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Archive:Le personnel de R & D

Données extraites en février 2017. Données plus récentes: Further Eurostat information, Main tables and Database. La version française de cet article sera archivée en juillet 2018.
Graphique 1: Chercheurs en équivalents temps plein (ETP), par secteur, 2005 et 2015
(pour milles ETP)
Source: Eurostat (tsc00004)
Graphique 2: Chercheurs en équivalents temps plein (ETP), par secteur, 2015
(en % du total)
Source: Eurostat (rd_p_persocc)
Graphique 3: Analyse par sexe des chercheurs, 2014
(en % du nombre total de chercheurs, sur la base des effectifs)
Source: Eurostat (rd_p_femres)
Graphique 4: Proportion de personnel de R & D en équivalents temps plein (ETP), par secteur, 2015
(en % de la population active)
Source: Eurostat (tsc00002)
Graphique 5: Ressources humaines en sciences et technologies, 2015
(en % de la population active)
Source: Eurostat (hrst_st_ncat)
Graphique 6: Diplômés de l’enseignement supérieur travaillant dans le domaine des sciences et des technologies, 2011 et 2015
(en % de la population active)
Source: Eurostat (hrst_st_ncat)
Graphique 7: Diplômés en sciences et technologies, 2013 et 2014
(diplômés d’études supérieures en sciences et technologies pour 1 000 personnes âgées de 20 à 29 ans)
Source: Eurostat (educ_uoe_grad04)
Graphique 8: Diplômés en sciences et technologies, 2014
(diplômés d’études supérieures en sciences et technologies pour 1 000 personnes âgées de 20 à 29 ans)
Source: Eurostat (educ_uoe_grad04)
Graphique 9: Étudiants en doctorat (niveau 8 de la CITE), 2015
(en milliers)
Source: Eurostat (educ_uoe_enrt01)
Graphique 10: Étudiants en doctorat (niveau 8 de la CITE), 2014
(en % du total des étudiants en doctorat)
Source: Eurostat (educ_uoe_enrt03)

Le présent article analyse les données relatives au personnel de recherche et développement (R & D), aux chercheurs, aux ressources humaines en sciences et technologies (RHST) et aux étudiants en doctorat dans l’Union européenne (UE). Les statistiques relatives aux ressources humaines en sciences et technologies constituent des indicateurs essentiels qui permettent d’évaluer l’économie de la connaissance et son évolution. Elles renseignent, par exemple, sur l’offre et la demande concernant les spécialistes hautement qualifiés en sciences et technologies.

Principaux résultats statistiques

Les chercheurs et le personnel de R & D

Le nombre de chercheurs dans l’UE-28 s’est accru au cours des dernières années: en 2015, 1,82 million de chercheurs (en équivalents temps plein, ou ETP) étaient employés dans l’UE-28 (voir le graphique 1), ce qui représente une augmentation de 443 000 unités (ou de 32,2 %) par rapport à 2005. Le nombre de chercheurs a presque doublé entre 2005 et 2015 au Portugal, en Irlande et en Grèce, tandis qu’il a diminué en Finlande et en Roumanie. Il convient de signaler qu’il existe une rupture dans les séries pour plusieurs des pays figurant dans le graphique 1.

Parmi les pays tiers, le nombre de chercheurs en Chine (à l’exception de Hong Kong) a atteint 1,52 million en 2014, soit un peu plus qu’aux États-Unis (1,27 million; données de 2012). Ces deux valeurs étaient inférieures au nombre total de chercheurs dans l’UE-28 en 2014. Entre 2005 et 2014, le nombre de chercheurs en Turquie a plus que doublé, et a plus que doublé en Corée du Sud. Les seuls pays tiers, pour lesquels des données sont communiquées dans le graphique 1, à signaler une réduction de leur nombre de chercheurs entre 2005 et 2015 étaient la Russie et l’Islande.

