Statistics Explained

Archive:Statistiques sur les marchés du travail au niveau régional


Données extraites en avril 2019.

Mise à jour prévue de l’article: septembre 2020.

Highlights

Le taux d’emploi régional le plus élevé dans l’UE en 2018 a été enregistré à Stockholm, avec 85,7 %.

En 2018, les taux d’emploi régionaux les plus élevés en Belgique, au Danemark, en Allemagne et en Autriche ont été enregistrés dans les régions entourant leur capitale respective.

Source: Eurostat

Un marché du travail qui fonctionne bien et qui dispose d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et capable d’acquérir rapidement de nouvelles compétences est de plus en plus perçu comme une condition préalable pour qu’une économie soit dynamique et compétitive. Dans le cadre de sa priorité consistant à garantir une Union économique et monétaire plus approfondie et plus équitable, l’Union européenne (UE) s’efforce d’améliorer les possibilités d'emploi et le niveau de vie de la population en combinant équité et responsabilité démocratique. Le socle européen des droits sociaux vise à donner aux citoyens des droits efficaces, en garantissant l’égalité des chances et l’accès au marché du travail, des conditions de travail équitables, la protection sociale et l’inclusion sociale, et il s’appuie sur vingt principes clés. L’UE a encouragé un grand nombre d’autres initiatives dans ce domaine, telles que des mesures visant à promouvoir l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, des normes minimales en matière de congé parental ou pour prendre soin d’un proche (destinées à encourager un plus grand nombre d’hommes à endosser des responsabilités non professionnelles), de nouvelles manières d’offrir une couverture sociale appropriée aux travailleurs indépendants et aux personnes travaillant pour l’«économie des petits boulots».

En plus de revêtir un intérêt pour les gouvernements et les décideurs politiques, les marchés du travail sont également primordiaux pour le développement personnel, puisque les possibilités d’emploi constituent un moyen parmi d’autres de gagner en indépendance et en sécurité financière et de renforcer un sentiment d’appartenance. Si l’UE promeut l’intégration de l’ensemble des membres de la société sur le marché du travail, certains groupes font toujours l’objet de discriminations (sous-représentation ou exclusion).

Le présent chapitre analyse les marchés du travail de l’UE et est divisé en trois sections principales concernant:

  • l’emploi régional, notamment des informations sur les taux d’emploi, l’écart hommes-femmes en ce qui concerne les taux d’emploi, et les tendances en matière d’activité non salariée;
  • un coup de projecteur sur la satisfaction professionnelle par région;
  • le chômage au niveau régional, notamment une analyse de deux problèmes structurels — le chômage des jeunes et le chômage de longue durée.

En 2018, la population de l’UE-28 âgée de 15 à 74 ans s’élevait à 380,4 millions. La main-d'oeuvre (souvent appelée la «population économiquement active») était composée de 246,7 millions de personnes, tandis que 133,8 millions de personnes étaient considérées comme exclues de la population active ou comme économiquement inactives (en d’autres termes, elles n’exerçaient pas d’emploi et n’étaient pas au chômage); cette cohorte est en grande partie composée d’étudiants, de retraités et de personnes prenant soin de membres de leur famille, mais elle comprend également les bénévoles et les personnes incapables de travailler en raison d’une maladie de longue durée ou d’un handicap, ainsi que les personnes ne faisant pas partie de la population active pour toute autre raison. Il ressort d’une analyse plus détaillée que la population active de l’UE-28 était composée de 229,8 millions de personnes occupées (en anglais) et de 16,9 millions de chômeurs (ceux qui n’exercent pas un emploi, mais qui en recherchent activement un et sont disponibles pour travailler).

Full article

Emploi

Le taux d’emploi est le rapport entre le nombre de personnes occupées (d’un âge donné) et le total de la population (du même âge); dans la présente section, les informations fournies concernent la population en âge de travailler, qui est définie ici comme étant les personnes âgées de 20 à 64 ans. Cette définition a été utilisée pour être conforme à la stratégie Europe 2020 et pour refléter la proportion croissante de jeunes qui restent dans le système éducatif même après la fin de leur adolescence, ce qui peut exclure leur participation au marché du travail.

Dans le cadre de son programme en faveur de la croissance et de l’emploi, la stratégie Europe 2020 fixe un objectif de référence: 75 % des personnes âgées de 20 à 64 ans doivent avoir un emploi d’ici à 2020. Afin de le concrétiser, des objectifs nationaux ont été établis pour chaque État membre de l’UE: ceux-ci vont de 80 % ou plus au Danemark, aux Pays-Bas et en Suède à 70 % ou moins en Irlande, en Grèce, en Croatie, en Italie, à Malte et en Roumanie; aucun objectif n’a été fixé pour le Royaume-Uni dans le programme de réforme.

