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Statistiques sur les régions côtières

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Le chapitre suivant décrit la population des régions côtières de l’Union européenne (UE). Il met l’accent sur les caractéristiques de ces régions, en prenant en compte le pays auquel elles appartiennent et le bassin maritime qu’elles bordent. Il apporte également une attention particulière à la population féminine de ces régions particulières de l’Union européenne.

Carte 1: Les régions côtières de l'Union Européenne, par bassin maritime et par région NUTS 3 - Source: Eurostat

Principaux résultats statistiques

Tableau 1: Population des régions côtières de l'Union Européenne par pays - Source: Eurostat (demo_r_pjanaggr3)
Graphique 1: Répartition de la population des régions côtières de l'UE par bassin maritime, au 1er Janvier 2009 (¹) - Source: Eurostat (demo_r_pjanaggr3)
Graphique 2: Pyramides des ages des régions côtières de l'UE par bassin maritime comparées à celle de EU-27, 2009 - Source: Eurostat rural development database
Graphique 3: Répartition de la population des régions côtières de l'UE par bassin maritime et typologie urbaine-rurale, 1er Janvier 2009 (¹) (%) - Source: Eurostat (demo_r_pjanaggr3)
Carte 2: Taux d'accroissement total de la population dans les régions côtières de l'Union Européenne, par région NUTS 3, 2008 (¹) - Source: Eurostat (demo_r_gind3)
Carte 3: Solde migratoire (taux brut, corrections comprises) dans les régions côtières de l'Union Européenne, par région NUTS 3, 2008 (¹) (par 1 000 habitants) - Source: Eurostat (demo_r_gind3)
Carte 4: Part des femmes dans la population des régions côtières de l'Union Européenne, par région NUTS 3, 2009 (¹) (%) - Source: Eurostat (demo_r_pjanaggr3)
Tableau 2: Population active agée de 15 ans et plus, dans les régions côtières de l'Union Européenne, par pays - Source: Eurostat (lfst_r_lfp3pop)
Carte 5: Part des femmes agées de 15 ans et plus dans la population active des régions côtières de l'Union Européenne, par région NUTS 3, 2009 (¹) (%) - Source: Eurostat (lfst_r_lfp3pop)
Carte 6: Taux de chômage des actifs âgés de 15 ans et plus dans les régions côtières de l'Union Européenne, par région NUTS 3, 2009 (¹) (comparé au niveau national, le niveau national = 100) - Source: Eurostat (lfst_r_lfu3rt)
Carte 7: Taux de chômage de femmes agées de 15 ans et plus dans les régions côtières de l'Union Européennes, par région NUTS 3, 2009 (¹) (%) - Source: Eurostat (lfst_r_lfu3rt)

Régions côtières de l’Union européenne situées en bordure de bassins maritimes

Les régions côtières de l’Union européenne appartiennent aux 22 États membres qui ont une façade maritime. Il s’agit de régions statistiques définies au niveau NUTS 3, ayant une façade maritime ou ayant plus de la moitié de leur population à moins de 50 km de la mer. Ces régions sont réparties le long des océans et des mers qui bordent les côtes de l’Union européenne. Comme le montre la carte  1, les régions côtières de l’Union européenne bordent six grands bassins maritimes: la mer Baltique, la mer du Nord, l’océan Atlantique du Nord-Est, la mer Méditerranée, la mer Noire et les régions ultrapériphériques. Toutefois, les régions côtières ultrapériphériques ne peuvent pas vraiment être considérées comme étant situées en bordure d’un bassin maritime. Dans ces régions, la distance par rapport à leur métropole est le premier critère pris en compte pour ce groupe.

Population des régions côtières de l’Union européenne

En 2008, environ 205 millions de personnes résidaient dans une région côtière de l’Union européenne, soit 41 % de la population de l’Union européenne ou 44 % de la population des États membres ayant une façade maritime. Comme le montre le tableau  1, la proportion de la population nationale vivant dans une région côtière dépend largement des caractéristiques géographiques du pays comme la longueur de sa côte, mais aussi de la configuration de celle-ci. Ainsi, dans le cas d’États insulaires comme Chypre ou de péninsules comme le Danemark, cette proportion est de 100 % car toutes les régions de ces pays sont forcément côtières. À l’opposé, la part des habitants des régions côtières ne représente que 5 % de la population en Roumanie et 9 % de la population en Allemagne.

