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JRC - Centre commun de recherche
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Science Flash For You
Le Luxembourg et le service scientifique et de connaissance de la Commission européenne
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Actualité
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Dans les zones agricoles au Luxembourg, la plupart des sols présentent des excédents d’azote
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Au Luxembourg, 85,68 % des zones agricoles ont une teneur en azote susceptible d’avoir des incidences significatives sur l’environnement, selon les données du tableau de bord de l’UE sur la santé des sols, un nouvel outil qui cartographie l’état de santé des sols à travers l’Europe.
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L’azote est un nutriment essentiel à la croissance des plantes et, à ce titre, les engrais et intrants biologiques contenant de l’azote sont utilisés de manière intensive dans l’agriculture, partout dans le monde. Cependant, la présence excessive d’azote dans le sol est une source majeure de pollution des sols, qui a notamment des conséquences sur la qualité de l’air et de l’eau et sur la santé publique et contribue aux émissions de gaz à effet de serre. Lorsque l’excédent d’azote dépasse 50 kg ha-1 par an dans une zone agricole, les incidences sur l’environnement peuvent être considérables.
Le tableau de bord indique la localisation et l’étendue estimative des sols en mauvaise santé dans l’UE, ainsi que les processus de dégradation associés. Il a récemment été intégré à l’Observatoire européen des sols (EUSO), créé et géré par le JRC.
D’après le tableau de bord, pas moins de 61 % des sols de l’UE sont en mauvaise santé. La plupart de ces sols subissent plusieurs types de dégradations. Le tableau de bord sur la santé des sols de l’EUSO se fonde sur 15 indicateurs des processus de dégradation des sols, couvrant les neuf aspects suivants: érosion des sols, pollution des sols, nutriments, perte de carbone organique des sols, perte de biodiversité des sols, compactage des sols, salinisation des sols, perte de sols organiques et imperméabilisation des sols.
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Le stress hydrique suscite des inquiétudes pour les cultures d’été dans le Benelux
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D’après les données du bulletin MARS du JRC, en mai et juin, le stress hydrique persistant qu’ont connu de nombreuses régions d’Europe centrale et septentrionale pourrait avoir une incidence sur les rendements. Le déficit pluviométrique, qui a succédé au retard des semis signalé dans le bulletin de mai 2023, a suscité des inquiétudes pour les cultures d’hiver et d’été. Dans les pays du Benelux et dans la majeure partie de l’Allemagne occidentale et méridionale, les cultures d’été sont particulièrement touchées, en particulier les pommes de terre.
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Les conditions ensoleillées et sèches observées depuis la mi-mai ont d’abord été accueillies favorablement, mais sont devenues préoccupantes en raison de la forte diminution de la teneur en eau des sols. Les cultures d’hiver restent en bonne voie. Les prévisions de rendement pour les pommes de terre ont été revues à la baisse, mais restent proches de la moyenne quinquennale. Dans cette région, la période de précipitations excessives qui a commencé au début du mois de mars s’est terminée à la mi-mai. Depuis lors, des conditions météorologiques ensoleillées, sans précipitations significatives, ont prévalu dans l’ensemble de la région. L’arrivée de conditions ensoleillées et sèches a permis de libérer les sols de l’excès d’eau, de faciliter les activités dans les champs et de favoriser la photosynthèse, au bénéfice des cultures. Cependant, les conditions sèches ayant persisté avec la hausse des températures, les niveaux d’humidité du sol se sont rapidement épuisés et ont commencé à avoir un effet sur la croissance des cultures. En Belgique, les prélèvements d’eau dans les eaux de surface ont déjà fait l’objet de premières restrictions. Les conditions météorologiques observées au cours de la période considérée (du 1er mai au 12 juin) ont de nouveau été marquées par de forts contrastes.
L’objectif du bulletin MARS du JRC est de fournir en temps utile des informations indépendantes et de qualité sur les conditions de culture et les prévisions quantitatives de rendement des cultures dans l’UE, afin de soutenir des interventions stratégiques (PAC) et de contribuer à la transparence des informations sur le marché.
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Données du JRC sur les matières premières au Luxembourg
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Le rapport pour le Luxembourg du système d’information sur les matières premières (RMIS) du JRC est l’un des documents d’appui des recherches les plus récentes du JRC sur l’analyse de la chaîne d’approvisionnement et les prévisions de la demande de matières dans les secteurs et technologies stratégiques de l’UE.
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Le RMIS, récemment remanié, fournit des informations sur les matières premières, qu’elles soient primaires (extraites/récoltées) ou secondaires (issues du recyclage, par exemple). Il fournit des informations pour tous les États membres de l’UE sur des matières spécifiques, ainsi que pour différents secteurs et technologies. Ces données servent de support à la législation européenne sur les matières premières critiques, récemment présentée par la Commission européenne.
Pour que l’Union européenne puisse atteindre les objectifs ambitieux qu’elle s’est fixés en matière de transition énergétique et numérique et de défense et d’espace, elle a besoin d’un accès ininterrompu aux matières premières critiques et aux nombreux produits qui les contiennent. L’Europe peut prendre des mesures dès maintenant pour éviter de dépendre de certains pays.