Une analyse du personnel de R & D par secteur effectuée en 2015 montre, dans l’UE 28, une forte concentration de chercheurs dans le secteur des entreprises (49 %) et dans l’enseignement supérieur (39 %), tandis que 12 % des chercheurs travaillaient dans le secteur de l’administration publique. L’importance relative des différents secteurs variait considérablement d’un État membre de l’Union à l’autre: les entreprises occupaient trois chercheurs sur cinq ou plus en Suède, en Autriche et en France (données de 2014), tandis que le secteur de l’administration publique employait la part la plus élevée de chercheurs en Roumanie (38 %). Le secteur de l’enseignement supérieur employait la majorité des chercheurs au Portugal (66 %), en Grèce (65 %), en Lettonie (64 %), à Chypre (61 %), en Lituanie (59 %), en Slovaquie (59 %), au Royaume-Uni (58 %), en Estonie (58 %) et en Croatie (56 %), et ce secteur occupait également la part la plus élevée (bien qu’inférieure à 50 %) de l’ensemble des chercheurs en Espagne, en Italie et au Luxembourg. Le secteur privé à but non lucratif était celui qui occupait le plus faible nombre de chercheurs dans tous les États membres de l’UE. C’est en Chypre qu'il était le plus important (8 % de tous les chercheurs), puis en Italie (4 %).

Il ressort d’une analyse par sexe que les hommes représentaient 67 % de la population active du domaine de la recherche dans l’UE-28 en 2014 La proportion de femmes dans le nombre total de chercheurs en 2014 était supérieure à 50 % en Bulgarie, en Lituanie et en Lettonie (52 %), et approchait de la parité en Croatie (voir le graphique 3). La disparité entre les sexes au niveau du nombre de chercheurs était la plus marquée aux Pays-Bas et en France, où au moins trois quarts des chercheurs étaient des hommes.

En 2015, le personnel de R & D, tous secteurs confondus, représentait 2,0 % ou plus de la population active au Danemark et au Luxembourg, alors que la moyenne de l’UE-28 était de 1,2 %. En dehors de ces deux États membres, cette proportion allait de 0,3 % à Chypre et 0,4 % en Roumanie à 1,7 % en Suède et 1,9 % en Finlande (voir le graphique 4).

Les ressources humaines en sciences et technologies

Les ressources humaines en sciences et technologies (RHST) fournissent des informations sur la demande et l’offre de personnel hautement qualifié dans ces domaines. En 2015, plus de 76 millions de personnes étaient employées à des postes liés aux sciences et aux technologies dans l’UE-28, ce qui représentait près d’un tiers (31,5 %) de la totalité de la population active (voir le graphique 5). Les personnes occupant un emploi dans les sciences et les technologies représentaient plus de la moitié (50,8 %) de la population active au Luxembourg en 2015, et deux cinquièmes ou plus en Suède (41,5 %) et au Danemark (40 %), ainsi qu’en Suisse (42,3 %) et en Norvège (42,1 %). Les proportions les plus faibles ont été enregistrées en Roumanie, le seul État membre de l’Union dans lequel moins d’un cinquième (19,1 %) de la population active occupait un emploi de ce type. En Grèce, cette proportion se situait juste au-dessus de ce seuil, à 20,1 %, tandis qu’en Espagne, en Bulgarie et en Slovaquie, elles étaient inférieures à 25 %.

Bien que, conformément à la définition officielle figurant dans le Manuel de Canberra (en anglais), les lettres «S» et «T» renvoient aux sciences et aux technologies, les RHST ne se limitent pas strictement à ces deux domaines. Les RHST diplômées de l’enseignement supérieur couvrent toutes les disciplines, et correspondent à quiconque a réussi un premier ou deuxième cycle de l’enseignement supérieur. Les RHST «de base» (RHSTC), composées des personnes diplômées de l’enseignement supérieur et occupant un poste dans le domaine des sciences et des technologies, comptaient 49 millions de personnes en 2015 dans l’ensemble de l’UE-28, soit un peu plus d’un cinquième (20,1 %) du nombre total de personnes occupées. En ce qui concerne ces RHST «de base», l’écart entre les pays était similaire à celui qui a été constaté pour les RHST occupant un poste dans le domaine des sciences et des technologies: la Slovaquie, la Roumanie et l’Italie étaient les seuls États membres à déclarer que les RHST «de base» représentaient moins de 15,0 % de leur population active en 2015, tandis que cette part atteignait 28,8 % en Finlande et 36,2 % au Luxembourg (voir le tableau 5).

