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19/11/14

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Nouvelle initiative de l’UE pour lutter contre la piraterie dans le Golfe de Guinée

L’Union européenne a annoncé ce jour un nouveau projet qui renforcera la sûreté et la sécurité des routes maritimes entre sept pays africains dans le Golfe de Guinée.

Le programme CRIMGO (routes maritimes critiques du Golfe de Guinée) aidera les gouvernements d'Afrique centrale et occidentale à rendre les principales routes maritimes plus sûres grâce à la formation des gardes-côtes et à la mise en place d'un réseau permettant l'échange d'informations entre les pays et les agences de la région.

Lorsqu’il a annoncé le projet, M. Andris Piebalgs, commissaire au développment, a fait la déclaration suivante: «Sans sécurité, le développement ne peut jamais vraiment atteindre les populations qu'il vise. C’est pourquoi notre nouveau projet, qui contribuera à améliorer la sécurité des transports en Afrique occidentale, est si important. En rendant les eaux plus sûres, nous contribuerons à dynamiser les échanges et la croissance et offrirons à ces populations davantage de possibilités d'assurer leur subsistance, ce dont elles ont si désespérément besoin.

Le projet sera mis en oeuvre à partir de janvier 2013 dans 7 États côtiers africains:  le Bénin, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Nigéria, Sâo Tomé-et‑Principe et le Togo.

Le Golfe de Guinée représente actuellement 13 et 6 % des importations de pétrole et de gaz dans l'UE. Toutefois, les actes de piraterie et les vols à main armée, de même que les trafics d'armes et de drogues ou encore la traite d'êtres humains, constituent une menace réelle pour la sécurité de la région. Rien qu’au Nigéria, quelque 98 actes de piraterie, de vols à main armée commis en mer et de pollution maritime ont été enregistrés entre 2008 et 2012.

La région souffre actuellement d'un manque de coordination entre les gardes-côtes et entre les différentes régions. De plus il n’existe pas encore de norme commune de formation maritime et le partage d’informations entre les pays concernés est insuffisant.

L’UE contribue à hauteur de 4,5 millions € au projet GRIMGO au titre de son instrument de stabilité.

Dernière mise à jour : 19/11/2014 |  Haut de la page