Statistics Explained

Statistiques sur l’inclusion sociale

Revision as of 11:59, 3 August 2015 by Johanaa (talk | contribs)
Données de mars 2014. Données plus récentes: Informations supplémentaires Eurostat, Principaux tableaux et Base de données. Mise à jour prévue de l’article: décembre 2015. La version anglaise est plus récente.
Tableau 1: Population exposée au risque de pauvreté ou d'exclusion sociale, 2007-2012 – Source: Eurostat (ilc_peps01)
Graphique 1: Répartition de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale par type de risques, UE-28, 2012 (1)
(en millions) – Source: Eurostat (ilc_pees01)
Graphique 2: Part de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, 2012 (1)
(en %) – Source: Eurostat (ilc_pees01) et (ilc_li02)
Graphique 3: Taux et seuil de risque de pauvreté, 2012 (1) – Source: Eurostat (ilc_li01) et (ilc_li02)
Graphique 4: Taux de privation matérielle – Nombre de personnes ne pouvant pas se permettre certaines dépenses, 2012 (1)
(en %) – Source: Eurostat (ilc_sip8)
Graphique 5: Personnes de moins de 60 ans vivant au sein d’un ménage à très faible niveau d’intensité de travail, 2011–2012
(en %) – Source: Eurostat (ilc_lvhl11)

Politiques de l’Social inclusion has long been a key part of the Union européenne (UE). L’objectif premier dans ce domaine est de réduire sensiblement le nombre de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, en vue de bâtir une société plus inclusive.

Cependant, la pauvreté et l’exclusion sociale sont des concepts multidimensionnels, difficiles à mesurer statistiquement. Il a donc fallu élaborer des indicateurs monétaires et non monétaires, tels que le taux de risque de pauvreté, le seuil de risque de pauvreté, le taux de privation matérielle grave et le pourcentage de personnes vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail. D’autres indicateurs tout aussi pertinents, comme l’accès à l’éducation et à la formation, à la santé ou au logement, doivent également être pris en considération dans l’analyse de l’inclusion sociale.

Principaux résultats statistiques

Risque de pauvreté ou d’exclusion sociale

La situation en 2012

En 2012, dans l’UE-28, 124,2 millions de personnes, soit 24,8 % de la population totale, vivaient dans des ménages en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale (voir tableau 1). En 2012, le nombre de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a augmenté de 2,7 millions, soit une augmentation de 0,5 point de pourcentage de leur part dans le total de la population par rapport à 2011.

Les résultats pour l’UE-28, calculés comme une moyenne pondérée des résultats nationaux, dissimulent de grandes disparités entre les États membres. En 2012, en Bulgarie, près de la moitié (49,3 %) de la population était considérée comme exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, tandis qu’en Roumanie (41,7 %), en Lettonie (36,2 %) et en Grèce (34,6 %), plus d’un tiers de la population se trouvait dans cette situation.

En 2012, plus d’un quart de la population était considéré comme exposé au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale dans huit autres États membres de l’UE-28, à savoir la Lituanie (32,5 %), la Hongrie (32,4 %), la Croatie (32,3 %), l’Italie (29,9 %), l’Espagne (28,2 %), Chypre (27,1 %), la Pologne (26,7 %) et le Portugal (25,3 %). Les États membres de l’Union qui affichaient en 2012 les pourcentages les plus faibles de personnes considérées comme exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale étaient les Pays-Bas (15,0 %), la République tchèque (15,4 %) et la Suède (15,6 %). L’Islande (12,7 %) et la Norvège (13,8 %) ont également déclaré des pourcentages relativement faibles de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale dans leur population respective.

En 2012, l’Italie comptait 18,2 millions de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, l’Allemagne en comptait 15,9 millions et le Royaume-Uni 15,1 millions. C’étaient les trois niveaux les plus élevés de l’UE-28 et ils représentaient, à eux trois, à peine moins des deux cinquièmes (39,6 %) du total de l’UE-28. L’Espagne, la France et la Pologne comptaient entre 10 et 13 millions de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2012.

Les évolutions observées entre 2011 et 2012 montrent que la proportion de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué en Lettonie, en Finlande, aux Pays-Bas, en Lituanie, en Suède, en Pologne, en Allemagne, en France et en Slovaquie, tandis qu’en Croatie elle est restée stable. Tous les autres États membres de l’Union européenne ont fait état d’une augmentation de la proportion de cette population en 2012. Les hausses les plus fortes – et de loin – ont été enregistrées en Grèce (3,6 points de pourcentage) et à Chypre (2,5 points de pourcentage).