Le socle européen des droits sociaux a pour objectif de donner aux citoyens des droits efficaces, en garantissant l’égalité des chances et l’accès au marché du travail, des conditions de travail équitables, la protection sociale et l’inclusion sociale. L’un de ses 20 principes clés est le suivant: «Toute personne a le droit de bénéficier, en temps utile, d’une aide adaptée à ses besoins afin d’améliorer ses perspectives d’emploi salarié ou non salarié». Le taux d’emploi fait partie d’un tableau de bord social utilisé pour suivre les progrès réalisés dans le cadre du socle européen des droits sociaux; il convient de noter que ce tableau de bord comprend également un indicateur complémentaire pour analyser la structure de la population active: le taux d’activité (en anglais); l’analyse régionale concernant cet indicateur est présentée au chapitre 14.

Stockholm a enregistré le taux d’emploi régional le plus élevé de l’UE, avec 85,7 %

En 2018, le taux d’emploi des personnes âgées de 20 à 64 ans s’élevait à 73,1 % dans l’UE-28: c’était la cinquième hausse consécutive après un niveau relativement bas de 68,3 % en 2013. Par rapport à l’année précédente, le taux d’emploi dans l’UE-28 a augmenté de 1,0 point de pourcentage (pp): cette augmentation correspondait globalement aux évolutions annuelles au cours des cinq années précédentes, où des hausses de 0,8 à 1,1 pp avaient été enregistrées. Si le taux d’emploi au sein de l’UE-28 continue d’augmenter au même rythme lors des deux prochaines années, l’objectif de 75,0 % fixé par la stratégie Europe 2020 pourrait être atteint.

La carte 1 présente les taux d’emploi des personnes âgées de 20 à 64 ans pour les régions de niveau NUTS 2; les taux d’emploi les plus élevés — égaux ou supérieurs à l’objectif de 75,0 % de la stratégie Europe 2020 — sont indiqués en bleu. Un peu plus de la moitié (145 sur 281) des régions de l’UE ont atteint ou dépassé cet objectif de référence de 75,0 % en 2018. Dans l’ensemble de l’UE, les taux d’emploi les plus élevés ont été enregistrés en Suède, où toutes les régions sauf une affichaient un taux supérieur à 80 %, Stockholm ayant enregistré le taux d’emploi régional le plus élevé de l’UE (85,7 %); des taux élevés ont également été enregistrés en Allemagne et au Royaume-Uni.

Deux phénomènes distincts ont été observés lors de l’analyse des taux d’emploi régionaux:

  • des différences intrarégionales étaient visibles dans certains des plus grands États membres de l’UE, des taux d’emploi supérieurs étant généralement enregistrés dans les régions du sud (plutôt que du nord) de l’Allemagne et du Royaume-Uni, alors que les taux d’emploi avaient tendance à être plus faibles dans les régions du sud (plutôt que du nord) de l’Espagne et de l’Italie;
  • des tendances contrastées en ce qui concerne les régions entourant des capitales et les régions métropolitaines:
    • dans les régions de l’est de l’UE, il était fréquent de constater que les taux d’emploi dans les régions autour des capitales faisaient partie des taux les plus élevés du pays (par exemple, en Bulgarie, en Tchéquie ou en Pologne), tandis que les taux d’emploi dans les régions rurales avaient tendance à être nettement plus faibles;
    • les États membres d’Europe occidentale présentaient souvent une situation inverse, dans la mesure où les taux d’emploi les plus élevés concernaient généralement la population des villes et des banlieues ou des zones rurales, tandis que les taux d’emploi les plus faibles étaient enregistrés dans les régions autour des capitales et dans les régions métropolitaines (par exemple Wien en Autriche).

En 2018, dans cinq régions de l’UE, moins de la moitié de la population en âge de travailler exerçait un emploi: quatre se situaient dans le sud de l’Italie: Puglia, Calabria, Campania et Sicilia (qui affichait le taux le plus faible en Italie, avec 44,1 %), et la cinquième était Mayotte, une région française d’outre-mer (40,8 %).

Carte 1: Taux d’emploi, 2018
(en pourcentage de la population âgée de 20 à 64 ans, par région NUTS 2)
Source: Eurostat (lfst_r_lfe2emprtn)

Dans l’UE-28, le taux d’emploi chez les femmes était inférieur de 11,5 points de pourcentage au taux correspondant chez les hommes

L’un des 20 principes clés du socle européen des droits sociaux stipule que «l’égalité de traitement et l’égalité des chances entre les femmes et les hommes doit être garantie et encouragée dans tous les domaines, y compris en ce qui concerne la participation au marché du travail, les conditions d’emploi et la progression de carrière». Le taux d’emploi dans l’UE-28 pour les personnes âgées de 20 à 64 ans s’élevait à 73,1 % en 2018: une analyse par sexe révèle que le taux d’emploi chez les femmes (67,4 %) était considérablement inférieur au taux correspondant chez les hommes (78,9 %). Même si l’écart hommes-femmes en ce qui concerne l’emploi était de 11,5 pp en 2018, il était cependant nettement plus faible que dix ans plus tôt, au début de la crise économique et financière mondiale en 2008, lorsqu’il atteignait 15,1 pp.

