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Statistiques sur l’inclusion sociale

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Données d’octobre 2012. Données plus récentes: Informations supplémentaires Eurostat, Principaux tableaux et Base de données.
Tableau 1: Population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, 2006-2011 - Source: Eurostat (ilc_peps01)
Graphique 1: Répartition de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale par type de risques, UE-27, 2010 (1)
(en millions) - Source: Eurostat (ilc_pees01)
Graphique 2: Proportion de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, 2010 (1)
(en %) - Source: Eurostat (ilc_pees01) et (ilc_li02)
Graphique 3: Taux et seuil de risque de pauvreté, 2010 - Source: Eurostat (ilc_li01) et (ilc_li02)
Graphique 4: Taux de privation matérielle - proportion de personnes ne pouvant pas se permettre certaines dépenses, 2010 (1)
(en %) - Source: Eurostat (ilc_sip8)
Graphique 5: Personnes de moins de 60 ans vivant au sein d’un ménage à très faible intensité de travail, 2009-2010
(en %) - Source: Eurostat (ilc_lvhl11)

L’inclusion sociale occupe, depuis longtemps, une place essentielle dans les politiques de l’Union européenne (UE). L’objectif premier dans ce domaine est de réduire sensiblement le nombre de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en vue de bâtir une société plus inclusive.

Cependant, la pauvreté et l’exclusion sociale sont des concepts multidimensionnels, difficiles à mesurer statistiquement. Il a fallu donc élaborer des indicateurs monétaires et non monétaires, tels que le taux de risque de pauvreté, le seuil de risque de pauvreté, le taux de privation matérielle grave et la proportion de personnes vivant dans des ménages à faible niveau d’intensité de travail. D’autres indicateurs tout aussi pertinents, comme l’accès à l’éducation et à la formation, la santé ou le logement, doivent également être pris en considération dans l’analyse de l’inclusion sociale.

Principaux résultats statistiques

Risque de pauvreté ou d’exclusion sociale

La situation en 2010 et 2011

En 2010, 115,7 millions de personnes dans l'UE-27, soit 23,4 % de la population totale, vivaient dans des ménages en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale (voir tableau 1). Si le nombre de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué entre 2006 et 2009, la tendance s’est renversée en 2010 et la proportion a augmenté de 0,3 point de pourcentage (équivalant à 2 millions de personnes) par rapport à l’année 2009. Dans l’UE-27, cette proportion, calculée comme une moyenne pondérée des résultats nationaux, dissimule de grandes disparités entre les États membres de l’UE. En Bulgarie (41,6 %) et en Roumanie (41,4 %), environ deux cinquièmes de la population étaient considérés comme étant exposés au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2010, tandis qu’en Lettonie (38,1 %) et en Lituanie (33,4 %), la proportion dépassait le tiers de la population. Les données de 2011 sont d’ores et déjà disponibles pour les quatre États membres de l’UE ayant déclaré les plus hauts pourcentages de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale dans leur population respective. En Bulgarie, la proportion est désormais de près d’une personne sur deux (49,1 %); en Lettonie, elle a atteint environ les deux cinquièmes de la population (40,1 %); en Roumanie, elle a poursuivi sa baisse (40,3 %) et en Lituanie, elle est restée stable (33,4 %).

En 2010, il était considéré que plus d’un quart de la population était menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale dans six autres États membres, à savoir en Irlande (29,9 %), en Hongrie (29,9 %), en Pologne (27,8 %), en Grèce (27,7 %), en Espagne (25,5 %) et au Portugal (25,3 %). La Croatie a également affiché un taux de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale relativement élevé, proche d’un tiers de la population (31,3 %). Les États membres de l’UE où les plus faibles proportions de personnes considérées comme étant menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale ont été observées en 2010 étaient la République tchèque (14,4 %), la Suède (15,0 %) et les Pays Bas (15,1 %); l’Islande (13,7 %) et la Norvège (14,9 %) ont également déclaré des pourcentages relativement faibles de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale dans leur population respective. Les données disponibles pour 2011 indiquent une hausse de ces taux en République tchèque (à 15,3 %), aux Pays-Bas (à 15,7 %) et en Suède (à 16,1 %), mais une baisse en Norvège (à 14,6 %).