Dans l’UE-28, c’est en Italie et au Royaume-Uni qu’en valeur absolue l’impact à la hausse sur le nombre de personnes considérées comme exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a été le plus fort entre 2011 et 2012, bien qu’au Royaume-Uni cette hausse puisse s’expliquer, du moins en partie, par des changements méthodologiques qui ont causé une rupture des séries en 2012. Il n’empêche que ces deux États membres ont signalé pour la même période environ un million supplémentaire de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale.

Évolution à moyen terme

L’examen rétrospectif de chacune des années présentées dans le tableau 1 montre que la proportion de la population de l’UE-27 exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a d’abord diminué, passant de 24,4 % en 2007 à 23,2 % en 2009, puis a augmenté à nouveau pour atteindre 24,7 % en 2012. Les séries chronologiques plus courtes pour l’UE-28 montrent une évolution similaire entre 2010 et 2012. De nombreux États membres de l’Union ont connu une évolution semblable à celle de l’UE-27: une proportion relativement élevée de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2007, qui a diminué en 2008, 2009 ou 2010 jusqu’à un point bas et qui est remontée pendant la période 2010-2012. On peut citer ici l’exemple de la Belgique ou de la Grèce. En Slovénie, en Autriche et au Royaume-Uni, la situation a évolué de manière quelque peu différente de la tendance générale, dans la mesure où le pourcentage de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a continûment augmenté jusqu’en 2008, pour se rapprocher ensuite de la tendance de beaucoup d'États membres, avec une chute à un point bas en 2009 ou en 2010, suivie d’une nouvelle hausse. Six autres États membres ont connu un modèle de comportement similaire au début, mais le pourcentage de la population exposé au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a recommencé à baisser en 2012 (par exemple, en Finlande et aux Pays-Bas) ou, exceptionnellement, en 2011 (dans le cas de la Lituanie).

Parmi les principales exceptions à cette tendance générale, il convient de citer la Pologne, où la proportion de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué pendant toute la période analysée. C'était également le cas de l'Allemagne, exception faite d’une légère augmentation en 2011, ainsi que de la Roumanie, exception faite d’une augmentation relativement importante en 2012. Malte, l’Irlande (pour laquelle les données de 2012 ne sont pas encore disponibles) et l’Espagne ont affiché une évolution contraire à celle de la Pologne, puisque la proportion de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale s’est accrue chaque année, comme cela a également été le cas en Suède jusqu’en 2012, année où une baisse a été enregistrée. La situation en Estonie, au Portugal et au Luxembourg a évolué de manière moins régulière, avec des alternances d’augmentations et de baisses du pourcentage de population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale durant la plupart ou la totalité des années comprises entre 2007 et 2012.

Malgré la récente progression de la proportion de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, les chiffres enregistrés en 2012 étaient inférieurs à ceux enregistrés en 2007 dans 18 des 26 États membres pour lesquels des séries chronologiques complètes sont disponibles. Les baisses globales les plus importantes ont été observées en Bulgarie et en Pologne (où le taux a diminué de plus de 7 points de pourcentage)– mais cela peut, du moins en partie, s’expliquer par des changements méthodologiques dus à une rupture des séries en 2008 –, suivies de la Roumanie (4,2 points de pourcentage). Les hausses globales les plus importantes ont été enregistrées en Grèce (6,3 points de pourcentage) et en Espagne (4,9 points de pourcentage).

Analyse par type de risque

Le risque global d’exposition à la pauvreté ou à l’exclusion sociale se décompose en trois types de risque: le risque de pauvreté, la privation matérielle grave et le très faible niveau d’intensité de travail du ménage – voir graphique 1. Toute personne exposée à au moins un de ces risques est considérée comme exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, même si 32,4 % des personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’UE-28 sont en fait exposées à deux de ces risques, voire aux trois.

En 2012, 48 millions de personnes dans l’UE-28 vivaient dans un ménage en situation de pauvreté monétaire (mais non en situation de privation matérielle grave, ni à très faible niveau d’intensité de travail), 22,8 millions de personnes étaient en situation de privation matérielle grave (mais n’étaient pas exposées aux deux autres risques) et 13,2 millions de personnes vivaient dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail (mais n’étaient pas exposées aux deux autres risques). Par ailleurs, 31 millions de personnes vivaient dans un ménage exposé à deux de ces risques et 9,3 millions dans un ménage exposé aux trois risques.

Le graphique 2 présente, pour chaque État membre de l’Union, une analyse simplifiée de la proportion de la population exposée aux trois risques susmentionnés et montre:

  • le nombre de personnes exposées au risque de pauvreté, y compris celles qui vivent dans un ménage exposé exclusivement au risque de pauvreté et celles qui sont exposées à ce risque conjugué à l’un des deux autres ou aux deux; dans l’UE-28, le nombre total de ces personnes s’est élevé à 85,1 millions en 2012;
  • la part supplémentaire de la population en situation de privation matérielle grave (soit comme unique risque, soit combiné au fait de vivre dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail); dans l’UE-28, le nombre total de ces personnes était de 26 millions en 2012;
  • enfin, la proportion de la population vivant dans un ménage uniquement caractérisé par un très faible niveau d’intensité de travail (c’est-à-dire qui n’est ni exposé au risque de pauvreté ni en situation de privation matérielle grave); dans l’UE-28, le nombre total de ces personnes était de 13,2 millions en 2012.

