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19/11/14

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Andris Piebalgs demande des résultats tangibles en matière de santé maternelle et infantile lors du sommet de l'Union africaine

Du 24 au 26 juillet, Andris Piebalgs, commissaire européen chargé du développement, prendra la parole à l'occasion du 15ème sommet de l'Union africaine (UA) à Kampala, en Ouganda. Le thème de la santé maternelle et infantile sera au cœur des préoccupations de ce rassemblement des 53 États membres de l'Union africaine. Le commissaire européen insistera sur la nécessité de parvenir à des avancées concrètes dans ces domaines. Des huit objectifs du millénaire pour le développement (OMD), ceux relatifs à la santé maternelle et infantile (OMD 4 et 5) comptent parmi les moins avancés pour nombre de pays en développement. Cette constatation a son importance à l'heure où l'Afrique et l'UE se préparent au sommet de haut niveau sur les OMD, qui se tiendra à New York, du 20 au 22 septembre.

Avant son déplacement, M. Piebalgs s'est exprimé en ces termes: «À l'heure actuelle, 11 millions d'enfants de moins de 5 ans et plus d'un demi-million de femmes enceintes meurent chaque année dans le monde. Sauver ces enfants, protéger ces mères et promouvoir le droit universel à la santé sont pour l'UE des objectifs prioritaires. Nous sommes tous déterminés à réduire de deux-tiers ces chiffres effrayants d'ici 2015, mais les progrès en ce sens sont trop lents. Je me réjouis que l'Union africaine place la santé des enfants et des femmes les plus vulnérables au centre de ce sommet et que nous soyons en mesure d'accélérer ce processus pour atteindre dans les délais les objectifs du millénaire pour le développement correspondants».

M. Piebalgs participe à ce sommet car l'Union africaine est un partenaire privilégié de l'UE, notamment dans le domaine de la politique de développement. Dans le discours qu'il prononcera lors du sommet, il saluera ce nouvel élan et mettra l'accent sur la nécessité de passer du stade des déclarations et des plans communs à celui des mesures ciblées et des résultats. Il soulignera aussi la contribution de l'UE à l'amélioration de la santé maternelle et infantile. La participation financière de la Commission européenne dans ce domaine s'élève actuellement à 310 millions d'euros par an. Ces fonds seront consacrés au renforcement des systèmes de santé et à l'amélioration de l'accès universel aux soins de santé. La Commission verse, de surcroît, 100 millions d'euros chaque année au Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Au titre du 7e programme-cadre de recherche et de développement, l'UE soutient la recherche sur la santé maternelle et infantile, ainsi que sur la santé sexuelle et génésique (20,5 millions d'euros à ce jour).

La veille du sommet de l'UA (24 juillet), M. Piebalgs participera également à un dialogue sur le financement de la santé en Afrique, auquel assisteront des ministres africains de la santé et des finances. Il attirera l'attention sur la nécessité de progresser plus rapidement en vue de tenir la promesse faite en 2001 par les chefs d'État de l'Union africaine de consacrer 15 % de leurs budgets annuels à la santé et de veiller au remplacement des versements directs par d'autres mécanismes financiers plus équitables.

Pour des pans entiers du continent africain, les statistiques révèlent que cet objectif n'est toujours pas atteint. Les taux de mortalité maternelle, par exemple, sont demeurés stables dans la plupart des pays subsahariens, à un niveau 200 fois supérieur aux niveaux européens. Ces dernières années, l'Union africaine a approuvé toute une série d'initiatives concernant la santé maternelle et infantile, ainsi que la lutte contre le VIH/sida (OMD 6), le paludisme et d'autres maladies majeures . En mai, les ministres africains de la santé se sont réunis à Genève où ils ont, entre autres, réaffirmé leur détermination à porter leurs dépenses de santé à 15 % de leurs budgets nationaux et à prévoir un budget pour la santé maternelle, périnatale et infantile. Aux Nations unies, la lenteur des progrès réalisés pour atteindre les OMD 4 et 5 a conduit à un renouvellement des engagements sur la santé maternelle et infantile dans le cadre de l'initiative du sommet du G8 à Muskoka et du plan d'action conjointe proposé par le secrétaire général des Nations unies, à adopter lors du sommet de haut niveau sur les OMD en septembre.

Contexte

L'Union africaine compte 53 pays. En 2007, l'UE et l'Union africaine ont adopté une stratégie commune Afrique-UE. Cette stratégie reflète la volonté de 80 chefs d'État et de gouvernement de l'Europe (27) et de l'Afrique (53) de redéfinir les relations entre les deux continents dans le cadre d'un partenariat stratégique, en vue de relever ensemble les défis mondiaux que sont notamment le changement climatique, la gouvernance, la paix et la sécurité, les migrations, la recherche et la technologie, etc.

Informations supplémentaires:

Le 31 mars 2010, la Commission européenne a adopté une communication sur le rôle de l'UE à l'égard de la santé mondiale:

Exemple des nombreuses activités de la Commission européenne à l'appui de la santé sexuelle et génésique et des droits en la matière:

Pour plus d'informations sur le partenariat Afrique-UE:

 

Dernière mise à jour : 19/11/2014 |  Haut de la page