Demain se tiendra la Journée mondiale de l'aide humanitaire. J'espère que vous vous joindrez à moi pour saluer le courage de ces femmes et de ces hommes qui prêtent secours aux victimes de catatastrophes et de conflits à travers le monde. Grâce aux efforts quotidiens des travailleurs humanitaires, des millions de personnes peuvent surmonter de terribles épreuves et envisager un avenir meilleur.

L'Union européenne est le premier donateur mondial, mais ce n'est pas l'argent qui distribue la nourriture aux affamés, qui soigne les blessés et fournit un toit aux réfugiés: ce sont les travailleurs humanitaires et je suis fière que nous puissions rendre leur travail possible.

Mais il ne faut pas oublier qu'ils sont eux-mêmes souvent des victimes: tous les jours, au moins un travailleur humanitaire est assassiné, blessé ou enlevé. Lorsque des organisations humanitaires sont forcées de quitter une zone en raison d'une trop grande insécurité, ce sont ceux que l'on abandonne qui en paient le prix. En empêchant les travailleurs humanitaires d'atteindre des populations en détresse, ce sont des milliers de personnes que l'on laisse sans abri, sans nourriture, sans eau potable et sans soins médicaux.

Au nom des victimes, j'appelle les belligérants, les gouvernements et les acteurs non gouvernementaux à protéger les travailleurs humanitaires afin qu'ils puissent poursuivre leur mission de sauvetage. C'est une question de vie ou de mort.