La population de l’Union européenne vivant en bordure de bassins maritimes

La façade maritime de l’Union européenne la plus peuplée est celle de la Méditerranée. Comme on peut le voir sur le graphique 1, en 2009, les régions côtières de l’Union européenne situées en bordure de la Méditerranée représentaient 36 % de la population des régions côtières de l’Union européenne, suivies par les régions côtières de l’Union européenne de l’océan Atlantique du Nord-Est (30 %). Cette répartition est certes liée à l’attractivité de la zone, mais aussi principalement à des critères géographiques, comme la longueur de la côte et le nombre de régions côtières pour chaque bassin. 142 régions côtières de l’Union européenne appartiennent aux sept États membres de l’Union européenne bordant la Méditerranée, et seulement cinq régions côtières de l’Union européenne, situées en Roumanie et en Bulgarie, se trouvent au bord de la mer Noire.

Structure de la population des régions côtières de l’Union européenne par bassin maritime

La structure de la population des régions côtières de l’Union européenne par âge et par sexe présente des profils très différents selon le bassin maritime observé. Le graphique 2 présente la pyramide des âges des différents bassins par rapport à la pyramide des âges de la population totale de l’Union européenne.

En effet, comme le montre la pyramide des âges des régions côtières ultrapériphériques de l’UE, il y avait une plus forte proportion de personnes ayant moins de 40 ans dans ces régions côtières que dans la population totale de l’UE. Ce contraste est encore plus marqué pour les moins de 15 ans. Cette différence structurelle est principalement due à la structure des âges des régions françaises d’outre-mer.

À l’opposé, la pyramide des âges des régions côtières de l’UE situées en bordure de la mer Baltique montre une surreprésentation des personnes ayant plus de 50 ans par rapport à la population totale de l’UE.

Les pyramides des âges montrent aussi une différence structurelle entre les sexes. Dans les régions côtières de l’UE situées en bordure de la mer du Nord, il existe une surreprésentation de la classe comprenant les hommes de plus de 40 ans par rapport à la population totale de l’UE. La surreprésentation de cette classe d’âge chez les femmes semble être moins marquée.

Population des régions côtières de l’UE par bassin maritime et typologie urbaine-rurale

Le profil de la population vivant en bordure des bassins maritimes dépend aussi du type urbain/rural des régions côtières bordant chaque bassin. En effet, le type urbain/rural des régions côtières de l’UE a un impact sur la nature de la pression démographique exercée sur la zone côtière et sur les préoccupations socio-économiques. La typologie urbaine-rurale a été récemment révisée, et tient compte de la densité de population observée par cellule de carte quadrillée de 1 km² et de la population vivant dans le groupe de cellules contiguës.

En 2009, comme le montre le graphique 3, 64 % de la population des régions de l’UE situées en bordure de la mer du Nord vivaient dans des régions à prédominance urbaine. Ce phénomène est principalement dû à la présence de grandes métropoles telles que London, Hamburg, Rotterdam et à la forte densité de population des régions côtières belges, néerlandaises et allemandes.

À l’opposé, seuls 25 % de la population des régions côtières de l’UE situées en bordure de la mer Baltique vivaient dans des régions à prédominance urbaine. Bien que ces régions abritent de grandes zones métropolitaines comme København, Riga, Stockholm et Helsinki, les régions situées en bordure de ce bassin sont majoritairement rurales, notamment le long des côtes finlandaise, suédoise et estonienne.

La population des régions côtières de l’UE situées en bordure de la mer Noire vivait dans des régions à prédominance rurale (12 %) ou dans des régions intermédiaires (88 %). Aucune des régions situées en bordure de ce bassin n’est considérée être une région à prédominance urbaine. Ceci est principalement un effet national car la Roumanie et la Bulgarie comprennent peu de régions à prédominance urbaine.

Certains critères géographiques ont également une incidence sur la répartition de la population dans ces régions. Le fait que la majorité (72 %) de la population des régions côtières ultrapériphériques de l’UE vive dans des régions à prédominance urbaine est dû au fait que ces régions sont des îles de taille assez réduite, surtout volcaniques et que, par conséquent, l’espace réservé à l’habitat y est limité.