L’écart hommes-femmes le plus important en matière d’emploi parmi les États membres de l’UE a été enregistré à Malte (22,3 pp en 2018), en Grèce (21,0 pp), en Italie (19,8 pp) et en Roumanie (18,3 pp). En revanche, l’écart hommes-femmes en matière d’emploi était inférieur à 5,0 pp en Suède, en Lettonie, en Finlande et en Lituanie (où la différence la moins importante a été enregistrée, avec 2,3 pp).

La carte 2 confirme ces tendances nationales, les écarts hommes-femmes les plus prononcés en ce qui concerne l’emploi ayant été enregistrés principalement dans les régions du sud et de l’est de l’UE, alors que les taux d’emploi des hommes et des femmes étaient plus étroitement alignés dans de nombreuses régions des États membres baltes et nordiques, ainsi que dans des régions allemandes. En 2018, l’écart d’emploi hommes-femmes le plus élevé a été enregistré à Puglia (l’une des régions les plus méridionales de l’Italie), où le taux d’emploi des hommes était supérieur de 28,1 pp à celui des femmes. À l’autre extrémité du classement, Övre Norrland (la région la plus septentrionale de la Suède) n’a enregistré presque aucune différence entre les sexes, le taux d’emploi chez les hommes étant supérieur de 0,5 pp à celui des femmes.

Carte 2: Écart hommes-femmes en ce qui concerne l’emploi, 2018
(différence en points de pourcentage entre le taux d’emploi chez les hommes et le taux d’emploi chez les femmes, sur la base de la population âgée de 20 à 64 ans, par région NUTS 2)
Source: Eurostat (lfst_r_lfe2emprtn)

Plus des deux cinquièmes de la population active dans la région du sud de la Grèce, Peloponnisos, étaient indépendants

Les décideurs politiques s’intéressent de plus en plus aux formes flexibles de travail et analysent les différences sur le marché du travail entre les salariés et les travailleurs indépendants, les personnes occupées à temps plein ou à temps partiel, les personnes employées avec un contrat de travail permanent ou temporaire. Certains commentateurs affirment que l’activité indépendante signale la présence d’un esprit entrepreneurial dans des économies dynamiques et innovantes, alors que d’autres laissent entendre qu’il est peut-être plutôt symptomatique de la nature de plus en plus précaire des contrats de travail. Cette divergence peut refléter, au moins dans une certaine mesure, des conditions économiques sous-jacentes, l’activité indépendante pouvant représenter une opportunité ou être choisie par nécessité.

En 2018, l’activité indépendante a procuré du travail à environ une personne sur 7 (13,7 %) âgée de 20 à 64 ans qui exerçait un emploi au sein de l’UE, soit quelque 30,3 millions de personnes. Dans les régions de niveau NUTS 2 (voir carte 3), le taux le plus élevé d’activité indépendante a été enregistré dans la région du sud de la Grèce, Peloponnisos, où plus des deux cinquièmes de la population active étaient des travailleurs indépendants en 2018. Ce schéma était conforme à une tendance plus générale, les régions grecques occupant les 11 premières places du classement des taux d’activité indépendante pour les régions de l’UE (chacune avec un taux supérieur à 30 %), la région de la capitale, Attiki, et la région insulaire de Notio Aigaio étant les seules exceptions.

À l’inverse, le taux d’activité indépendante le plus faible a été enregistré dans une région roumaine (la région de la capitale, Bucureşti-Ilfov), où moins d’un travailleur sur 26 (3,8 %) était indépendant en 2018. Outre Bucureşti-Ilfov et Vest (toutes deux en Roumanie) et Észak-Magyarország et Közép-Dunántúl (toutes deux en Hongrie), les taux d’activité indépendante les plus faibles étaient plus généralement enregistrés dans les régions du nord et de l’ouest de l’UE, en particulier dans plusieurs régions du nord du Danemark et de l’Allemagne; des taux d’activité indépendante très faibles ont aussi été enregistrés en Norvège.

Dans de nombreux États membres du nord et de l’ouest de l’UE, il était fréquent que les régions entourant des capitales enregistrent certains des taux d’activité indépendante les plus élevés: c’était par exemple le cas de Berlin, Noord-Holland et Stockholm. Cette tendance peut s’expliquer par des choix de vie permettant aux indépendants de jouir d’une plus grande autonomie et flexibilité au travail, par la présence de pôles d’activité dynamiques pour les jeunes pousses, qui sont généralement situés dans de grandes régions métropolitaines, ou encore par le développement de l’«économie des petits boulots».