Les dernières recherches du JRC comprennent des analyses de l’offre et de la demande actuelle et future. La demande de matières nécessaires aux transitions verte et numérique devrait augmenter de manière significative. Ces travaux présentent une analyse systématique de l’ensemble des chaînes de valeur, depuis les matières premières et transformées jusqu'aux composants, assemblages et systèmes, pour 15 technologies clés dans cinq secteurs stratégiques: énergies renouvelables, électromobilité, industrie, numérique et espace/défense.
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Chauffage domestique: les pompes à chaleur réduiraient sensiblement la consommation d’énergie et les émissions
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Si l’on examine la réduction des émissions de CO2 par pays en remplaçant les chaudières à combustible fossile par des pompes à chaleur dans les ménages, on constate de grandes différences entre les États membres de l’UE. La majorité d’entre eux obtiennent une réduction allant de 14 % à 39 %. Les réductions relatives les plus importantes sont observées en Suède (39 %), en Finlande, en Lettonie et au Luxembourg (37 % dans les trois cas), suivis de l’Autriche (36 %) et de la France (35 %), en partie grâce à leur bouquet électrique bas carbone.
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Le remplacement d’environ un tiers des 86 millions de chaudières individuelles à combustible fossile de l’UE par des pompes à chaleur pourrait réduire la consommation d’énergie finale de ces ménages de 36 % et leurs émissions de CO2 de 28 %. Le chauffage des bâtiments représente près de 40 % de la consommation finale d’énergie et 36 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’énergie dans l’UE. Dans ce secteur, les bâtiments résidentiels représentent environ deux tiers de la consommation finale d’énergie et près de 70 % des émissions de GES. Il n’est donc pas étonnant que les économies d’énergie et la réduction des émissions dans ce secteur figurent parmi les priorités du plan d’action pour le climat.
Les pompes à chaleur émettent moins de GES et offrent un meilleur rendement énergétique que les chaudières traditionnelles au gaz ou au fioul, ce qui permet de réduire les factures de chauffage. Le rapport du JRC intitulé «The Heat Pump Wave: Opportunities and Challenges» (La vague des pompes à chaleur: possibilités et défis) examine l’incidence potentielle de la fabrication et de l’installation de pompes à chaleur à grande échelle.
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Personnes souffrant de solitude au Luxembourg
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Le projet pilote du JRC sur la solitude a consisté à recueillir des données sur la solitude dans l’UE, à synthétiser et à améliorer les données existantes, et à échanger les bonnes pratiques en matière de mesures d’intervention pour lutter contre ce phénomène. L’enquête a été menée en 2022 auprès de plus de 25 000 participants.
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Selon les données, environ 13 % des personnes interrogées affirment se sentir seules la plupart du temps ou tout le temps. C’est en Irlande que la solitude est la plus répandue: plus de 20 % des personnes interrogées y ont déclaré se sentir seules. Le Luxembourg occupe la deuxième place de ce classement après l’Irlande. Les niveaux les plus bas sont observés aux Pays-Bas, en République tchèque, en Croatie et en Autriche (tous inférieurs à 10 %).
La solitude est un problème qui ne concerne pas que les personnes âgées. En réalité, les jeunes sont plus sujets à la solitude que les générations plus âgées. Cette constatation, qui correspond aux travaux de recherche précédents, ne signifie pas pour autant que la solitude n’est pas un problème chez les personnes âgées, car les conséquences de la solitude varient en fonction de l’âge.
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Nouvel appel à propositions pour accéder au laboratoire du JRC pour les piles à combustible à hydrogène à Petten, aux Pays-Bas – date limite 31 juillet
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Après des travaux de rénovation et d’extension menés à bonne fin, le site scientifique du JRC basé à Petten, aux Pays-Bas, ouvre ses laboratoires dans les domaines du stockage de l’énergie, des essais de piles à combustible et d’électrolyseurs (FCTEST) et des essais du stockage d’énergie par batterie pour des transports électriques sécurisés.
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Le laboratoire FCTEST concourt à l’évolution de la réglementation par la validation expérimentale des procédures d’essai et des méthodes de mesure des performances et de la durabilité des piles, des piles réduites et des petits systèmes.
Au laboratoire FCTEST, le JRC soutient l’évaluation des technologies et le suivi des progrès ainsi que les évolutions en matière d’harmonisation et de normalisation par la validation de protocoles d’essai, de procédures d’essai et de méthodes de mesure pour l’évaluation des performances des piles à combustible et des électrolyseurs. L’installation FCTEST est utilisée dans le cadre de la stratégie de l’UE pour l’hydrogène, l’ambition consistant à créer un environnement d’essai permettant d’augmenter l’offre et la demande d’hydrogène renouvelable bas carbone pour une climatiquement économie neutre. L’appel à propositions pour accéder au laboratoire FCTEST à Petten est ouvert aux partenaires scientifiques intéressés jusqu’au 31 juillet 2023.
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