Statistics Explained

Statistiques sur l’inclusion sociale

Revision as of 11:53, 20 December 2016 by EXT-S-Allen (talk | contribs)
Données extraites en février 2016. Données plus récentes: Informations supplémentaires Eurostat, Principaux tableaux et Base de données. Mise à jour prévue de l’article: mai 2017.
Tableau 1: Population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, 2009–2014
Source: Eurostat (ilc_peps01)
Graphique 1: Répartition de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale par type de risques, UE-28, 2014 (1)
(en millions)
Source: Eurostat (ilc_pees01)
Graphique 2: Part de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, 2014 (1)
(en %)
Source: Eurostat (ilc_pees01) et (ilc_li02)
Graphique 3: Taux et seuil de risque de pauvreté, 2014
Source: Eurostat (ilc_li01) et (ilc_li02)
Graphique 4: Taux de privation matérielle – nombre de personnes ne pouvant pas se permettre certaines dépenses, 2014
(en %)
Source: Eurostat (ilc_sip8)
Graphique 5: Personnes de moins de 60 ans vivant au sein d’un ménage à très faible niveau d’intensité de travail, 2013–2014
(en %)
Source: Eurostat (ilc_lvhl11)

L’inclusion sociale occupe, depuis longtemps, une place essentielle dans les politiques de l’Union européenne (UE). L’objectif premier des politiques européennes menées dans ce domaine est de réduire sensiblement le nombre de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, en vue de bâtir une société plus inclusive.

Cependant, la pauvreté et l’exclusion sociale sont des concepts multidimensionnels, difficiles à mesurer statistiquement. Il a donc fallu élaborer des indicateurs monétaires et non monétaires, tels que le taux de risque de pauvreté, le seuil de risque de pauvreté, le taux de privation matérielle grave et le pourcentage de personnes vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail. D’autres indicateurs tout aussi pertinents, comme l’accès à l’éducation et à la formation, à la santé ou au logement, doivent également être pris en considération dans l’analyse de l’inclusion sociale.

Principaux résultats statistiques

Risque de pauvreté ou d’exclusion sociale

La situation en 2014

En 2014, dans l’UE-28, 122 millions de personnes, soit 24,5 % de la population totale, vivaient dans des ménages en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale (voir le tableau 1). Par rapport à 2013, le nombre de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué de 564 000 en 2014, soit une baisse de 0,1 point de pourcentage de la proportion de ces personnes dans la population totale.

Les résultats pour l’UE-28, calculés comme une moyenne pondérée des résultats nationaux, dissimulent de grandes disparités entre les États membres. En Roumanie (40,2 %) et en Bulgarie (40,1 %), près de deux cinquièmes de la population étaient considérés comme étant exposés au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2014, tandis qu’en Grèce (36,0 %), cette proportion dépassait le tiers de la population. En 2014, plus d’un quart de la population était considérée comme exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale dans dix autres États membres de l’Union, à savoir la Lettonie, la Hongrie, la Croatie, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, Chypre, la Lituanie et l’Estonie. Parmi les pays tiers, (voir le tableau 1), l’ancienne République yougoslave de Macédoine (43,2 %) et la Serbie (43,1 %) ont enregistré des proportions encore plus élevées de population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale.

Les États membres de l’Union qui affichaient en 2014 les pourcentages les plus faibles de personnes considérées comme exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale étaient la République tchèque (14,8 %), les Pays-Bas (16,5 %), la Suède (16,9 %) et la Finlande (17,3 %). L’Islande (11,2 %), la Norvège (13,5 %) et la Suisse (16,3 %, données de 2013) ont également enregistré des pourcentages relativement faibles.

En 2014, l’Italie comptait 17,1 millions de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, l’Allemagne en comptait 16,5 millions, le Royaume-Uni 15,2 millions, l’Espagne 13,4 millions, la France 11,5 millions, la Pologne 9,3 millions et la Roumanie 8,5 millions. Ces pays affichaient les sept chiffres les plus élevés parmi les États membres de l’Union et représentaient ensemble près des trois quarts (74,9 %) du total de l’UE-28. Dans chacun des États membres restants, le nombre de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale était inférieur à 4 millions.