Évolution de la population des régions côtières de l’UE

En 2008, la population des régions côtières de l’UE a augmenté de 0,6 %, soit 0,2 point de pourcentage de plus que la moyenne de l’Union européenne. Toutefois, il existait d’importantes disparités entre les régions côtières et entre les régions côtières de chaque bassin.

L’évolution ou la croissance de la population est la variation du nombre d’habitants dans une zone entre la fin et le début d’une période. La croissance relative de la population, évaluée ici grâce au taux brut de l’évolution de la population, a deux aspects: l’évolution naturelle (qui se définit comme la différence entre le nombre de naissances vivantes et celui des décès) et le solde migratoire. La carte 2, qui montre le taux brut de l’évolution de la population des régions côtières de l’UE en 2008, peut être comparée à la carte 3, qui présente le taux brut du solde migratoire de ces régions pour la même période.

En 2008, le long de la façade maritime méditerranéenne, le taux brut de l’évolution de la population était généralement supérieur dans les régions côtières de l’UE situées sur la côte ouest et centrale que celui observé dans l’est. Le solde migratoire peut expliquer cette croissance démographique. Les taux bruts de l’évolution de la population ont été supérieurs dans les régions côtières telles que la région espagnole Almeria (27 ‰), la région française Aude (11 ‰) ou la région italienne Viterbo (16 ‰), où le solde migratoire a atteint 20 ‰ dans la région Almería, 11 ‰ dans la région Aude et 18 ‰ dans la région Viterbo. À l’opposé, les taux bruts de l’évolution de la population ont été négatifs dans la région grecque Lakonia (- 6 ‰), ce qui s’explique en partie par le taux brut du solde migratoire (- 2 ‰), et dans la région italienne Napoli, où le taux brut de l’évolution de la population (– 3 ‰) a été profondément affecté par le solde migratoire (- 6 ‰). En revanche, dans certaines régions, la tendance du taux brut de l’évolution de la population a suivi la direction inverse de celle du solde migratoire, comme dans la région grecque Arkadia, où le taux brut de l’évolution de la population a été de (- 5 ‰), malgré un solde migratoire positif (1 ‰).

En 2008, le long de la façade maritime de la mer Noire, l’évolution de la population dans les régions côtières bordant ce bassin a été un peu plus régulière. Toutefois, le taux brut d’évolution de la population a suivi le solde migratoire, comme dans la région côtière bulgare Varna, où la population a augmenté de (8 ‰) en raison du solde migratoire (8 ‰), et dans la région côtière roumaine Tulcea, où l’évolution de la population a été négative (- 6 ‰), à l’image du solde migratoire (- 3 ‰).

En 2008, le long de la côte de l’océan Atlantique du Nord-Est, les taux bruts d’évolution de la population étaient plus élevés dans les régions côtières d’Irlande, telles que la région Mid-East (20 ‰), en partie du fait du solde migratoire (6 ‰). Les taux bruts d’évolution de la population étaient également élevés le long de la côte ouest française, comme dans la région Landes (11 ‰), du fait du solde migratoire (10 ‰) et dans certaines régions portugaises comme la région Algarve (9 ‰), là aussi en raison du solde migratoire (8 ‰). À l’inverse, le taux brut d’évolution de la population était négatif dans la région portugaise Alentejo Litoral (- 7 ‰), en partie à cause du solde migratoire (- 2 ‰). La région espagnole Lugo n’a pas suivi cette tendance, avec un taux brut d’évolution de la population négatif (- 4 ‰) en dépit d’un solde migratoire positif (4 ‰).

Le long de la façade maritime de la mer du Nord, les taux bruts d’évolution de la population les plus élevés ont été observés dans les régions anglaises, belges et néerlandaises. Ce phénomène s’explique en partie par le solde migratoire en Belgique et aux Pays-Bas. En revanche, les taux bruts d’évolution de la population négatifs dans les régions allemandes sont aussi en partie dus au solde migratoire. Toutefois, au cours de cette période, dans la région néerlandaise Delfzijl en omgeving, le taux brut de l’évolution de la population a été négatif (- 15 ‰), ce qui s’explique par le solde migratoire (-14 ‰), et l’évolution dans la région allemande Hamburg a été positive (9 ‰), également en raison du solde migratoire (9 ‰).