Ainsi, en additionnant les trois catégories présentées dans le graphique 2, on obtient la proportion globale de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale.

Risque de pauvreté

En 2012, la proportion de la population exposée au risque de pauvreté dans l’UE-28 a été estimée à 17,0 % (dimension monétaire de l’indicateur de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale) et se situait dans une fourchette comprise entre 9,6 % (République tchèque) et 23,1 % (Grèce). Le graphique 3 présente également une analyse du seuil de risque de pauvreté, fixé à 60 % du revenu médian dans chaque État membre de l’Union (les données sont corrigées des variations de prix entre pays). En 2012, les seuils de risque de pauvreté oscillaient entre 15 996 SPA (Luxembourg) et moins de 4 000 SPA (Roumanie, Bulgarie, Lettonie et Lituanie). Les systèmes de protection sociale ont une incidence sur la proportion de la population qui est considérée comme exposée au risque de pauvreté. Vous trouverez davantage d’informations sur les revenus et la pauvreté dans l’article consacré à la répartition des revenus.

Privation matérielle et privation matérielle grave

Parallèlement aux mesures de la pauvreté liées aux revenus, d’autres méthodes, comme la mesure de la privation matérielle, permettent d’obtenir une vision plus large de l’inclusion sociale. L’analyse de la privation matérielle est basée sur des chiffres absolus, contrairement à la méthode relative utilisée pour étudier la pauvreté monétaire. La privation matérielle est définie comme l’incapacité de couvrir certaines dépenses jugées nécessaires ou souhaitables, par exemple: les impayés (hypothèque ou loyer, factures d’eau, de gaz et d’électricité, achats à tempérament ou autres emprunts); une semaine de vacances par an ailleurs que chez soi; un repas avec viande, volaille ou poisson (ou un équivalent végétarien) un jour sur deux; des dépenses imprévues; l’achat d’un téléphone (y compris d’un téléphone portable), d’un téléviseur couleur, d’un lave-linge ou d’une voiture; ou le chauffage du logement. Le taux de privation matérielle est défini comme le pourcentage de personnes qui, sur les neuf dépenses précitées, n’ont pas les moyens d’en couvrir au moins trois; celles qui doivent se priver de quatre dépenses ou plus sont considérées comme étant en situation de privation matérielle grave. En 2012, près d’une personne sur cinq (19,7 %) de l’UE-28 se trouvait en situation de privation matérielle et un peu moins de la moitié de ce pourcentage (9,9 % de la population totale) était considérée comme étant en situation de privation matérielle grave. Parmi les États membres de l’Union, c’est en Bulgarie (61,6 %) et en Roumanie (48,0 %) que le nombre de personnes en situation de privation matérielle était le plus élevé, plus de la moitié de ces personnes étant, dans chacun de ces pays, en situation de privation matérielle grave. De même, en Lettonie (44,5 %) et en Hongrie (44,0 %) (qui ont fait état des taux de privation matérielle les plus élevés après les deux pays susmentionnés), plus de la moitié des personnes en situation de privation matérielle étaient en situation de privation matérielle grave; c’était également le cas en Grèce, en Italie, en Lituanie et en Belgique. Moins d’une personne sur dix au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Autriche et dans les États membres nordiques était en situation de privation matérielle et, dans ces mêmes pays, 4 % ou moins de la population totale étaient considérés comme étant en situation de privation matérielle grave (voir graphique 4); c’était également le cas en Islande, en Norvège et en Suisse.

Intensité de travail

Avoir un emploi est, en principe, un moyen efficace de se prémunir contre le risque de pauvreté. Les personnes vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail (personnes de moins de 60 ans vivant dans un ménage où les adultes ont travaillé moins de 20 % de leur potentiel de travail total au cours de l’année précédant l’enquête) sont davantage susceptibles d’être exposées au risque d’exclusion sociale. En 2012, 10,3 % de la population de l’UE-28 âgée de moins de 60 ans vivait dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail, ce qui représente une légère baisse par rapport à 2011 (10,4 %). En 2012, la proportion de personnes âgées de moins de 60 ans vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail était supérieure à 12 % en Bulgarie, en Hongrie, au Royaume-Uni, en Belgique, en Grèce et en Espagne, la Croatie affichant le chiffre le plus élevé (16,2 %). Il est à noter que, pour l’Irlande, les données de 2012 ne sont pas disponibles mais qu’ en 2011 cette proportion était de 24,2 %. L’augmentation la plus rapide de cette proportion entre 2011 et 2012 a été enregistrée en Grèce (2,2 points de pourcentage), suivie du Portugal (1,8 point de pourcentage) et de Chypre (1,6 point de pourcentage). En 2012, les États membres qui affichaient les plus faibles proportions de personnes vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail incluaient la Suède (5,7 %) et le Luxembourg (6,1 %). De même, cette proportion était relativement faible en Suisse (3,4 %) et en Islande (6,1 %).