Les évolutions observées entre 2013 et 2014 montrent que la proportion de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué dans la moitié des États membres de l’Union, particulièrement en Hongrie (- 3,7 points de pourcentage) et en Lituanie (- 3,5 points de pourcentage). Même si la diminution observée en Hongrie était bien plus importante (- 7,9 points de pourcentage), il existe une rupture dans les séries. Dans trois États membres – le Luxembourg, le Portugal et la Slovénie –, la proportion de personnes exposées au risque de pauvreté n’a pas évolué. Les 11 États membres restants ont fait état d’une augmentation de la part de cette population en 2014. Les deux plus fortes hausses ont été enregistrées en Espagne (1,9 point de pourcentage) et en Finlande (1,3 point de pourcentage). L’Estonie affichait pour sa part une plus forte augmentation (2,5 points de pourcentage), mais encore une fois, il existe une rupture dans les séries.

Dans l’ensemble de l’UE-28, c’est en Espagne, en Allemagne et en France que l’impact à la hausse sur le nombre de personnes considérées comme exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a été le plus fort, en valeur absolue, entre 2013 et 2014, avec une augmentation de 772 000 personnes en Espagne et d’un peu moins de 300 000 personnes en Allemagne et en France. À l’inverse, à l’exclusion de la Bulgarie pour laquelle il existait une rupture dans les séries, les baisses les plus nettes du nombre de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale ont été observées en Pologne (- 441 000), au Royaume-Uni (- 398 000), et en Hongrie (- 353 000).

Évolution à moyen terme

L’examen rétrospectif de la période 2009-2014 (voir le tableau 1) montre que la proportion de la population de l’UE-27 menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale a d’abord augmenté de 23,3 % en 2009 à 24,7 % en 2012, puis a chuté de 0,3 point de pourcentage entre 2012 et 2014. Une série chronologique plus courte pour l’UE-28 montre une évolution largement similaire entre 2010 et 2014.

Trois États membres de l’Union – le Danemark, l’Irlande et l’Italie – ont connu une évolution semblable à celle de l’UE-27: une proportion relativement faible de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2009, une augmentation de cette proportion au cours de la période 2009-2012, puis une diminution en 2013 et 2014. La Belgique et la République tchèque ont connu des évolutions similaires, mais le pourcentage de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a augmenté entre 2013 et 2014, comme en France et en Finlande, bien que dans ces deux États membres, cette part avait culminé dès 2011 et non en 2012. De même, les sept États membres suivants ont enregistré une hausse de 2009 à 2012, comme l’UE-28, mais ont connu d’autres augmentations marquées soit par un pic en 2013, soit par une hausse continue jusqu’en 2014: la Grèce, l’Espagne, Chypre, la Hongrie, Malte, la Slovénie et le Royaume-Uni. L’Autriche a affiché un modèle de comportement particulier: la proportion de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué entre 2009 et 2010, culminé en 2011, chuté à son niveau le plus bas en 2012 avant de croître à nouveau en 2013 et 2014, année lors de laquelle elle a retrouvé son niveau record de 2011.

On pourrait répartir les États membres de l’Union restants en deux groupes: d’une part, ceux qui, en 2014, affichaient la part la plus élevée de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale au cours de la période 2009-2014, à savoir l’Allemagne, l’Estonie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal et la Suède, et d’autre part, ceux qui, en 2014, ont enregistré la part la plus faible pour cette période, à savoir la Bulgarie, la Croatie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie. Parmi les sept États membres présentant, en 2014, la part la plus faible pour la période 2009-2014, la Bulgarie (- 6,1 points de pourcentage, il convient de noter qu’il existe une rupture dans les séries) et la Lettonie (- 5,2 points de pourcentage) ont enregistré les diminutions les plus nettes. Les hausses globales les plus significatives dans les États membres restants ont été enregistrées en Grèce (8,4 points de pourcentage), en Espagne (4,5 points de pourcentage), à Chypre (3,9 points de pourcentage), à Malte (3,5 points de pourcentage), en Italie (3,4 points de pourcentage) et en Slovénie (3,3 points de pourcentage).