En 2008, le long des côtes de la mer Baltique, les taux d’évolution de la population les plus élevés ont été essentiellement observés dans les régions à prédominance urbaine, comme dans la région finlandaise Uusimaa (12 ‰), ce qui s’explique en partie par le solde migratoire (7 ‰), dans la région suédoise Stockholms län (16 ‰), en partie en raison du solde migratoire (10 ‰), dans la région lettone Pieriga (13 ‰), également en raison du solde migratoire (14 ‰).

En 2008, l’évolution de la population dans les régions côtières ultrapériphériques a été variée. Dans la région côtière espagnole Gran Canaria, l’évolution de la population a été de 13 ‰ principalement en raison du solde migratoire (10 ‰). Par contre, dans la région côtière française Guadeloupe, l’évolution de la population a été de 6 ‰ malgré un solde migratoire de - 3 ‰.

Proportion de femmes dans la population des régions côtières de l’UE

Comme le montre la carte 4, en 2009, la proportion de femmes dans la population des régions côtières de l’UE était assez homogène. Le long de la façade maritime de la mer Baltique, la proportion de femmes dans les régions côtières suédoises et finlandaises était inférieure à la moyenne de l’UE, mais elle était supérieure à cette moyenne dans les régions côtières lettones, estoniennes et lituaniennes.

Au cours de la même période, le long de la côte méditerranéenne, il existait un contraste entre les régions côtières espagnoles et grecques, à la population féminine plus réduite, et les régions côtières françaises et du nord de l’Italie, à la population féminine plus nombreuse.

Les régions côtières espagnoles de l’océan Atlantique du Nord affichaient une proportion plus élevée de femmes que la façade maritime méditerranéenne, et que la moyenne de l’UE.

Population active des régions côtières de l’UE

En 2009, la population active des régions côtières de l’UE était d’environ 97 millions de personnes, soit 41 % de la population active totale de l’UE. La population active a généralement augmenté plus vite dans les régions côtières de l’UE que dans l’ensemble de l’UE. Toutefois, cette augmentation de la population active a grandement varié d’un pays à l’autre. Entre 2007 et 2009, comme le montre le tableau 2, la population active est restée relativement stable en Allemagne, passant de 3 652 000 personnes à 3 669 000 personnes, soit un taux de croissance annuelle moyen de 0,2 %. Au cours de la même période, la population active de Malte a augmenté à un taux annuel moyen de 2,1 %.

Proportion de femmes dans la population active des régions côtières de l’UE

En 2009, la proportion de femmes dans la population active des régions côtières de l’UE variait de 33,7 % à Malte à 50,5 % en Lettonie. D’une manière générale, comme l’indique la carte 5, la proportion de femmes dans la population active des régions côtières de l’UE le long des bassins de la Méditerranée et de la mer Noire était inférieure à la moyenne de l’UE, sauf pour les régions méditerranéennes françaises et la région espagnole Barcelona. À l’inverse, la proportion était supérieure à la moyenne de l’UE dans les régions côtières de l’UE situées le long de la mer Baltique. La proportion des femmes dans la population active était plus variable dans les régions côtières de l’UE situées le long des autres bassins maritimes.

Chômage dans les régions côtières de l’UE

En 2009, comme le montre la carte 6, le risque de chômage dans les régions côtières de l’UE n’était pas plus élevé que la moyenne nationale. Dans 53 % des régions côtières de l’UE, le chômage était inférieur à la moyenne nationale. De manière générale, la proximité de la mer n’était pas un facteur discriminant. Ainsi, dans les régions côtières méditerranéennes et du sud de l’Espagne, la population active était plus exposée au chômage. C’était également le cas des régions côtières du sud de l’Italie, des régions côtières de l’est de l’Allemagne et des régions côtières ultrapériphériques françaises et espagnoles. En revanche, la majorité de la population active des régions côtières le long de l’océan Atlantique du Nord-Est était moins exposée au chômage.

