Le mois de novembre a été marqué, en France et dans d’autres pays de l’Union européenne, par un retour à un confinement de la population afin de ralentir la propagation et limiter la saturation des hôpitaux lors de la 2^ème vague d’épidémie de coronavirus.

Pour autant, novembre est aussi synonyme d’espoir, avec la signature de plusieurs contrats par la Commission européenne pour l’achat anticipé de vaccins contre le coronavirus : 6 contrats ont été conclu avec 6 sociétés pharmaceutiques (AstraZeneca, Sanofi-GSK, Janssen Pharmaceutica NV, BioNTech-Pfizer , CureVac et le dernier en date, Moderna) permettant à l’Europe d’être préparée à la vaccination dès lors que l’innocuité et l’efficacité des vaccins auront été prouvées. Ces six contrats d’achats anticipés portent globalement sur 1,9 milliards de doses qui seront mises à disposition des Etats membres sans discrimination, au pro-rata de la population.

Tirant les leçons de la crise actuelle, la Commission a présenté un ensemble de propositions visant à renforcer le cadre de l'Union en matière de sécurité sanitaire et le rôle des agences européennes dans la préparation aux crises et la réaction face à celles-ci. Ursula von der Leyen l’a rappelé : « La pandémie de coronavirus a souligné la nécessité d'une coordination renforcée au sein de l'UE, de systèmes de santé plus résilients et d'une meilleure préparation aux crises futures ».

La solidarité européenne a continué de faire ses preuves avec notamment :

• l’envoi par la Norvège d’1 million de paires de gants chirurgicaux à la France dans le cadre du Mécanisme de protection civile de l'UE ;
• ou encore l’achat et la fourniture de de 200 robots de désinfections par la Commission européenne livrés à des hôpitaux dans toute l’Europe. 

Mais la solidarité va au-delà des frontières européennes, car le 12 novembre dernier l’Union européenne annonçait une nouvelle contribution de 100 millions d’euros sous la forme de subventions en soutien au mécanisme COVAX pour garantir aux pays à revenu faible ou intermédiaire l'accès au futur vaccin contre la COVID-19. Cette contribution complète les 400 millions d'EUR de garanties déjà engagés par l'UE pour le COVAX et faisant de l'Union l'un des principaux donateurs.

Pour reconstruire une Europe de l'après-COVID-19 qui soit plus verte, plus numérique, plus résiliente et mieux adaptée aux défis actuels et à venir, une série de mesures seront mises en place via l’instrument temporaire budgétaire de relance « NextGenerationEU ».  La Commission européenne a salué le 10 novembre l'accord conclu entre le Parlement européen et les États membres de l'UE au sein du Conseil sur le prochain budget à long terme de l'Europe qui financera, une fois adopté, un train de mesures d'un montant total de 1 800 milliards €. Le plus important jamais financé par le budget de l'UE.

Les consommateurs auront un rôle actif à jouer dans cette transition écologique et numérique, c’est pourquoi la Commission a lancé un nouvel agenda du consommateur afin de renforcer la protection des consommateurs et accroître leur résilience pendant et après la pandémie de COVID-19. 

Du côté du Pacte vert, la Commission a présenté la stratégie de l'UE sur les énergies renouvelables en mer proposant de porter la capacité de production éolienne en mer de l'Europe de 12 GW actuellement à 300 GW d'ici à 2050.

Sur le plan social, la toute première stratégie de l'UE en faveur de l'égalité des personnes LGBTIQ a été présentée ce mois-ci, telle qu'annoncée par la Présidente von der Leyen dans son discours sur l'état de l'Union 2020. La stratégie propose un plan en 4 axes pour la période 2020-2025.  Dans l'Union européenne, la discrimination envers les communautés LGBTIQ persiste à 43%.

Cette stratégie a été suivie par un plan d’action ambitieux sur l’égalité des sexes visant à mettre les droits des femmes et des filles au cœur de la relance mondiale pour un monde où les hommes et les femmes sont égaux. 

Enfin, La Commission a présenté le plan d'action en faveur de l'intégration et de l'inclusion pour la période 2021-2027. Ce plan reconnaît l'importante contribution des migrants à l'UE et s'attaque aux obstacles qui peuvent entraver la participation et l'inclusion des personnes issues de l'immigration, nouvellement arrivées ou disposant déjà de la citoyenneté, dans la société européenne.

L’équipe de la Représentation en France de la Commission européenne, à Paris et à Marseille, et moi-même restons – bien que confinés – mobilisés pour communiquer sur cette actualité européenne, et organiser des actions de communication en ligne. Vous pourrez retrouver toute nos actions sur notre site web mais aussi sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter et Instagram.

Baudouin Baudru, chef de la Représentation en France de la Commission européenne