Analyse par type de risque

Le chiffre global concernant le risque d’être confronté à la pauvreté ou à l’exclusion sociale se décompose en trois types de risques spécifiques: le risque de pauvreté, la privation matérielle grave et/ou le très faible niveau d’intensité de travail du ménage (voir le graphique 1). Toute personne exposée à au moins un de ces risques est considérée comme exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, même si 33,2 % des personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’UE-28 en 2014 sont en fait exposées à deux de ces risques, voire aux trois.

En 2014, 49 millions de personnes dans l’UE-28 vivaient dans un ménage en situation de pauvreté monétaire (mais non en situation de privation matérielle grave, ni à très faible niveau d’intensité de travail), 18,6 millions de personnes étaient en situation de privation matérielle grave (mais n’étaient pas exposées à aucun des deux autres risques) et 14,1 millions de personnes vivaient dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail (sans pour autant être exposées à aucun des deux autres risques). Par ailleurs, 30,8 millions de personnes vivaient dans un ménage exposé à deux de ces risques et 9,8 autres millions dans un ménage exposé aux trois risques.

Le graphique 2 présente, pour chaque État membre de l’Union, une analyse simplifiée de la proportion de la population exposée aux trois risques susmentionnés et montre:

  • la proportion de personnes menacées de pauvreté, y compris celles vivant dans un ménage confronté exclusivement au risque de pauvreté et celles exposées à ce risque conjugué à l’un des deux autres ou aux deux; dans l’UE-28, le nombre total s’est élevé à 86,2 millions de personnes en 2014;
  • la proportion supplémentaire de la population en situation de privation matérielle grave (soit comme unique risque soit combiné au fait de vivre dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail); dans l’UE-28, le nombre total était de 22,1 millions de personnes en 2014;
  • enfin, la proportion de la population vivant dans un ménage uniquement caractérisé par un très faible niveau d’intensité de travail (c’est-à-dire qui n’est ni menacé de pauvreté ni en situation de privation matérielle grave); dans l’UE-28, le nombre total était de 14,1 millions de personnes en 2014.

Ainsi, en additionnant les trois catégories présentées dans le graphique 2, on obtient la proportion globale de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale.

Risque de pauvreté

En 2014, la proportion de la population exposée au risque de pauvreté dans l’UE-28 a été estimée à 17,2 % (voir le graphique 3) – dimension monétaire de l’indicateur de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale – et se situait dans une fourchette comprise entre 9,7 % (en République tchèque) et 25,4 % (en Roumanie). Le graphique 3 présente également une analyse du seuil de risque de pauvreté, fixé à 60 % du revenu médian dans chaque État membre de l’Union (les données sont corrigées des variations de prix entre pays). En 2014, les seuils de risque de pauvreté oscillaient entre 2 400 SPA (en Roumanie) et 13 000 SPA (en Autriche), le seuil enregistré au Luxembourg (17 000 SPA) étant au-delà de cette fourchette. Les systèmes de protection sociale ont une incidence sur la proportion de la population considérée comme exposée au risque de pauvreté. Vous trouverez davantage d’informations sur les revenus et la pauvreté dans l’article consacré à la répartition des revenus.