En 2010, l’Allemagne comptait 16 millions de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale; ce nombre est le plus élevé de l’UE-27 et correspond à 13,8 % du total de l’UE-27. En Italie et au Royaume-Uni, le nombre de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale se situait entre 14 et 15 millions en 2010, tandis que l’Espagne, la France et la Pologne étaient les seuls autres États membres où la barre des 10 millions a été dépassée.

Les dernières évolutions observées entre 2009 et 2010 ou 2010 et 2011 (en fonction des données disponibles) montrent que la proportion de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué en Italie, en Pologne et en Roumanie, suivant une tendance manifeste depuis 2006, et qu’elle s’est également réduite au Luxembourg. Tous les autres États membres de l’UE ont fait état d’une augmentation de la proportion de cette population pendant la dernière année pour laquelle des données étaient disponibles. Les plus fortes hausses ont été de loin enregistrées en Bulgarie (jusqu’à 7,5 points de pourcentage en 2011) et en Irlande (jusqu’à 4,2 points de pourcentage en 2010), suivies de la Lettonie (jusqu’à 2 points de pourcentage en 2011) et de l’Espagne (jusqu’à 1,5 point de pourcentage en 2011).

En termes absolus, c’est en Espagne, au Royaume-Uni et en France que l’impact à la hausse sur le nombre de personnes considérées comme étant menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale a été le plus fort dans l’UE-27 en 2010. Ces États membres ont déclaré des augmentations respectives de 1,02 million, 820 000 et 493 000 personnes entre 2009 et 2010.

Évolution à moyen terme

L’examen rétrospectif de toutes les années présentées dans le tableau 1 montre que la proportion de la population de l’UE-27 menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale a d’abord diminué, passant de 25,2 % en 2006 à 23,1 % en 2009, puis s’est à nouveau accrue (comme indiqué plus haut) pour atteindre 23,4 % en 2010. Plus de la moitié des États membres de l’UE ont connu une évolution similaire: une proportion relativement élevée de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2006 ou en 2007, qui a diminué en 2008 ou 2009 où elle était la plus faible et est remontée en 2010 et/ou 2011.

Parmi les principales exceptions à cette tendance générale, il convient de citer la Pologne et la Roumanie, où la proportion de personnes menacées de pauvreté et d’exclusion sociale a diminué pendant toute la période considérée, ainsi que l’Italie (malgré une légère hausse en 2007). Malte, en revanche, a connu une évolution inverse puisque la proportion de personnes menacées de pauvreté et d’exclusion sociale s’est accrue chaque année. En Autriche, au Portugal et en Slovénie, l’évolution de la situation a quelque peu différé de la tendance générale, dans la mesure où la proportion de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale a continûment augmenté jusqu’en 2008, date après laquelle elle a diminué comme dans de nombreux autres États membres (2009, mais 2010 pour l’Autriche), avant de repartir à la hausse. L’Irlande et la Suède se sont aussi légèrement démarquées de la tendance générale puisque la plus faible proportion de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale a été enregistrée relativement tôt, à savoir en 2007, et que l’augmentation a commencé après cette date (sauf en 2010 en Suède); l’inverse s’est produit en Allemagne où la plus faible proportion a été atteinte relativement tard, à savoir en 2010, avant de partir à la hausse en 2011. Hormis l’augmentation observée en 2011, l’Estonie a connu une évolution différente de celles observées dans les autres États membres: la plus forte proportion de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale a été atteinte en 2009 (alors qu’environ un tiers des États membres enregistraient leurs plus faibles taux) et une baisse a été constatée en 2010 (alors que la tendance était à la hausse dans la majorité des pays).