Sources et disponibilité des données

Les statistiques de l’Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) constituent la source d’informations pour les statistiques sur le revenu, les conditions de vie et l’inclusion sociale. Vous trouverez davantage d’informations sur l’enquête EU-SILC et le calcul du revenu disponible d’un ménage, ainsi que sur le calcul de la taille d’un ménage au moyen du nombre d’«équivalents adultes» dans l’article concernant les statistiques sur la répartition des revenus.

Contexte

Lors du Conseil européen de Laeken en décembre 2001, les chefs d’État ou de gouvernement européens ont marqué leur accord sur une première série d’indicateurs statistiques communs concernant l’exclusion sociale et la pauvreté. Ces indicateurs ont été affinés en permanence par un sous-groupe sur les indicateurs du comité de la protection sociale. Ils constituent un élément essentiel de la méthode ouverte de coordination et permettent de suivre les progrès accomplis par les États membres de l’Union pour réduire la pauvreté et l’exclusion sociale. Le comité de la protection sociale a adopté, en mai 2006, un ensemble d’indicateurs généraux, complété par des indicateurs spécifiques sur l’inclusion sociale, les pensions et la santé.

La «plate-forme européenne contre la pauvreté et l’exclusion sociale: un cadre européen pour la cohésion sociale et territoriale» [COM(2010) 758 final] est l’une des sept initiatives phare de la stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive adoptée en 2010. Ses objectifs sont les suivants:

  • veiller à la cohésion économique, sociale et territoriale;
  • garantir le respect des droits fondamentaux des personnes en situation de pauvreté et d’exclusion sociale, en leur permettant de vivre dignement et de participer activement à la société;
  • mobiliser les soutiens en vue d’aider ces personnes à s’intégrer dans les communautés dans lesquelles elles vivent, à obtenir une formation et une aide pour trouver un emploi et à avoir accès aux prestations sociales.

Dans le cadre de la stratégie Europe 2020, le Conseil européen a adopté en juin 2010 un grand objectif sur l’inclusion sociale. L’EU-SILC est la source utilisée pour cet indicateur sur les personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, qui associe trois sous-indicateurs: le taux de risque de pauvreté, le taux de privation matérielle grave et la proportion de personnes vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail. L’un des grands objectifs fixés pour mesurer les progrès accomplis dans le cadre de la stratégie Europe 2020 est de réduire d’au moins 20 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’ensemble de l’Union d’ici 2020.

À cet égard, la communication de la Commission européenne concernant une série de «stratégies nationales d’intégration des Roms» [COM(2012) 226 final] est une initiative de premier plan. Ces stratégies visent à attirer l’attention sur la situation des Roms, considérés comme formant la plus grande minorité d’Europe avec un nombre estimé entre dix et douze millions de personnes, et à faire en sorte que des améliorations tangibles soient apportées pour leur intégration et leur insertion dans la société. Les mesures proposées ont pour objet de mettre en lumière la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, d’augmenter le taux d’emploi et de réduire le décrochage scolaire: trois grands objectifs qui s’inscrivent également dans la stratégie Europe 2020.

Voir aussi

Informations supplémentaires Eurostat

Publications

Principaux tableaux

Revenu et conditions de vie (t_ilc)

Base de données

Revenu et conditions de vie (ilc)
Personnes en risque de pauvreté ou d’exclusion sociale (stratégie Europe 2020) (ilc_pe)
Répartition des revenus et pauvreté monétaire (ilc_ip)
Conditions de vie (ilc_lv)
Privation matérielle (ilc_md)
EU-SILC ad-hoc modules (ilc_ahm)

Section dédiée

Méthodologie / Métadonnées

Source des données pour les tableaux et graphiques (MS Excel)

Autres informations

  • Règlement (CE) n° 1177/2003 du 16 juin 2003 relatif aux statistiques communautaires sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC)
  • Règlement (CE) n° 1553/2005 du 7 septembre 2005 modifiant le règlement (CE) n° 1177/2003 relatif aux statistiques communautaires sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC)
  • Règlement (CE) n° 1791/2006 du 20 novembre 2006 portant adaptation de certains règlements […] dans les domaines […] des statistiques […] en raison de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie

Liens externes