenclature NUTS.

Contexte

La direction générale du marché intérieur, de l’industrie, de l’entrepreneuriat et des PME de la Commission européenne est notamment chargée des politiques visant à:

  • achever le marché intérieur des biens et des services;
  • améliorer l’éventail de produits et de services, leur qualité et leur compétitivité;
  • renforcer la base industrielle de l’Union européenne;
  • faire de l’Union européenne «une économie intelligente, durable et inclusive» en mettant en œuvre les politiques industrielles et sectorielles de la stratégie Europe 2020;
  • élaborer des politiques propres aux secteurs d’activité et favorables aux entreprises;
  • soutenir l’internationalisation des entreprises de l’Union européenne;
  • promouvoir l’innovation industrielle afin de générer de nouvelles sources de croissance;
  • encourager la croissance des PME, notamment en leur facilitant l’accès au financement;
  • promouvoir la culture entrepreneuriale en allégeant le fardeau administratif qui pèse sur les petites entreprises, faciliter l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) au financement, et favoriser l’accès des entreprises de l’Union européenne aux marchés mondiaux.

Small Business Act

Par le «Small Business Act» pour l’Europe (COM(2008) 394 final) adopté en juin 2008, la Commission européenne reconnaît le rôle fondamental que jouent les PME dans l’économie de l’Union. Cette communication fixe un cadre stratégique pour les PME dans le but de favoriser l’entrepreneuriat, d’aider les PME à résoudre les problèmes s’opposant à leur développement, et d’instaurer le principe de «Think Small First» (ou «Priorité aux PME») dans le processus d’élaboration des politiques. En février 2011, la Commission a mené un réexamen du «Small Business Act» (COM(2011) 78 final), présentant une vue d’ensemble des progrès accomplis et définissant de nouvelles mesures visant à surmonter les difficultés issues de la crise économique et financière.

Entrepreneuriat 2020

La Commission européenne a adopté un plan d’action «Entrepreneuriat 2020» (COM(2012) 795 final) au début de l’année 2013, conçu pour stimuler et ranimer l’esprit d’entreprise dans toute l’Union et pour éliminer les obstacles de manière à encourager plus d’entrepreneurs à créer une entreprise. Ce plan d’action comporte trois piliers principaux:

  • l’éducation et la formation à l’entrepreneuriat afin de soutenir la croissance et la création d’entreprises;
  • la création d’un environnement dans lequel les entrepreneurs peuvent prospérer et se développer, en levant les obstacles administratifs existants et en soutenant les entreprises dans les phases cruciales de leur cycle de vie;
  • la ranimation de la culture de l’entreprise dans l’Union européenne, la promotion du développement d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, le développement de modèles à suivre et l’inclusion de groupes spécifiques dont le potentiel entrepreneurial n’est pas pleinement exploité (par exemple les minorités ethniques).

Le plan d’action vise également à déstigmatiser les faillites d’entreprises et à permettre aux entrepreneurs d’attirer plus facilement des investisseurs.

Renaissance industrielle européenne

Les effets de la crise économique et financière ont été particulièrement rudes pour le secteur industriel, entraînant une diminution du poids relatif du secteur manufacturier de l’Union pendant la récession. Cependant, le secteur industriel se taille toujours la part du lion dans les exportations de l’Union, ainsi que dans la recherche et l’innovation, et propose également toute une série d’emplois hautement qualifiés.

Selon les dernières informations disponibles sur les comptes nationaux, en 2015, la valeur ajoutée brute de l’industrie manufacturière de l’UE-28 représentait 15,5 % de la valeur ajoutée brute totale. Dans sa communication (COM(2014) 14 final), intitulée «Pour une renaissance industrielle européenne», la Commission se fixe pour objectif de ramener la part de l’industrie manufacturière à 20 % du PIB à l’horizon 2020. Elle invite donc l’Union et les décideurs nationaux à reconnaître l’importance capitale que revêtent la modernisation de la base industrielle, l’amélioration de la compétitivité industrielle et la promotion de la production et de l’investissement comme moteurs clés de la croissance économique et de l’emploi. La communication appelait également, entre autres, à:

  • intégrer la compétitivité industrielle à d’autres domaines politiques;
  • optimiser le potentiel du marché intérieur;
  • mettre en œuvre les instruments de développement régional en faveur de l’innovation, des compétences et de l’entrepreneuriat;
  • favoriser l’accès aux intrants essentiels afin d’encourager les investissements.

Voir aussi

Informations supplémentaires Eurostat

Visualisation des données

Publications

Base de données

Statistiques régionales structurelles sur les services (reg_sbs)
Données SSE (SBS) par région NUTS 2 et par NACE Rév. 2 (à partir de 2008) (sbs_r_nuts06_r2)
Statistiques pluriannuelles des activités du commerce (NACE Rév. 2, G) par région NUTS 2 (sbs_r_3k_my_r2)
Démographie régionale des entreprises (reg_bd)
Démographie des entreprises et entreprises à forte croissance par NACE Rév. 2 et par région NUTS 3 (bd_hgnace2_r3)
Démographie des entreprises par classe de taille et région NUTS 3 (bd_size_r3)
Démographie des entreprises avec des salariés par NACE Rév. 2 et région NUTS 3 (bd_enace2_r3)
Démographie des entreprises avec des salariés par classe de taille et région NUTS 3 (bd_esize_r3)
SBS (SSE) - données régionales - toutes activités (sbs_r)

Section dédiée

Méthodologie / Métadonnées

Source des données pour les tableaux et cartes (MS Excel)

Autres informations

Liens externes