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Sonio, the start-up that wants to improve prenatal diagnosis (Challenges.fr | France)

The start-up raised 5 million euros last year from the Elaia fund, alongside OneRagtime and Bpifrance. They won 10 million euros thanks to the European Innovation Council accelerator: 2.5 million in grants and 7.5 million in equity investments for our next round.

date:  25/05/2023

Full original article available in French below:

Cécile Brosset, qui a cofondé la start-up Sonio en 2020, guide les praticiens dans leur diagnostic prénatal grâce à l’intelligence artificielle. Sa solution équipe déjà la moitié des hôpitaux publics. Elle est l'invitée du Club Entrepreneurs Challenges-Grant Thornton.

Challenges. En créant Sonio, quel était votre objectif?

Cécile Brosset. Je suis issue d’une famille de médecins et j’ai toujours eu envie de faire quelque chose qui a du sens. J’ai été consultante chez Bain & Company, puis Bpifrance, l’idée étant toujours d’avoir de l’impact. Parallèlement, j’ai suivi l’arrivée de l’intelligence artificielle adaptée à l’univers de la santé et je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup à faire pour aider les médecins. Notamment lors des grossesses, car de nombreuses anomalies détectables ne sont pas repérées lors des échographies.

Concrètement, quelles solutions proposez-vous?

Nous avons commencé par une solution d’aide au diagnostic pour les obstétriciens spécialisés dans la détection de malformations dans les hôpitaux publics. Il s’agit d’un logiciel en mode SaaS, compatible avec n’importe quelle machine d’échographie, qui guide le praticien lors de l’examen et permet d’optimiser le diagnostic. Aujourd’hui, la moitié des hôpitaux français l’utilisent, et nous sommes en cours de déploiement sur d’autres marchés, comme les Etats-Unis, l’Inde et le Brésil.

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Aujourd’hui, quelle est la valeur ajoutée de Sonio?

Nous sommes en train de développer une plateforme conçue spécifiquement pour aider les praticiens à détecter et à diagnostiquer les anomalies fœtales de manière précise et efficace. Le logiciel centralise le compte rendu de grossesse et le dossier médical. Il permet d’analyser chacune des images de l’échographie en temps réel et d’envoyer des alertes en cas de problème. Cette technologie nécessite un agrément réglementaire. Nous attendons la réponse de la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis, afin de pouvoir commercialiser notre solution en 2024.

De quelle manière êtes vous financée ?

Nous avons réalisé une levée l’année dernière de 5 millions d’euros auprès du fonds Elaia, aux côtés de OneRagtime et Bpifrance. Et nous avons surtout remporté 10 millions d’euros grâce à l’accélérateur du Conseil européen de linnovation : 2,5 millions en subventions et 7,5 millions de prises de participation pour notre prochaine levée.

Quel type d’intelligence artificielle Sonio utilise-t-il?

Nous utilisons deux typologies d’IA assez différentes. La première est une IA classique en imagerie médicale de deep learning, qui apprend en visionnant des millions d’images du fœtus. Nos IA s’entraînent aussi sur des données génomiques et statistiques, afin de repérer les associations de malformation et de diagnostiquer des maladies rares. L’idée est de répliquer le raisonnement médical.

Votre rêve de croissance?

Réussir à équilibrer l’ambition de la société – aller vite pour avoir un produit d’excellence et accélérer l’expansion –, et les bonnes conditions de travail des salariés. Nous ne voulons pas pousser à bout les experts avec lesquels nous travaillons, qui sont de plus les meilleurs dans leur domaine. Le véritable objectif est de faire grandir ces talents en même temps que la société.