Les taux d’activité indépendante les plus élevés dans les régions de l’est et du sud de l’UE étaient généralement observés dans les zones rurales, de nombreux indépendants travaillant dans le secteur agricole. En revanche, les régions des capitales (par exemple, Attiki, Comunidad de Madrid ou Bucureşti-Ilfov) enregistraient souvent des taux d’activité indépendante relativement faibles, ce qui peut refléter un choix plus large d’emplois et de possibilités d’emploi, une plus grande proportion de contrats d’emploi permanents et la présence de grands employeurs (tels que des entreprises multinationales ou des administrations publiques). Les régions de Praha, Budapest et Zahodna Slovenija constituaient des exceptions notables car elles présentaient les taux d’activité indépendante les plus élevés des régions de Tchéquie, de Hongrie et de Slovénie.

Carte 3: Travailleurs indépendants, 2018
(en pourcentage de l’emploi total chez les personnes âgées de 20 à 64 ans, par région NUTS 2)
Source: Eurostat (lfst_r_lfe2estat) et (lfsa_egaps)

Satisfaction professionnelle

La satisfaction professionnelle dépend d’un large éventail de facteurs. De manière générale, les personnes en bonne santé et celles qui possèdent un niveau d’études élevé ont plus de chances d’être satisfaites de leur travail. Plus spécifiquement, pour certaines personnes, le principal facteur de satisfaction professionnelle est la rémunération (en d’autres termes, le salaire), tandis que d’autres accordent plus d’importance à leur environnement de travail, par exemple: la sécurité de l’emploi (un contrat de travail permanent et/ou peu de risques de se retrouver au chômage); l’adéquation à l’emploi (l’assurance que leurs qualifications, aptitudes, intérêts et personnalité correspondent au poste occupé); la flexibilité de l’emploi (la possibilité de choisir leurs horaires de travail et/ou un large éventail de tâches différentes).

En 2017, Eurostat a mené une enquête sur le travail indépendant (en anglais) dans le cadre de l’enquête sur les forces de travail (EFT): les résultats sont présentés dans un article spécifique (en anglais) sous la rubrique «Statistics Explained»; le troisième sous-module comprenait une question relative au niveau de satisfaction professionnelle dans l’emploi principal, les données étant recueillies pour les salariés, les travailleurs indépendants et les travailleurs familiaux. Cette enquête constitue la base des informations présentées ci-après.

Le niveau le plus faible de satisfaction professionnelle a été enregistré dans la région allemande de Leipzig, où un peu plus d’un travailleur sur cinq s’est déclaré très satisfait de son emploi

Sur la base d’une échelle à quatre degrés allant de «pas du tout satisfait» à «très satisfait», la proportion de travailleurs de l’UE-28 qui se sont dits très satisfaits de leur emploi était de 42,8 % en 2017. Cette proportion a atteint un niveau record, parmi les États membres de l’UE, à Malte, avec 75,0 %, suivie de la Suède (69,5 %) et du Danemark (64,8 %). Les pourcentages élevés en Suède et au Danemark reflètent sans doute, du moins en partie, la flexibilité de leurs marchés du travail, qui encouragent la flexibilité/mobilité de l’emploi, associée à des systèmes de couverture sociale très avancés (qui, entre autres, protègent les droits à congés ou à la pension en cas de changement d’emploi).

Les pays baltes, l’Irlande, l’Autriche, l’Italie et la Slovénie étaient les seuls autres États membres de l’UE à déclarer que plus de la moitié de leur population active était très satisfaite de son emploi en 2017. En revanche, la Roumanie (28,3 %) et la Bulgarie (27.6 %) enregistraient les taux les plus faibles de l’UE; il convient toutefois de noter que la Turquie a enregistré un pourcentage bien plus faible, moins d’un travailleur sur cinq (17,1 %) étant très satisfait de son emploi.

En 2017, une analyse par région de niveau NUTS 2 a révélé que, outre Malte (qui constitue une seule région à ce niveau de détail), qui culmine à 75,0 %, les niveaux les plus élevés de satisfaction professionnelle — au moins 60,0 % (comme indiqué par le ton le plus foncé sur la carte 4) étaient concentrés au Danemark et en Suède (l’ensemble des régions). Les niveaux les plus élevés de satisfaction professionnelle ont été enregistrés dans la région suédoise de Norra Mellansverige et dans la région italienne de Provincia Autonoma di Bolzano/Bozen (71,4 % pour les deux régions).

Dans de nombreux États membres du nord et de l’ouest de l’UE, les régions entourant les capitales ont enregistré certains des niveaux les plus faibles de satisfaction professionnelle en 2017; par exemple, la proportion de travailleurs très satisfaits de leur emploi à Hovedstaden, Wien et Stockholm était plus faible que dans toutes les autres régions du Danemark, de l’Autriche et de la Suède, respectivement. En revanche, la tendance inverse a été observée dans plusieurs États membres de l’est de l’UE. Par exemple, les niveaux les plus élevés de satisfaction professionnelle en Bulgarie et en Pologne ont été enregistrés dans les régions autour des capitales, à savoir Yugozapaden et Warszawski stołeczny, respectivement.

