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19/11/14

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Vers une meilleure gestion de l’eau, de l’énergie et des terres: le Commissaire Piebalgs salue la publication du Rapport européen sur le Développement

Le Rapport européen sur le Développement sera présenté aujourd'hui à Bruxelles. Vous pouvez suivre le lancement en direct à 14 heures ici. Le programme de l'événement se trouve ici pdf - 83 KB [83 KB] English (en) .

Andris Piebalgs  se félicite de la publication du  Rapport européen sur le Développement 2011/2012, qui sera présenté aujourd’hui à Bruxelles. Financé par la Commission européenne et sept États membres, ce rapport annuel indépendant apporte un éclairage  sur des questions majeures liées au développement, dans une perspective européenne. Cette troisième édition porte sur la question pressante des contraintes pesant sur l’eau, l’énergie et les terres et la manière dont elles interagissent. Il examine  comment ces ressources peuvent être gérées efficacement dans l’objectif de promouvoir une croissance à la fois durable et socialement inclusive.

Le Commissaire Piebalgs a déclaré à ce sujet: «Ce rapport est particulièrement pertinent et  bienvenu à l'aube de la Conférence des Nations unies sur le Développement durable "Rio+20" et en cette Année internationale de l’énergie durable pour tous. L’eau, l’énergie et les terres sont des ressources essentielles pour le développement et le bien-être humain, et le problème de la rareté ne peut être résolu   par le biais de mesures parcellaires. L’agriculture et l’énergie figurent déjà parmi les priorités de développement de la Commission, comme le stipule notre Programme pour le Changement. Elles constitueront un élément clé de nos efforts visant à renforcer l’impact et l’efficacité de la politique de développement de l’UE».

La pression pesant sur les ressources s’intensifie, alors que la demande d’eau et d’énergie devrait augmenter de 40 % et la demande de nourriture de 50 % d’ici 2030. Intitulé Affronter la rareté: gérer l’eau, l’énergie et les terres pour une croissance inclusive et durable, le Rapport européen sur le Développement analyse les rôles des secteurs public et privé dans la gestion des ressources naturelles pour une croissance inclusive et durable.
Dans la perspective de la Conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20, il exhorte la communauté internationale à modifier son approche de la gestion des ressources hydriques, énergétiques et foncières. Il suggère que le secteur public peut jouer un rôle crucial en établissant le cadre adéquat et en élaborant les politiques appropriées. Le secteur privé est invité à adopter des modèles commerciaux plus durables.

Le rapport appelle l’UE à adopter une approche intégrée ambitieuse de la gestion de l’interdépendance entre l’eau, l’énergie et les terres ("interdépendance EET"), qui tienne compte des vastes répercussions de mesures spécifiques. Enfin, le rapport met en évidence le potentiel que des solutions novatrices peuvent présenter. Citons ainsi  les paiements pour services écosystémiques (par ex. pour des activités qui profitent aux ressources environnementales ou les protègent).

Contexte

Le Rapport européen sur le Développement
Avec le Rapport européen sur le Développement, l’Europe fournit une plate-forme de discussion et d'échanges  entre les différentes parties prenantes de par  le monde sur des questions majeures liées au développement. Il s’agit d’un rapport indépendant dont les recommandations sont le fruit de la recherche universitaire. L’édition 2011/2012 a été rédigée par une équipe dirigée par l’Overseas Development Institute (ODI), en partenariat avec le Centre européen de gestion des politiques de développement (ECDPM) et l’Institut allemand pour le développement (Deutsches Institut für Entwicklungspolitik) (GDI/DIE).  Le rapport est la principale réalisation de l’initiative «Mobiliser la recherche européenne en faveur des politiques de développement» qui bénéficie du soutien de la Commission européenne et de sept États membres (l’Allemagne, l’Espagne, la Finlande, la France, le Luxembourg, la Suède et le Royaume-Uni).

Le travail de l’UE en matière d’énergie: L'Europe est le chef de file à l'échelle mondiale en matière de soutien aux pays en développement dans leurs efforts visant à améliorer l’accès aux services énergétiques. La Commission européenne, à elle seule, a consacré 278,5 millions d’euros à des programmes énergétiques dans des pays en développement en 2010 et a octroyé 420 millions d’euros à sa Facilité pour l’énergie pour les pays de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique pour la période 2006-2013. Le 16 avril, le Président de la Commission européenne M. Barroso, a annoncé une nouvelle initiative de la Commission qui permettra à 500 millions de personnes supplémentaires dans les pays en développement d’accéder à l’énergie durable à l’horizon 2030. Des informations complémentaires sur l’énergie, y compris des exemples de projets, sont disponibles à l’adresse suivante: http://ec.europa.eu/europeaid/what/energy/sustainable/documents/factsheet-energy-for-all_en.pdf

Le travail de l’UE en matière d’eau et d’assainissement: Depuis 2000, l’UE s’est engagée  à atteindre l’Objectif du Millénaire pour le développement visant à fournir un meilleur accès à l’eau potable et à l’assainissement de base. L’aide de l’UE permet de faire avancer les choses: depuis 2004, grâce au soutien de la Commission européenne, plus de 32 millions de personnes bénéficient d’un accès à l’eau potable et 9 millions à des installations sanitaires. Les financements alloués aux programmes de l’UE pour l’accès à l’eau et l’assainissement, qui permettent de construire des infrastructures pour l’accès à l’eau potable et le traitement des eaux usées et d’assurer un assainissement et une hygiène de base, s’élèvent à près de 400 millions d’euros par an. Ils sont mis en œuvre dans plus de 30 pays. Pour en savoir plus: http://ec.europa.eu/europeaid/what/environment/water-energy/documents/wate_presspack_7-3-12_en.pdf

Le travail de l’UE en matière de sécurité alimentaire: Depuis de nombreuses années, la Commission européenne joue un rôle de premier plan dans la lutte contre la faim et la malnutrition. L’UE est le premier donateur à l’échelle mondiale dans le domaine de la sécurité alimentaire. Dans le contexte de la crise des prix des produits alimentaires en 2007/2008, l’UE a été le premier donateur à concevoir de manière volontariste un instrument spécifique (la facilité alimentaire) permettant d’aider les pays à faire face à l’aggravation de l’insécurité alimentaire causée par la volatilité des prix des denrées alimentaires.

Fournir des denrées alimentaires appropriées et en quantité suffisante aux populations d’Afrique demeure un axe important du travail de la Commission, en particulier dans les régions qui sont régulièrement frappées par des sécheresses.  La Commission a récemment adopté des initiatives dotées d’un budget de plus de 400 millions d’euros pour répondre aux crises alimentaires qui sévissent à court, moyen et long termes dans la Corne de l’Afrique et au Sahel. La sécurité alimentaire figure également parmi les principales priorités de développement de forums internationaux tels que le G8 et le G20. L’Union européenne est le principal contributeur de l’Initiative de L’Aquila pour la sécurité alimentaire du G8, avec un engagement de 3,9 milliards de dollars sur trois ans pour la sécurité alimentaire, et restera un acteur de premier plan dans ce secteur.

Informations complémentaires

Liens vers le Rapport européen sur le Développement:

http://www.erd-report.eu/

http://www.erd-blog.eu/

Dernière mise à jour : 19/11/2014 |  Haut de la page