Document(s): 

gemeinsam_gegen_corona-ensemble_contre_le_covid-19.pdf

Author(s): 

The Secretariat of the Aachen Treaty

Year of publication: 

2020

Le secrétariat du traité d'Aix-la-Chapelle se mobilise pour la coopération et la solidarité européenne.

La France et l’Allemagne : ensemble pour Europe !

Le partenariat franco-allemand doit également faire ses preuves dans cette crise. À bien des égards, nous apportons déjà cette démonstration : notre amitié est résistante même en temps de crise ! Mais il apparaît aussi que nous devons continuer à apprendre et à nous améliorer. Nous pouvons ainsi concrétiser la promesse d’amitié, donner vie aux objectifs ambitieux du Traité d’Aix-la-Chapelle – et donner, avec d’autres partenaires, un élan à l’Europe.

Le Traité d’Aix-la-Chapelle souligne l’importance de la coopération transfrontalière. Les obstacles existants dans les régions frontalières doivent être supprimés afin de faciliter la vie quotidienne des gens. C’est en effet précisément dans les régions frontalières que l’Europe doit être visible ! En outre, le traité prévoit d’approfondir l’intégration de nos économies dans un espace économique franco-allemand doté de règles communes dans la vie économique et professionnelle. La crise du Coronavirus est le test de résistance pour la coopération transfrontalière et pour l’espace économique franco-allemand ! C’est justement dans une situation extrême que les valeurs et les objectifs formulés conjointement doivent montrer qu’ils sont durables.

Construire des ponts, supprimer les obstacles

Les réglementations existantes pour les travailleurs frontaliers ne sont pas suffisantes en situation de crise. Cela va à l’encontre de l’objectif d’un espace économique unique. Les personnes qui travaillent à domicile en raison des restrictions de contacts au sein de leur entreprise ne sont soudainement plus considérées comme des travailleurs frontaliers et sont traitées différemment sur le plan juridique. Contrairement à son collègue vivant en Allemagne, le frontalier vivant en France doit payer des impôts sur son indemnité de chômage partiel. Et il y a un autre problème : les entreprises qui, en vertu de la législation allemande, emploient des travailleurs en Allemagne mais ne disposent pas d’une succursale en Allemagne ne peuvent pas demander d’indemnités de chômage partiel. Pour tous ces cas de figure et bien d’autres problèmes causés par la situation à la frontière, des solutions non bureaucratiques doivent être trouvées à court terme. C’est en effet la promesse du Traité d’Aix-la-Chapelle : il faut faciliter la vie quotidienne des habitants d’un bassin de vie unique. Pour que vive pleinement l’Europe, il faut supprimer les obstacles et construire des ponts. Pour que l’Europe puisse être vécue.