À l’autre extrémité de l’échelle, les niveaux les plus faibles de satisfaction professionnelle en 2017 — avec moins de 30 % des travailleurs très satisfaits de leur emploi (comme indiqué par le ton le plus clair sur la carte 4) — étaient principalement observés en Bulgarie (à l’exception de la région autour de la capitale), en Roumanie (à l’exception de Nord-Vest et Sud-Muntenia) et en Allemagne (de l’est), notamment à Leipzig, qui affichait le taux le plus faible de satisfaction professionnelle dans l’UE, avec 20,9 %.

Carte 4: Satisfaction professionnelle, 2017
(pourcentage de personnes ayant un emploi, âgées de 15 ans ou plus, très satisfaites de leur emploi, par région NUTS 2)
Source: Eurostat, enquête sur les forces de travail

Les travailleurs indépendants affichaient des niveaux plus élevés de satisfaction professionnelle que la population active dans son ensemble

Étant donné que les travailleurs indépendants de l’UE-28 jouissent souvent d’une plus grande autonomie et de plus de flexibilité puisqu’ils sont leur propre patron, il n’est peut-être pas surprenant de constater qu’en 2017, ils exprimaient des niveaux plus élevés de satisfaction professionnelle (47,9 % étaient très satisfaits de leur emploi) que la population active en général (42,8 %).

Une majorité de travailleurs indépendants vivant dans les grandes villes (50,3 %) et dans les villes et banlieues (50,4 %) de l’UE-28 étaient très satisfaits de leur emploi; ce niveau de satisfaction peut refléter, au moins dans une certaine mesure, le fait que l’activité indépendante résulte de la volonté de saisir des opportunités dans les zones urbaines. Les niveaux de satisfaction étaient plus faibles pour l’ensemble des travailleurs (y compris les indépendants) que pour les travailleurs indépendants seuls, puisque 42,8 % des citadins salariés et 43,8 % des salariés vivant dans les villes et banlieues ont indiqué être très satisfaits de leur emploi. Le graphique 1 confirme la constatation que, dans les grandes villes ainsi que dans les villes et banlieues, les travailleurs indépendants sont plus susceptibles d’être très satisfaits de leur emploi que la population active salariée dans son ensemble. Il révèle également que dans les zones rurales, la différence entre les travailleurs indépendants et l’ensemble des salariés en matière de satisfaction professionnelle était faible.

En 2017, la probabilité d’être très satisfait de son emploi était supérieure de plus d’un tiers pour les travailleurs indépendants vivant dans les grandes villes de Slovaquie et de Finlande (il convient de noter que le taux de non-réponse était relativement élevé) que pour les citadins salariés en général; aux Pays-Bas, ce taux était encore plus élevé, puisque les citadins indépendants avaient un peu plus de 50 % de chances de plus d’être très satisfaits de leur emploi que l’ensemble des citadins. En revanche, les travailleurs indépendants vivant dans les grandes villes étaient moins susceptibles (que la moyenne des citadins) d’être très satisfaits de leur emploi dans six États membres de l’UE: l’Italie, l’Espagne, la Slovénie, la Croatie (données peu fiables), la Lettonie et Chypre.

À l’autre extrémité de l’échelle, le niveau de satisfaction professionnelle des travailleurs indépendants vivant dans les zones rurales était plus faible (que la moyenne pour l’ensemble de la main-d’œuvre rurale) dans la moitié des États membres de l’UE en 2017. Les pourcentages relatifs les plus faibles ont été enregistrés en Roumanie, en Croatie (données peu fiables) et à Chypre (données peu fiables également). Cette situation peut s’expliquer par le fait que l’activité indépendante dans ces zones rurales est principalement un choix motivé par la nécessité, les autres formes d’emploi en dehors du secteur agricole étant peu nombreuses et le pourcentage de travailleurs indépendants vivants de l’agriculture de semi-subsistance étant relativement élevé.

Graphique 1: Satisfaction professionnelle des travailleurs indépendants, 2017
(indice, sur la base des travailleurs indépendants âgés de 15 ans ou plus qui sont très satisfaits de leur emploi par rapport à la même proportion pour l’ensemble des salariés = 100, par degré d’urbanisation)
Source: Eurostat, enquête sur les forces de travail

Chômage

Le chômage peut non seulement avoir des effets sur le bien-être économique d’un pays (main-d’œuvre potentielle non utilisée et versements de protection sociale plus élevés), mais aussi sur celui des personnes sans emploi et de leurs familles. Les conséquences du chômage sur le plan personnel et social sont multiples et englobent une augmentation du risque de pauvreté (en anglais), d’endettement et d’absence de domicile fixe. D’autre part, la stigmatisation des chômeurs peut entraîner une baisse de confiance en soi, une rupture des liens familiaux/personnels ou une exclusion sociale (en anglais). L’un des 20 principes clés du socle européen des droits sociaux stipule que «les chômeurs ont droit à un soutien à l’activation adéquat des services publics de l’emploi pour leur (ré)insertion sur le marché du travail, ainsi qu’à des prestations de chômage adéquates pendant une durée raisonnable», ainsi que «le droit de bénéficier d’une aide personnalisée, continue et constante. Les chômeurs de longue durée ont le droit de bénéficier d’une évaluation individuelle approfondie au plus tard lorsqu’ils atteignent dix-huit mois de chômage.»

