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Toutefois, au cours de l’année écoulée, le Luxembourg a enregistré une hausse de la proportion des spécialistes des technologies de l’information et des communications (TIC) dans l’emploi, comme cela ressort du deuxième rapport annuel sur l’état d’avancement de la décennie numérique de l’UE, publié en juillet.

Cette année, la proportion déjà élevée des spécialistes des TIC dans l’emploi a augmenté au Luxembourg (8,0 %), atteignant un niveau bien supérieur à la moyenne de l’UE (4,8 %).

Le rapport se fonde sur les méthodologies du Centre commun de recherche (Joint Research Centre – JRC) et évalue les progrès accomplis par l’UE en vue de la réalisation des objectifs de la transition numérique à l’horizon 2030. La transition numérique de l’UE est essentielle pour adapter les administrations publiques et les entreprises européennes à l’ère numérique. La Commission européenne propose des orientations aux États membres de l’UE pour les aider à progresser dans la réalisation d’objectifs convenus conjointement dans le cadre de la transformation numérique.

Arcelor Mittal, deuxième plus grande entreprise productrice d’acier au monde, a également son siège au Luxembourg et est la deuxième entreprise qui investit le plus en R&D. Parmi les 800 premières entreprises de l’UE en matière d’investissement en R&D, 18 ont leur siège au Luxembourg, un chiffre significatif compte tenu de la taille de ce pays.

L’évolution des investissements en R&D au niveau national dépend souvent de quelques grandes entreprises selon l’édition 2024 du tableau de bord, publié par la Commission européenne en décembre 2024 et qui propose une analyse complète des 2 000 premières entreprises mondiales en matière d’investissement en R&D en 2023.

Ce rapport révèle une forte croissance des investissements dans la recherche et l’innovation de la part d’entreprises ayant leur siège dans l’UE (+ 9,8 %), dépassant leurs homologues américaines (+ 5,9 %) et chinoises (+ 9,6 %) pour la première fois depuis 2013. Il est produit depuis 2004 par le JRC, en collaboration avec la direction générale de la recherche et de l’innovation de la Commission européenne.

L’étude du JRC intitulée «Healthcare workforce demand and supply in the EU» (Demande et offre de travailleurs du secteur de la santé dans l’UE) peut aider les autorités nationales des pays de l’UE à anticiper les besoins et à planifier les recrutements dans les services de santé sur le long terme, afin de relever les défis démographiques liés au vieillissement de la population de l’UE et au personnel de santé.

La proportion de citoyens âgés d’au moins 65 ans devrait augmenter sensiblement au cours des prochaines décennies. Cette évolution démographique, conjuguée à la diminution concomitante de la population en âge de travailler, exerce une pression sans précédent sur les systèmes de santé. Cette étude applique un modèle innovant pour estimer le personnel de santé qui sera nécessaire au sein de l’UE pour les cinq prochaines décennies, tout en tenant compte de la rotation actuelle et future des professionnels de la santé, de l’évolution démographique et du vieillissement en bonne santé.

Cet atlas aborde les facteurs et les conditions complexes qui façonnent les mouvements migratoires et regroupe les moteurs de la migration en huit dimensions: démographique, économique, environnementale, socioculturelle, politique, sécuritaire, du développement humain et supranationale.

Le chapitre thématique de l’Atlas 2024 propose une approche systématique pour comprendre ces facteurs, appelés «moteurs», qui influencent les circonstances et les choix auxquels les individus sont confrontés lorsqu’ils envisagent de s’installer ailleurs.

Dans l’ensemble, les émissions de GES ont diminué de 40 % depuis 2005 dans ce pays.

Depuis le début du XXIe siècle, les émissions de GES ont eu tendance à augmenter, principalement en raison de l’augmentation des émissions en provenance de Chine et des autres pays émergents. Les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre ont ainsi considérablement augmenté, renforçant l’effet de serre naturel, ce qui peut avoir une incidence négative sur la vie sur Terre.

Le rapport est établi par l’EDGAR, la base de données relatives aux émissions pour la recherche atmosphérique mondiale, qui est le fruit d’une collaboration entre le JRC et l’Agence internationale de l’énergie. Cette base de données fournit une estimation indépendante des GES pour tous les pays du monde, en s’appuyant sur des méthodes fiables et cohérentes découlant des dernières lignes directrices du GIEC et des données d’activité les plus récentes.

La dégradation des sols menace la compétitivité, la sécurité alimentaire, la productivité agricole, la biodiversité ainsi que la résilience aux phénomènes météorologiques extrêmes et au changement climatique. En octobre dernier, le JRC, en collaboration avec l’Agence européenne pour l’environnement, a communiqué le rapport 2024 sur l’état des sols en Europe, qui dénonce une situation et des tendances alarmantes, la dégradation des sols s’étant nettement aggravée ces dernières années, et souligne la nécessité de prendre des mesures immédiates pour remédier à ce phénomène.