Malgré la récente progression de la proportion de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, les derniers chiffres (2010 ou 2011, selon les données disponibles) étaient inférieurs à ceux enregistrés en 2006 (2007 pour la Roumanie) dans 17 États membres, les baisses globales les plus importantes ayant été observées en Pologne et en Bulgarie (où le taux a diminué de plus de 12 points de pourcentage), suivies de la Slovaquie et de la Roumanie (réduction d’au moins 5 points de pourcentage). Les hausses globales les plus importantes ont été enregistrées en Irlande (jusqu’à 6,6 points de pourcentage), en Espagne (jusqu’à 3,7 points de pourcentage) et en Slovénie (jusqu’à 2,2 points de pourcentage).

Analyse par type de risque

Le risque global d’être confronté à la pauvreté ou à l’exclusion sociale se décompose en trois types de risques: le risque de pauvreté, la privation matérielle grave et/ou la très faible intensité de travail du ménage – voir le graphique 1. Toute personne confrontée à au moins un de ces risques est considérée comme étant menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale, même si 30,6 % des personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’UE-27 sont en fait confrontées à deux de ces risques, voire aux trois. En 2010, 48 millions de personnes dans l’UE-27 vivaient dans un ménage en situation de pauvreté monétaire (mais pas en situation de privation matérielle grave, ni à très faible intensité de travail), 18,7 millions de personnes étaient en situation de privation matérielle grave (mais n’étaient pas confrontées aux deux autres risques) et 13,7 millions de personnes vivaient dans un ménage à très faible intensité de travail (mais n’étaient pas confrontées aux deux autres risques). Par ailleurs, 27,9 millions de personnes vivaient dans un ménage confronté à deux de ces risques et 7,5 millions dans un ménage exposé aux trois risques.

Le graphique 2 présente, pour chaque État membre de l’UE, une analyse simplifiée de la proportion de la population confrontée aux trois risques susmentionnés et montre:

  • la proportion de personnes menacées de pauvreté, y compris celles vivant dans un ménage confronté exclusivement au risque de pauvreté et celles exposées à ce risque conjugué à l’un des deux autres ou aux deux; dans l’UE-27, le nombre total s’est élevé à 80,8 millions de personnes en 2010;
  • la proportion supplémentaire de la population en situation de privation matérielle grave (soit comme unique risque soit en corrélation avec le fait de vivre dans un ménage à très faible intensité de travail); dans l’UE-27, le nombre total était de 21,3 millions de personnes en 2010;
  • enfin, la proportion de la population vivant dans un ménage uniquement caractérisé par une très faible intensité de travail (c’est-à-dire qui n’est ni menacé de pauvreté ni en situation de privation matérielle grave); dans l’UE-27, le nombre total était de 13,7 millions de personnes en 2010.

Ainsi, en additionnant les trois catégories présentées dans le graphique 2, on obtient la proportion globale de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale (compte tenu d’un petit écart possible dû à des erreurs d’arrondissement).

Risque de pauvreté

En 2010, la proportion de la population menacée de pauvreté dans l’UE-27 a été estimée à 16,4 % (dimension monétaire de l’indicateur de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale) et se situait dans une fourchette comprise entre 9,0 % en République tchèque et 21,3 % en Lettonie. Le graphique 3 présente également une analyse du seuil de risque de pauvreté, fixé à 60 % du revenu médian dans chaque État membre de l’UE (les données sont corrigées des variations de prix entre pays). En 2010, les seuils de risque de pauvreté se situaient dans une fourchette de plus de 16 000 SPA au Luxembourg à moins de 4 000 SPA en Lituanie, en Lettonie, en Bulgarie et en Roumanie. Les systèmes de protection sociale ont une incidence sur la part de la population qui est considérée comme exposée au risque de pauvreté. Vous trouverez davantage d’informations sur les revenus et la pauvreté dans l’article concernant la répartition des revenus.