En 2018, l’UE-28 comptait 16,9 millions de chômeurs âgés de 15 à 74 ans, l’équivalent de 6,9 % de la population active totale. Après avoir culminé à 26,1 millions de chômeurs, soit 10,9 % de la population active, en 2013, le nombre de personnes sans emploi a connu une diminution globale de plus d’un tiers, soit 9,2 millions, avec cinq baisses annuelles consécutives jusqu’en 2018. Par conséquent, le taux de chômage de l’UE-28 est tombé à un niveau qui, en 2018 pour la première fois, était inférieur à celui enregistré en 2008, au début de la crise économique et financière mondiale (7,0 %).

Le taux de chômage régional le plus faible a été enregistré dans la région de la capitale tchèque, Praha, avec 1,3 %

En 2018, les taux de chômage régionaux les plus faibles (parmi les régions de niveau NUTS 2) étaient concentrés dans un groupe de régions couvrant l’ouest de l’Autriche, le sud de l’Allemagne et l’ensemble de la Tchéquie. Le taux de chômage était également inférieur à 2,5 % dans trois régions de Hongrie, deux régions de Pologne, deux régions du Royaume-Uni et une région de Roumanie (comme indiqué par le ton le plus clair sur la carte 5). En 2018, Praha (la région autour de la capitale tchèque) a enregistré le taux de chômage régional le plus faible de l’UE, répétant ainsi la situation observée l’année précédente.

En revanche, les taux de chômage les plus élevés ont été enregistrés dans les régions méridionales et ultrapériphériques de l’UE. En 2018, le taux de chômage était supérieur à 20 % dans 16 régions de l’UE: cinq régions de Grèce et d’Espagne; trois régions ultrapériphériques de France, dont Mayotte, qui a enregistré le taux de chômage régional le plus élevé de l’UE (35,1 %); et trois régions du sud de l’Italie. Dans quatre États membres du nord et de l’ouest de l’UE (la Belgique, le Danemark, l’Allemagne et l’Autriche), le taux de chômage régional le plus élevé en 2018 a été enregistré dans la région entourant la capitale.

Carte 5: Taux de chômage, 2018
(en pourcentage de la population active âgée de 15 à 74 ans, par région NUTS 2)
Source: Eurostat (lfst_r_lfu3rt)

Dans l’UE-28, le taux de chômage des jeunes s’élevait à 15,2 %

L’un des domaines du marché du travail qui revêt une importance particulière pour les décideurs politiques est celui du chômage des jeunes. Les performances des marchés du travail des jeunes sont étroitement liées aux systèmes d’éducation et de formation et reflètent, au moins dans une certaine mesure, une inadéquation entre les compétences acquises par les jeunes et les compétences requises par les employeurs (afin de pourvoir des emplois vacants). Plusieurs États membres de l’UE ont adopté de nouvelles législations sur le travail dans l’optique de libéraliser les marchés du travail, par exemple en offrant un éventail plus large de possibilités d’engager du personnel dans le cadre de contrats temporaires, à durée déterminée ou de contrats «zéro heure». Dans certains pays, cette situation a entraîné un clivage évident entre les personnes qui occupent un emploi permanent à temps plein et les personnes dont l’emploi est plus précaire; dans cette dernière catégorie, on retrouve souvent des jeunes et/ou des personnes ayant un niveau d’études relativement faible.

L’un des 20 principes clés du socle européen des droits sociaux établit que «les jeunes ont le droit de bénéficier de formations continues, d’apprentissages, de stages ou d’offres d’emploi de qualité dans les quatre mois qui suivent la perte de leur emploi ou leur sortie de l’enseignement». En 2018, le taux de chômage des jeunes dans l’UE-28 atteignait 15,2 %, soit 2,2 fois le taux de chômage global (chez les personnes âgées de 15 à 74 ans), qui s’élevait à 6,9 %.

Les informations présentées concernant les taux de chômage des jeunes au niveau régional reproduisent souvent les tendances observées pour le taux de chômage global, même si les taux de chômage des jeunes étaient constamment plus élevés pour toutes les régions de niveau NUTS 2; c’était notamment le cas dans:

  • trois régions roumaines, où le taux de chômage des jeunes était 4,8 à 6,6 fois plus élevé que le taux de chômage global: Nord-Vest, Bucuresti - Ilfov (données de 2017) et Centru;
  • les régions des capitales, Praha (Tchéquie; 4,3 fois plus élevé) et Outer London — West and North West (Royaume-Uni; 4,2 fois plus élevé).