Privation matérielle et privation matérielle grave

Parallèlement aux mesures de la pauvreté liées aux revenus, d’autres méthodes, comme la mesure de la privation matérielle, permettent d’obtenir une vision plus large de l’inclusion ou de l’exclusion sociales, et fournissent une analyse qui est basée sur des chiffres absolus, plutôt que sur la méthode relative utilisée pour étudier la pauvreté monétaire. La privation matérielle est définie comme l’incapacité de couvrir certaines dépenses jugées nécessaires ou souhaitables, par exemple: les impayés (hypothèque ou loyer, factures d’eau/gaz/électricité, achats à tempérament ou autres emprunts); une semaine de vacances par an ailleurs que chez soi; un repas avec viande, volaille ou poisson (ou un équivalent végétarien) un jour sur deux; des dépenses imprévues; l’achat d’un téléphone (y compris d’un téléphone portable), d’un téléviseur couleur, d’un lave-linge ou d’une voiture; ou le chauffage du logement.

Le taux de privation matérielle est défini comme le pourcentage de personnes qui, sur les neuf dépenses précitées, n’ont pas les moyens d’en couvrir au moins trois; celles qui doivent se priver de quatre dépenses ou plus sont considérées comme étant en situation de privation matérielle grave.

En 2014, près d’une personne sur cinq (18,6 %) dans l’UE-28 se trouvait en situation de privation matérielle et un peu moins de la moitié de ce pourcentage (9 % de la population totale) était considérée comme étant en situation de privation matérielle grave (voir le graphique 4). Parmi les États membres de l’Union, c’est en Bulgarie (46,9 %) que le nombre de personnes en situation de privation matérielle était le plus élevé, avec plus de deux tiers de ces personnes en situation de privation matérielle grave. De même, en Roumanie (44 %), en Hongrie (39,6 %) et en Grèce (39,5 %), à savoir dans les États membres ayant fait état des taux de privation matérielle les plus élevés après la Bulgarie, plus de la moitié des personnes en situation de privation matérielle étaient en situation de privation matérielle grave; c’était également le cas en Lettonie, en Italie et à Malte.

Moins d’une personne sur dix en Autriche, aux Pays-Bas, au Luxembourg et dans les États membres nordiques était en situation de privation matérielle et, dans ces mêmes pays, moins de 5 % de la population totale étaient considérés comme étant en situation de privation matérielle grave (voir le graphique 4). C’était également le cas en Islande, en Norvège et en Suisse (données de 2013).

Intensité de travail

Avoir un emploi est, en principe, un moyen efficace de se prémunir contre le risque de pauvreté. Les personnes vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail (personnes de moins de 60 ans vivant dans un ménage où les adultes ont travaillé moins de 20 % de leur potentiel de travail total au cours de l’année précédant l’enquête) sont davantage susceptibles d’être considérées comme exposées au risque d’exclusion sociale.

En 2014, 11,2 % de la population de l’UE-28 âgée de moins de 60 ans vivaient dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail(voir le graphique 5), soit une légère augmentation par rapport à 2013 (10,9 %). En 2014, la proportion de personnes âgées de moins de 60 ans vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail était supérieure à 14 % en Belgique, en Croatie, en Espagne et en Grèce, l’Irlande affichant le pourcentage le plus élevé (21 %). En 2014, les États membres de l’Union qui affichaient les plus faibles proportions de personnes vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail incluaient la Pologne (7,3 %), la Slovaquie (7,1 %), la Roumanie, la Suède (6,4 % chacune) et le Luxembourg (6,1 %). La Norvège (5,9 %), l’Islande (4,9 %) et la Suisse (4,1 %, données de 2013) affichaient des proportions encore plus faibles.

L’augmentation la plus rapide de cette proportion entre 2013 et 2014 a été enregistrée à Chypre (1,8 point de pourcentage), suivie de la France (1,5 point de pourcentage), de l’Espagne (1,4 point de pourcentage) et de l’Autriche (1,3 point de pourcentage).

Sources et disponibilité des données

Les statistiques de l’Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) constituent la source d’information pour les statistiques sur le revenu, les conditions de vie et l’inclusion sociale, tant en termes monétaires que non monétaires, aussi bien pour les ménages que pour les personnes. Vous trouverez davantage d’informations sur l’enquête EU-SILC et sur le calcul du revenu disponible d’un ménage, ainsi que sur le calcul de la taille d’un ménage au moyen du nombre d’«équivalents adultes», dans l’article consacré aux statistiques sur la répartition des revenus.