Le chômage des femmes dans les régions côtières de l’UE

En 2009, comme le montre la carte 7, la population active féminine était plus exposée aux risques de chômage, en particulier dans les régions côtières du sud de la France, de l’Espagne, de l’Italie, de plusieurs régions de Grèce et dans les régions côtières ultrapériphériques françaises et espagnoles. Les taux de chômage féminin peuvent être comparés à la part des femmes dans la population active, comme le montre la carte 5. Dans les régions côtières situées le long de la façade maritime du sud de l’Italie et dans plusieurs régions côtières grecques, la part de femmes dans la population active était inférieure à la moyenne de l’UE et le chômage des femmes était supérieur à la moyenne de l’UE. À l’opposé, dans les régions côtières suédoises et finlandaises, la part des femmes dans la population active était supérieure à la moyenne de l’UE et le chômage des femmes était inférieur à la moyenne de l’UE.

Sources et disponibilité des données

Régions côtières de l’UE: une région côtière de l’Union européenne est une région statistique définie au niveau NUTS 3, ayant une façade maritime ou ayant plus de la moitié de sa population à moins de 50 km de la mer. L’UE compte 446 de ces régions, parmi les 22 États membres ayant une façade maritime. Sur ces 446 régions côtières, 372 ont une façade maritime, alors que 73 répondent au second critère. Enfin, la région allemande Hamburg a été ajoutée à la liste, compte tenu de la forte influence maritime qu’elle subit.

Les 22 États membres ayant une façade maritime sont: la Belgique, la Bulgarie, Chypre, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la France, l’Allemagne, la Grèce, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie, l’Espagne, la Suède et le Royaume-Uni.

Typologie urbaine-rurale: cette typologie se base sur la définition urbaine et rurale d’une cellule de 1 km². Les cellules urbaines remplissent deux conditions: 1) une densité de population d’au moins 300 habitants par km ² et 2) un minimum de 5 000 habitants dans des cellules contiguës dépassant le seuil de densité. Les autres cellules sont considérées comme étant rurales.

Sur la base de la part de la population rurale (c’est-à-dire le nombre de personnes qui vivent dans une cellule située en milieu rural), les régions NUTS 3 ont été scindées en trois catégories:

1) les régions à prédominance urbaine: la part de la population rurale est inférieure à 20 % de la population totale;

2) les régions intermédiaires: la population rurale représente entre 20 % et 50 % de la population totale;

3) les régions à prédominance rurale: la part de la population rurale est supérieure ou égale à 50 % de la population totale.

Population active et chômage: la population active comprend la population ayant un emploi plus la population des chômeurs. Les définitions et références se rapportant à la population active et au chômage correspondent à celles de l’enquête sur les forces de travail (EFT).

Le taux brut d’évolution de la population est le rapport entre l’évolution de la population totale au cours de l’année et la population moyenne du territoire en question au cours de cette période. Cette valeur s’exprime pour mille habitants.

Le solde migratoire net est le rapport entre le solde migratoire au cours de l’année et la population moyenne pendant cette année. Cette valeur s’exprime pour mille habitants.

Contexte

Le 10 octobre 2007, la Commission a adopté le Livre bleu initiant une politique maritime intégrée pour l’Union européenne. Celle-ci vise à développer au maximum l’utilisation durable des océans et des mers, à consolider la connaissance et le potentiel d’innovation de l’Europe dans les affaires maritimes, à assurer un développement et une croissance durable dans les régions côtières, à renforcer le rôle moteur de l’Europe dans les affaires maritimes et à augmenter la visibilité de l’Europe maritime. Cette politique met l’accent sur l’importance des régions côtières en raison de leur situation géographique et vise à développer des stratégies pour les bassins maritimes.

Informations supplémentaires Eurostat

Publications

Base de données

Démographie - Données régionales (demoreg)
Population et superficie (demo_r_poar)
Population par sexe et groupes d'âge au 1er janvier - régions NUTS 3 (demo_r_pjanaggr3)
Bilan démographique et taux bruts - régions NUTS 2 et 3 (demo_r_gind3)
Statistiques régionales sur le marché du travail (reg_lmk)
Population active régionale - Séries LFS et séries LFS ajustées (lfst_r_lfpop)
Population active par sexe et âge, aux niveaux NUTS 1, 2 et 3 (1 000) (lfst_r_lfp3pop)
Chômage régional - Séries LFS ajustées (lfst_r_lfu)
Taux de chômage par sexe et âge, aux niveaux NUTS 1, 2 et 3 (%) (lfst_r_lfu3rt)

Source des données pour les tableaux, graphiques et cartes (MS Excel)

Liens externes

Voir aussi

Références


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