Le graphique 2 fait apparaître d’importantes variations interrégionales en ce qui concerne les taux de chômage des jeunes en 2018: c’était particulièrement vrai en France et dans les trois États membres du sud de l’UE que sont l’Italie, l’Espagne et la Grèce, où l’écart entre les taux de chômage des jeunes les plus élevés et les plus faibles au niveau régional était d’au moins 37,5 pp. La différence la plus importante a été enregistrée en France, où la région affichant le taux de chômage des jeunes le plus élevé était Mayotte (61,1 %) et celle affichant le taux le plus faible était le Limousin (12,2 %). Ainsi, le taux de chômage des jeunes à Mayotte était cinq fois supérieur à celui du Limousin, un rapport qui n’a été dépassé qu’en Italie, où la région Campania affichait le taux de chômage des jeunes le plus élevé, à 53,6 %, un taux environ 5,8 fois supérieur à celui enregistré dans la Provincia Autonoma di Bolzano/Bozen (9,2 %).

Dans quatre États membres de l’ouest de l’UE, la région autour de la capitale affichait le taux de chômage régional des jeunes le plus élevé sur le territoire national; il convient de noter que cette tendance était également observée pour le taux de chômage global en Belgique, en Allemagne et en Autriche, la dernière région étant Outer London — West and North West au Royaume-Uni.

Graphique 2: Taux de chômage des jeunes, 2018
(en pourcentage de la population active âgée de 15 à 24 ans, par région NUTS 2)
Source: Eurostat (lfst_r_lfu3rt)

Le taux de chômage de longue durée dans l’UE-28 s’élevait à 43,2 %

Cette dernière partie fournit une analyse du chômage de longue durée, défini ici comme le nombre de personnes âgées de 15 à 74 ans qui sont sans emploi depuis au moins 12 mois. Le chômage de longue durée peut avoir des conséquences importantes sur le bien-être d’une personne et la mener à douter d’elle-même, à souffrir d’anxiété ou de dépression. Les personnes dans cette situation présentent également un risque nettement plus élevé de basculer dans la pauvreté ou dans l’exclusion sociale. Par ailleurs, plus une personne reste longtemps au chômage, moins elle est susceptible d’intéresser les employeurs potentiels. L’un des 20 principes clés du socle européen des droits sociaux est le suivant: «les chômeurs de longue durée ont le droit de bénéficier d’une évaluation individuelle approfondie au plus tard lorsqu’ils atteignent dix-huit mois de chômage».

Le taux de chômage de longue durée est défini comme la part que représente le chômage de longue durée dans le chômage total. En 2018, le taux de chômage de longue durée de l’UE-28 était de 43,2 %; plus des deux cinquièmes de l’ensemble des chômeurs avaient donc été sans emploi pendant au moins un an. Le graphique 3 montre que le taux de chômage de longue durée le plus élevé a été enregistré à Mayotte (81,8 %), suivie d’Ipeiros en Grèce (77,2 %) et de Severozapaden en Bulgarie (76,8 %); venaient ensuite deux autres régions continentales de Grèce — Attiki (76,0 %) et Sterea Ellada (74,3 %). En revanche, les taux de chômage de longue durée les plus faibles étaient concentrés en Suède et dans le sud du Royaume-Uni.

Graphique 3: Taux de chômage de longue durée, 2018
(en pourcentage des chômeurs âgés de 15 à 74 ans, par région NUTS 2)
Source: Eurostat (lfst_r_lfu2ltu)

Source des données pour les graphiques et les cartes

Excel.jpg Marchés du travail au niveau régional (en anglais)

Sources des données

Les informations présentées dans le présent article concernent principalement des moyennes annuelles établies à partir de l’enquête sur les forces de travail (EFT). Eurostat compile et publie des statistiques relatives aux marchés du travail des régions de l’Union, des États membres de l’Union ainsi que de l’UE-28 dans son ensemble. De plus, des données sont également disponibles pour plusieurs pays membres de l’AELE (l’Islande, la Norvège et la Suisse) et des pays candidats (le Monténégro, la Macédoine du Nord, la Serbie et la Turquie). Des statistiques infranationales sont présentées pour les régions de niveau NUTS 2 et par degré d’urbanisation (en anglais). La population faisant l’objet de l’EFT se compose généralement des personnes âgées de 15 ans au moins et vivant dans des ménages privés, les définitions étant alignées sur celles établies par l’Organisation internationale du travail (OIT).

Lors de l’analyse des informations régionales tirées de l’EFT, il est important de garder à l’esprit que les données présentées concernent la région dans laquelle le répondant réside de manière permanente et que celle-ci peut être différente de la région dans laquelle il travaille, en raison des déplacements quotidiens domicile-travail.

Les statistiques d’Eurostat sur le chômage sont établies conformément aux lignes directrices de l’OIT: un chômeur est défini comme étant une personne âgée de 15 à 74 ans, sans travail, mais qui était activement à la recherche d’un emploi au cours des quatre semaines précédentes et qui est disponible pour commencer à travailler dans les deux semaines à venir. Le taux de chômage correspond au nombre de chômeurs exprimé sous forme de pourcentage du total de la population active (la somme de l’emploi total et du chômage total).