Contexte

Lors du Conseil européen de Laeken en décembre 2001, les chefs d’État ou de gouvernement européens ont marqué leur accord sur une première série d’indicateurs statistiques communs concernant l’exclusion sociale et la pauvreté. Ces indicateurs ont été affinés en permanence par un sous-groupe «indicateurs» qui relève du comité de la protection sociale. Ils constituent un élément essentiel de la méthode ouverte de coordination (MOC) et permettent de suivre les progrès réalisés par les États membres de l’Union dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Le comité de la protection sociale a adopté, en mai 2006, un ensemble d’indicateurs généraux, complété par des indicateurs spécifiques sur l’inclusion sociale, les pensions et la santé.

La «plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion sociale: un cadre européen pour la cohésion sociale et territoriale» [COM(2010) 758 final] est l’une des sept initiatives phares de la stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive adoptée en 2010. Ses objectifs sont les suivants:

  • veiller à la cohésion économique, sociale et territoriale;
  • garantir le respect des droits fondamentaux des personnes en situation de pauvreté et d’exclusion sociale en leur permettant de vivre dignement et de participer activement à la société;
  • mobiliser les soutiens en vue d’aider ces personnes à s’intégrer dans les communautés dans lesquelles elles vivent, à obtenir une formation et une aide pour trouver un emploi et à avoir accès aux prestations sociales;

Dans le cadre de la stratégie Europe 2020, le Conseil européen a adopté en juin 2010 un grand objectif sur l’inclusion sociale: réduire d’au moins 20 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’ensemble de l’Union d’ici 2020. L’EU-SILC est la source utilisée pour cet indicateur relatif aux personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, lequel associe trois sous-indicateurs: le taux de risque de pauvreté, le taux de privation matérielle grave et la proportion de personnes vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail.

Au regard du grand objectif ci-dessus, la communication de la Commission européenne concernant une série de «stratégies nationales d’intégration des Roms» [COM(2012) 226 final] constitue une initiative de premier plan. Ces stratégies visent à attirer l’attention sur la situation des Roms, considérés comme formant la plus grande minorité d’Europe avec un nombre estimé entre dix et 12 millions de personnes, et à faire en sorte que des améliorations tangibles soient apportées en faveur de leur intégration et de leur insertion dans la société. Les mesures proposées ont pour objet de mettre en lumière la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, d’augmenter le taux d’emploi et de réduire le décrochage scolaire: trois grands objectifs qui s’inscrivent également dans la stratégie Europe 2020.

Voir aussi

Informations supplémentaires Eurostat

Publications

Livres statistiques

Communiqués de presse et Statistics in focus

Principaux tableaux

Revenus et conditions de vie (t_ilc)

Base de données

Revenus et conditions de vie (ilc)
Personnes en risque de pauvreté ou d’exclusion sociale (Stratégie Europe 2020) (ilc_pe)
Répartition du revenu et pauvreté monétaire (ilc_ip)
Conditions de vie (ilc_lv)
Privation matérielle(ilc_md)
Modules ad-hoc de l’EU-SILC (ilc_ahm)

Section dédiée

Méthodologie / Métadonnées

Sources des données pour les tableaux et graphiques (MS Excel)

Autres informations

  • Règlement (CE) nº 1177/2003 du 16 juin 2003 relatif aux statistiques communautaires sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC)
  • Règlement (CE) nº 1553/2005 du 7 septembre 2005 modifiant le règlement (CE) nº 1177/2003 relatif aux statistiques communautaires sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC)
  • Règlement (CE) nº 1791/2006 du 20 octobre 2006 portant adaptation de certains règlements [...] dans les domaines [...] des statistiques, [...], en raison de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie

Liens externes