De 2011 à 2015, l’importance relative des personnes occupant un emploi dans les sciences et les technologies «de base» au sein de la population active de l’UE-28 a considérablement augmenté, leur proportion ayant gagné 1,6 points de pourcentage (voir le graphique 6). En réalité, cette proportion a augmenté dans tous les États membres, à l’exception de l’Allemagne (où elle a diminué de 1,0 point de pourcentage) et en Grèce (-0,1 point de pourcentage). Les augmentations les plus fortes ont été observées au Portugal (4,0 points de pourcentage) et en Autriche (6,9 points). Veuillez noter qu'il existe une rupture dans les séries pour tous les pays.

Diplômés en sciences et technologies

Les graphiques 7 et 8 s’éloignent des définitions au sens large des RHST pour se pencher sur les diplômés en sciences et technologies. Ce domaine comprend les sciences, les mathématiques, l'informatique, l’ingénierie, la fabrication et la construction. Dans l’UE-28, on comptait 18,7 diplômés en sciences et technologies pour 1 000 personnes âgées de 20 à 29 ans en 2014. Parmi les États membres de l’UE, des taux particulièrement élevés (plus de 20 diplômés pour 1 000 personnes âgées de 20 à 29 ans) ont été enregistrés au Portugal, en Espagne, au Danemark, en Finlande, en Autriche, au Royaume-Uni, en France et en Irlande (où cette proportion a atteint 24,7 diplômés). Ce taux doit être interprété avec précaution car certains diplômés peuvent être des étrangers qui rentrent chez eux après leurs études et font donc grimper le taux dans le pays dans lequel ils étudient et chuter celui de leur pays d’origine. Ce phénomène peut en grande partie expliquer le taux très faible enregistré dans l’un des plus petits États membres de l’Union, le Luxembourg (3,5 diplômés en sciences et technologies pour 1 000 personnes âgées de 20 à 29 ans), ainsi que le taux relativement bas enregistré à Chypre (9,2 %).

Il ressort d’une analyse par sexe des diplômés en sciences et technologies que les hommes (âgés de 20 à 29 ans) avaient plus de chances d’obtenir un diplôme dans ces domaines que les femmes: en 2014, l’UE-28 enregistrait 24,5 diplômés d’études supérieures dans ces domaines pour 1 000 hommes âgés de 20 à 29 ans et 12,7 diplômées pour 1 000 femmes de la même tranche d’âge, soit une différence de 11,8 pour 1 000. Un écart entre les hommes et les femmes a été observé dans tous les États membres de l’UE en 2014, il s’échelonnait entre 3,0 pour 1 000 au Luxembourg et 21,4 pour 1 000 en Autriche et 24,1 pour 1 000 en Irlande. Parmi les pays tiers figurant dans le graphique 8, le Liechtenstein se démarquait car la proportion des femmes âgées de 20 à 29 ans diplômées en sciences et technologies (10,7 pour 1 000 femmes de cette tranche d’âge) y était légèrement supérieure à la même proportion pour les hommes (10,0).

Doctorants

Une mesure similaire (mais plus spécifique) de la capacité de recherche potentielle d’un pays est le nombre d’étudiants en doctorat (voir le tableau 9). Il était estimé à 738 000 dans l’UE-28 en 2014.

Les femmes représentaient un peu moins de la moitié (46 % selon les estimations) des doctorants dans l’UE-28 en 2014. La répartition entre les sexes parmi les étudiants en doctorat dans les différents États membres était généralement assez équilibrée: en 2015, les femmes représentaient plus de la moitié des étudiants en doctorat dans 14 États membres, cette proportion atteignant 59,7 % en Lituanie et 60,8 % en Lettonie. Dans les 14 États membres restants, les hommes représentaient une majorité et la part des femmes était généralement supérieure à 44 %, seule Malte (38,9 %, données de 2015) affichant des niveaux inférieurs. En Norvège et en Serbie (données de 2015), dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine (données de 2014) et en Islande (données de 2013), plus de la moitié des doctorants étaient des femmes, alors qu’au Japon (33,0 %, données de 2014) et au Liechtenstein (29,8 %, données de 2015), cette proportion était inférieure à un tiers.

En termes relatifs, en 2014, le vaste groupe couvrant les domaines des sciences, des mathématiques, de l’informatique, de l’ingénierie, de la fabrication et de la construction représentait 43,7 % des doctorants dans l’UE-28, une proportion supérieure à toutes celles des pays tiers figurant dans le graphique 10: cette part était de 42,2 % aux États-Unis et de 30,8 % au Japon. Parmi les États membres de l’Union, ce groupe de disciplines représentait plus de la moitié de toutes les études de doctorat en Slovénie, en Allemagne et au Luxembourg, tandis que la part la plus faible était observée en Autriche (29,9 %). Venaient ensuite les sciences sociales, le commerce et le droit (20,6 %) et l’éducation, les lettres et les arts (19,7 %).