Privation matérielle et privation matérielle grave

Parallèlement aux mesures de la pauvreté liées aux revenus, d’autres approches comme la mesure de la privation matérielle permettent d’obtenir une vision plus large de l’inclusion sociale. L’analyse de la privation matérielle fournit une approche plus absolue de l’inclusion sociale, par rapport à l’approche relative utilisée pour étudier la pauvreté monétaire. La privation matérielle est définie comme l’incapacité de couvrir certaines dépenses jugées nécessaires ou souhaitables, par exemple: les impayés (hypothèque ou loyer, factures de services publics, achats à tempérament ou autres emprunts), une semaine de vacances par an hors du domicile, un repas avec viande, volaille, poisson (ou un équivalent végétarien) un jour sur deux, des dépenses imprévues, l’achat d’un téléphone (y compris d’un téléphone portable), d’un téléviseur couleur, d’un lave-linge, d’une voiture, ou le chauffage approprié du logement. Le taux de privation matérielle est défini comme la proportion de personnes qui, sur les neuf dépenses précitées, n’ont pas les moyens d’en couvrir au moins trois; celles qui doivent se priver de quatre dépenses ou plus sont considérées comme étant en situation de privation matérielle grave. En 2010, environ une personne sur six (17,5 %) dans l’UE-27 se trouvait en situation de privation matérielle et un peu moins de la moitié de ce pourcentage (8,1 % de la population totale) était considérée comme étant en situation de privation matérielle grave. Parmi les États membres de l’UE, c’est en Bulgarie (55,7 %), en Roumanie (49,2 %) et en Lettonie (46,1 %) que la proportion de personnes en situation de privation matérielle était la plus élevée et que plus de la moitié de ces dernières étaient, dans chacun de ces pays, en situation de privation matérielle grave. De même, en Hongrie, en Lituanie et en Pologne (qui ont affiché les taux de privation matérielle les plus élevés après les trois pays susmentionnés), plus de la moitié des personnes en situation de privation matérielle étaient en situation de privation matérielle grave. Moins d’une personne sur dix au Luxembourg, aux Pays-Bas et dans les pays nordiques était en situation de privation matérielle et, dans ces mêmes pays, moins de 3 % de la population totale étaient considérés comme étant en situation de privation matérielle grave (voir le graphique 4).

Intensité de travail

Avoir unemploi est en principe un moyen efficace de se prémunir contre le risque de pauvreté. Les personnes vivant dans un ménage à très faible intensité de travail (personnes de moins de 60 ans vivant dans un ménage où les adultes ont travaillé moins de 20 % de leur potentiel de travail total au cours de l’année précédant l’enquête) sont davantage suceptibles d’être exposées au risque d’exclusion sociale. En 2010, un dixième de la population de l’UE-27 âgée de moins de 60 ans vivait dans un ménage à très faible intensité de travail, ce qui représente une hausse d’un point de pourcentage (équivalant à 3,6 millions de personnes) par rapport à 2009, très probablement imputable à l’impact de la crise économique et financière sur les caractéristiques d’emploi des ménages dans toute l’UE. En Irlande, près d’un quart (22,9 %) de la population âgée de moins de 60 ans était considérée comme vivant dans un ménage à très faible intensité de travail en 2010 (voir le graphique 5), ce qui représentait une hausse de 3,1 points de pourcentage par rapport à 2009; cette proportion était de loin la plus élevée parmi les États membres de l’UE. La proportion de personnes âgées de moins de 60 ans vivant dans un ménage à très faible intensité de travail était également supérieure à 10 % au Royaume-Uni (13,1 %), en Belgique (12,6 %), en Lettonie (12,2 %), en Hongrie (11,8 %), en Allemagne (11,1 %), au Danemark (10,3 %) et en Italie (10,2 %). La plus rapide augmentation de cette proportion entre 2009 et 2010 a été enregistrée en Lettonie (jusqu’à 5,5 points de pourcentage), suivie de l’Estonie (3,3 points de pourcentage) et de l’Irlande (3,1 points de pourcentage); l’Islande a aussi fait état d’une hausse relativement élevée (jusqu’à 3,5 points de pourcentage). Parmi les États membres de l’UE, c’est à Chypre (4,6 %), au Luxembourg (5,5 %) et en Suède (5,9 %) qu’ont été enregistrées les plus faibles proportions de personnes vivant dans des ménages à très faible intensité de travail; la Suisse a indiqué un taux encore plus bas (4,1 %). En Islande, cette proportion a certes été 2,7 fois plus élevée en 2010 qu’en 2009, mais est restée relativement faible à 5,6 %.