Le taux de chômage des jeunes correspond à la part des chômeurs âgés de 15 à 24 ans par rapport au total de la population active de la même tranche d’âge. Il est important de noter qu’une proportion relativement élevée de personnes âgées de 15 à 24 ans n’est pas présente sur le marché du travail, car ces personnes étudient à temps plein (elles ne sont donc pas disponibles pour travailler).

Pour en savoir plus:

Contexte

S’il est vrai que presque toutes les initiatives phare de la stratégie Europe 2020 concernent d’une certaine manière les marchés du travail, deux d’entre elles visent directement à améliorer l’aptitude à l’emploi. La communication intitulée Une stratégie pour des compétences nouvelles et des emplois [COM(2010) 682 final] prévoit, en 13 actions clés, d’élever notablement les taux d’emploi, en particulier chez les femmes, les jeunes et les travailleurs âgés. Jeunesse en mouvement [COM(2010) 477 final] était une initiative phare qui s’est achevée en décembre 2014. Elle visait à aider les jeunes à acquérir les connaissances, les compétences et l’expérience dont ils avaient besoin pour obtenir leur premier emploi, en proposant 28 actions destinées à mettre l’éducation et la formation plus en phase avec les besoins, à améliorer l’employabilité des jeunes et à garantir qu’ils possèdent des compétences adaptées aux emplois de demain.

En février 2013, le Conseil européen a adopté une Initiative pour l’emploi des jeunes dotée d’un budget d’environ 6,4 milliards d’EUR (ensuite porté à près de 9 milliards d’EUR) pour la période 2014-2020, essentiellement pour soutenir les jeunes qui sont sans emploi et qui ne suivent ni études, ni formation. Cette initiative concerne toute région présentant un taux de chômage des jeunes de plus de 25 % et soutient les mesures visant à intégrer les jeunes [en particulier ceux qui sont sans emploi et qui ne suivent ni études ni formation (les NEET)] sur le marché du travail.

Elle a été suivie, en avril 2013, par la garantie pour la jeunesse, qui s’engage à garantir que tous les jeunes de moins de 25 ans se voient proposer une offre d’emploi de qualité, une formation continue, un apprentissage ou un stage dans les quatre mois qui suivent la perte de leur emploi ou leur sortie de l’enseignement formel. Des données publiées fin avril 2019 montrent que plus de 14 millions de jeunes dans l’ensemble de l’UE ont accepté une offre d’emploi, de formation, d’apprentissage ou de stage depuis 2014.

En décembre 2016, la Commission européenne a présenté une communication intitulée «Investir dans la jeunesse de l’Europe», axée sur trois actions distinctes: améliorer les possibilités d’accéder à l’emploi (étendre la garantie pour la jeunesse); améliorer les opportunités par l’éducation et la formation (en mettant en place un système d’apprentissage moderne); améliorer les possibilités de travaux de solidarité, de mobilité à des fins d’apprentissage et de participation (en augmentant le budget d’Erasmus+).

En plus de promouvoir la position des jeunes sur le marché du travail, l’UE a également mis en place une série de mesures complémentaires conçues pour soutenir les marchés du travail dans une perspective plus large, notamment:

La politique de cohésion de l’UE investit dans l’emploi et la croissance à long terme en Europe. Les investissements sont réalisés dans divers domaines du marché du travail destinés à stimuler l’emploi et la mobilité de la main-d’œuvre. Le Fonds social européen (FSE) est le principal Fonds de la politique de cohésion qui soutient les initiatives en faveur de l’emploi et de la mobilité de la main-d’œuvre, tandis que le Fonds européen de développement régional (FEDER) peut être utilisé pour améliorer les conditions pour la création d’emplois. La politique de cohésion de l’UE soutient également les réformes du marché du travail qui encouragent l’égalité des chances pour tous les citoyens, en particulier pour les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les minorités ethniques.

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Statistiques régionales du marché du travail (t_reg_lmk)
Taux d’emploi des personnes âgées de 15 à 64 ans, par région NUTS 2 (tgs00007)
Taux d’emploi des personnes âgées de 20 à 64 ans, par région NUTS 2 (tgs00102)
Taux d’emploi des personnes âgées de 55 à 64 ans, par région NUTS 2 (tgs00054)
Taux de chômage, par région NUTS 2 (tgs00010)
Taux de chômage de longue durée (12 mois et plus), par région NUTS 2 (tgs00053)
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Disparités régionales du marché du travail – séries EFT et séries EFT ajustées (lfst_r_lmd)
Statistiques régionales du marché du travail par degré d’urbanisation (lfst_r_lfurb)


Les cartes peuvent être explorées de manière interactive dans le Eurostat’s statistical atlas (en anglais) [voir le user manual (en anglais)].

Le présent article fait partie de la publication phare annuelle d’Eurostat — l’Annuaire régional d’Eurostat.