Sources et disponibilité des données

Le personnel de R & D

Les statistiques concernant le personnel de R & D sont établies sur la base de la sixième édition des lignes directrices du manuel de Frascati, publié en 2002 par l’OCDE. Le personnel de R & D comprend toutes les personnes employées directement dans le secteur de la R & D, ainsi que les personnes qui fournissent des services directs, comme les cadres, le personnel administratif et le personnel de bureau. Pour les besoins statistiques, les indicateurs sur le personnel de R & D sont établis tant en effectifs qu’en équivalents temps plein (ETP). Les chercheurs constituent une sous-catégorie du personnel de R & D et sont des spécialistes qui travaillent à la conception ou à la création de connaissances, de produits, de procédés, de méthodes et de systèmes nouveaux et à la gestion des projets concernés.

Ressources humaines en science et technologie (RHST)

Les statistiques sur les ressources humaines en sciences et technologies (RHST) sont établies sur la base des lignes directrices du manuel de Canberra, fruit d’une coopération entre l’OCDE, la Commission européenne, l’Unesco et l’Organisation internationale du travail (OIT), publié en 1995. Les données relatives aux RHST peuvent être analysées par sexe, âge, région, secteur d’activité, emploi, niveau d’études et domaine d’éducation (il convient cependant de noter que toutes les combinaisons ne sont pas possibles). Les données relatives aux stocks de RHST fournissent des informations sur le nombre de RHST à un moment donné. En ce qui concerne les statistiques sur les RHST, les données relatives aux stocks portent sur le statut professionnel ainsi que sur le profil d’emploi et de formation des personnes.

Les RHST définies sur la base de la formation (RHSTE) correspondent aux personnes qui ont obtenu un diplôme d’enseignement supérieur qui correspond aux niveaux 5, 6, 7 ou 8 de la version de 2011 de la classification internationale type de l’éducation (CITE). Il s’agissait auparavant des niveaux 5 (a ou b) ou 6 de la version de 1997 de la CITE.

Les RHST par la profession (RHSTO) correspondent aux personnes qui occupent un emploi dans les domaines des sciences et des technologies et qui sont classées, selon la classification internationale type de professions (CITP-08) dans les grands groupes «professions intellectuelles et scientifiques» ou «professions intermédiaires».

Les personnes qui remplissent à la fois les critères liés à la formation et ceux liés à l’emploi sont classées dans la catégorie des RHST «de base» (RHSTC).

Les informations sur les flux de RHST provenant des établissements d’enseignement sont obtenues à partir d’un questionnaire Unesco/OCDE/Eurostat sur l’enseignement et peuvent être utilisées pour fournir une mesure de l’offre actuelle et à venir de RHST provenant du système éducatif, en termes d’entrées réelles (diplômés de la période de référence) et d’entrées potentielles (étudiants suivant des études supérieures au cours de la période de référence).

Science, technologie et innovation

Les statistiques sur la science, la technologie et l’innovation reposent la décision nº 1608/2003/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juillet 2003 relative à la production et au développement de statistiques communautaires de la science et de la technologie. Cette décision a été mise en œuvre au moyen du règlement (CE) nº 753/2004 de la Commission relatif aux statistiques de la science et de la technologie, qui a été adopté en 2004. En 2012, un nouveau règlement d’exécution (UE) nº 995/2012 de la Commission relatif à la production et au développement de statistiques communautaires de la science et de la technologie a été adopté.

Les diplômés en sciences et technologies sont définis comme le nombre de nouveaux diplômés de tous les établissements publics et privés achevant des études universitaires et postuniversitaires dans les domaines des sciences et des technologies au cours de l’année de référence. Pour faciliter les comparaisons, le nombre de diplômés peut être exprimé par rapport au nombre total de personnes âgées de 20 à 29 ans et de 25 à 29 ans.