Sources et disponibilité des données

Les statistiques de l’Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) constituent les sources d’informations pour les statistiques sur le revenu, les conditions de vie et l’inclusion sociale. Vous trouverez davantage d’informations sur l’enquête EU-SILC, le calcul du revenu disponible d’un ménage, ainsi que le calcul de la taille d’un ménage au moyen du nombre d’«équivalents adultes» dans l’article concernant les statistiques sur la répartition des revenus.

Contexte

Lors du Conseil européen de Laeken en décembre 2001, les chefs d’État et de gouvernement européens ont approuvé une première série d’indicateurs statistiques communs concernant l’exclusion sociale et la pauvreté. Ces indicateurs ont été affinés en permanence par le sous-groupe sur les indicateurs du comité de la protection sociale. Ils constituent un élément essentiel de la méthode ouverte de coordination et permettent de suivre les progrès accomplis par les États membres de l’UE pour réduire la pauvreté et l’exclusion sociale. Le comité de la protection sociale a adopté, en mai 2006, un ensemble d’indicateurs généraux, complété par des indicateurs spécifiques sur l’inclusion sociale, les pensions et la santé.

La «plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion sociale: un cadre européen pour la cohésion sociale et territoriale» [COM(2010) 758 final] est l’une des sept initiatives phares de la stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive adoptée en 2010. Ses objectifs sont les suivants:

  • veiller à la cohésion économique, sociale et territoriale;
  • garantir le respect des droits fondamentaux des personnes en situation de pauvreté et d’exclusion sociale, en leur permettant de vivre dignement et de participer activement à la société;
  • mobiliser les soutiens en vue d’aider les personnes à s’intégrer dans les communautés où elles vivent, à obtenir une formation et une aide pour trouver un emploi et à avoir accès aux prestations sociales.

Dans le cadre de la stratégie Europe 2020, le Conseil européen a adopté en juin 2010 un grand objectif sur l’inclusion sociale. L’EU-SILC est la source utilisée pour cet indicateur sur les personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale, qui associe trois sous-indicateurs: le taux de risque de pauvreté, le taux de privation matérielle grave et la proportion de personnes vivant dans un ménage à très faible intensité de travail. L’un des grands objectifs fixés pour mesurer les progrès accomplis dans le cadre de la stratégie Europe 2020 est de réduire d’au moins 20 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’ensemble de l’UE d’ici 2020.

À cet égard, la communication de la Commission européenne concernant une série de «stratégies nationales d’intégration des Roms» [COM(2012) 226 final] est une initiative de premier plan. Ces stratégies visent à attirer l’attention sur la situation des Roms, considérés comme étant la plus grande minorité d’Europe dont le nombre est estimé entre dix et douze millions de personnes, et à faire en sorte que des améliorations tangibles soient apportées au regard de leur intégration et de leur insertion dans la société. Les mesures proposées ont pour objet de mettre en lumière la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, d’augmenter le taux d’emploi et de réduire le décrochage scolaire: trois grands objectifs qui s’inscrivent également dans la stratégie Europe 2020.

Informations supplémentaires Eurostat

Publications

Principaux tableaux

Base de données

Personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale (Stratégie Europe 2020) (ilc_pe)
Principal indicateur – Objectif Europe 2020 relatif à la pauvreté et l’exclusion sociale (ilc_peps)
Intersections entre les sous-populations couvertes par les indicateurs de la stratégie Europe 2020 concernant la pauvreté et l’exclusion sociale (ilc_pees)
Répartition du revenu et pauvreté monétaire (ilc_ip)
Pauvreté monétaire (ilc_li)
Conditions de vie (ilc_lv)
Conditions de santé et de travail (ilc_lvhl)
Privation matérielle (ilc_md)
Privation matérielle par dimension (ilc_mddd)

Section dédiée

Méthodologie / Métadonnées

Source des données pour les tableaux et graphiques (MS Excel)

Autres informations

Liens externes

Voir aussi