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Crèche Altaïr: une nouvelle crèche à Schaerbeek (Bruxelles) comme ressource vitale pour les parents qui travaillent

  • 29 August 2017

La Crèche Altaïr est une crèche de 49 lits construite dans la commune de Schaerbeek (Bruxelles) qui a ouvert ses portes le 2 novembre 2021. Les travaux avaient débuté en septembre 2019. Situé à l’intersection de la rue Général Eenens et de l’avenue Voltaire, cet établissement répond au besoin criant de structures d’accueil pour la petite enfance dans la commune, et assure la tranquillité d’esprit des parents qui savent que l’on prendra bien soin de leurs enfants tandis qu’ils se rendent au travail.

Les crèches revêtent une importance vitale, en permettant aux parents qui travaillent de déposer leurs enfants tout en sachant que l’on prendra bien soin d’eux. Les parents qui se trouvent sur une liste d’attente doivent trouver d’autres solutions, que ce soit en les laissant chez leurs grands-parents ou en faisant appel à des crèches privées.

Mina Oualdlhadj, directrice de l’association sans but lucratif Crèches de Schaerbeek

Le projet a été mis en œuvre en partenariat avec l’association sans but lucratif Crèches de Schaerbeek, qui gère 18 crèches publiques dans la région. Les nouvelles venues, les crèches Omega et Cérès, ont ouvert leurs portes en 2022.

Le bâtiment qui abrite la crèche Altaïr répond aux critères des bâtiments passifs, et des efforts supplémentaires ont été fournis afin de le rendre aussi efficace que possible sur le plan énergétique. De plus, des matériaux écologiques ont été utilisés. La crèche se situe au rez-de-chaussée, et une cuisine, une buanderie et un vestiaire se trouvent au premier étage. Le bâtiment accueille également l’extension de l’Institut communal technique Frans Fischer.

Un besoin urgent de structures d’accueil de la petite enfance

Schaerbeek est l’une des 19 communes de la région de Bruxelles-Capitale. En 2015, plus de 5 % de sa population avait entre 0 et 3 ans. La ville ne comptait qu’une seule place en milieu d’accueil pour quatre enfants.

D’après un reportage réalisé en mars 2022, 400 enfants sont actuellement inscrits sur les listes d’attente des crèches publiques. Il y a 20 ans, ce chiffre s’élevait à 1 000.

Selon le site web des Crèches de Schaerbeek, Schaerbeek, tout comme l’ensemble des régions de la Wallonie et de Bruxelles, dispose d’un nombre insuffisant de places en crèches, essentiellement en raison d’un retard accumulé entre 1980 et 1994. La construction, l’acquisition ou la rénovation d’un bâtiment pour une crèche prend généralement quatre ans et coûte environ 2,5 millions d’euros.

Garantir une bonne gestion

L’association Crèches de Schaerbeek a été fondée en 1973 avec l’objectif de créer et de gérer des crèches publiques francophones afin d’assurer un accueil de bonne qualité aux enfants prioritairement domiciliés dans la commune.

En raison des longues heures d’ouverture des structures d’accueil, Crèches de Schaerbeek engage une puéricultrice pour cinq lits, bien au-delà des normes établies par l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) d’une puéricultrice pour sept lits.

L’association sans but lucratif dispose d’un conseil d’administration. Chaque crèche est gérée par une nourrice et/ou un(e) assistant(e) social(e), et est agréée et subsidiée par l’ONE.

Entre 2007 et 2013, la région et l’UE ont investi 116 millions d’euros dans 32 projets dans la région bruxelloise touchant à l’accueil de la petite enfance, au retour à l’emploi, à la formation, au développement durable, au soutien aux activités économiques, au renforcement des infrastructures et à la cohésion sociale, rapportait sudinfo.be en novembre 2021. 

Investissement total et financement de l’UE

L’investissement total du projet «Crèche Altaïr» s’élève à 1 962 000 euros, auquel le Fonds européen de développement régional de l’UE contribue à hauteur de 633 000 euros par l’intermédiaire du programme opérationnel «Région de Bruxelles-Capitale» pour la période de programmation 2014-2020. L’investissement relève de la priorité «Promouvoir l’inclusion sociale et lutter contre la pauvreté et toute forme de discrimination».