Doctorants

Les indicateurs basés sur le nombre d’étudiants en doctorat donnent une idée de l’effectif de chercheurs au plus haut niveau d’enseignement dont les pays disposeront à l’avenir. Les données concernent le nombre d’étudiants de l’année de référence et non celui des nouveaux diplômés ou le nombre total (stock) de diplômés sur le marché du travail la même année. Le nombre d’étudiants en doctorat correspond à celui des étudiants inscrits au niveau 8 de la CITE 2011: ce niveau couvre les programmes de l’enseignement supérieur qui conduisent à la délivrance d’un titre de chercheur hautement qualifié. Ces programmes sont consacrés à des études approfondies et à des nouveaux travaux de recherche et sont généralement proposés par des établissements d’enseignement supérieur orientés vers la recherche, tels que les universités. Des programmes de doctorat existent tant dans les domaines académiques que professionnels.

Contexte

L’espace européen de la recherche (ERR) (en anglais) couvre toutes les activités, tous les programmes et toutes les politiques en matière de recherche et développement en Europe qui ont une perspective transnationale. En mai 2008, la Commission européenne a adopté une communication en vue de lancer une initiative intitulée «Favoriser les carrières et la mobilité: un partenariat européen pour les chercheurs» (COM(2008) 317 final). Son objectif est d’améliorer la mobilité des chercheurs et de renforcer la diffusion des connaissances dans toute l’Europe en équilibrant l’offre et la demande de chercheurs au niveau européen, en contribuant à la création de centres d’excellence et en améliorant les compétences des chercheurs européens.

Dans cette optique, l’UE et ses États membres ont créé une initiative paneuropéenne, intitulée «EURAXESS: researchers in motion» (en anglais), qui vise à fournir des informations et soutenir la mobilité des chercheurs et l'évolution de carrière tout en renforçant la collaboration scientifique entre l’Europe et le reste du monde. La même plateforme est utilisée pour promouvoir l'initiative de la Commission européenne intitulée Science4Refugees (en anglais), destinée à aider les chercheurs réfugiés à trouver un emploi et les scientifiques réfugiés à prendre contact avec des chercheurs européens avec lesquels discuter de leurs problèmes, trouver des solutions et entamer une collaboration.

En décembre 2008, le Conseil «Compétitivité» a adopté une vision pour l’espace européen de la recherche. D’après sa déclaration liminaire, tous les acteurs devraient bénéficier de la «cinquième liberté», à savoir la libre circulation des chercheurs, des connaissances et des technologies dans l’ensemble de l’espace européen de la recherche (EER), de conditions attrayantes permettant d’effectuer de la recherche et d’investir dans les secteurs à forte intensité de R & D, ainsi que d’une concurrence scientifique à l’échelle européenne, avec un niveau approprié de coopération et de coordination. La vision 2020 pour l’EER s’inscrit dans le contexte plus large de la stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive.

En novembre 2011, la Commission européenne a présenté un successeur au 7e programme-cadre de recherche et de développement technologie (en anglais) en annonçant Horizon 2020 (en anglais), un programme d’investissement de près de 80 milliards d’euros dans la recherche et l’innovation, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Union de l’innovation. Les Actions Marie Sklodowska-Curie (en anglais), dans le cadre du pilier «Excellence scientifique» d’Horizon 2020, visent à soutenir l’évolution de carrière et la formation des chercheurs – en mettant l’accent sur les compétences en matière d’innovation – dans toutes les disciplines scientifiques grâce à la mobilité internationale et intersectorielle.

Voir aussi

Informations supplémentaires Eurostat

Publications

Principaux tableaux

Recherche et développement (t_research)
Statistiques sur la recherche et développement (t_rd)
Ressources humaines en sciences et technologie (t_hrst)
Résultats de l’éducation et de la formation (t_educ_outc)
Diplômés en sciences et technologies par sexe (tps00188)

Base de données

Recherche et développement (research)
Statistiques sur la recherche et développement (rd)
Personnel de R & D au niveau national et régional (rd_p)
Ressources humaines en sciences et technologies (hrst)
Stocks de RHST aux niveaux national et régional (hrst_st)
Flux de RHST au niveau national (hrst_fl)
Participation à l’éducation et à la formation (educ_part)
Élèves et étudiants - inscriptions (educ_uoe_enr)
Enseignement supérieur (educ_uoe_enrt)
Résultats de l’éducation et de la formation (educ_outc)
Diplômés (educ_uoe_grad)

Section dédiée

Méthodologie / Métadonnées

Source des données pour les tableaux et graphiques (MS Excel)

Autres informations

Liens externes