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Un partenariat privilégié, renouvelé et renforcé avec les régions ultrapériphériques

Communications

Date: 17 oct 2017

Thème: Environment, Outermost regions

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Entre 2014 et 2020, les Fonds structurels et d’investissement européens et un régime spécial pour l’agriculture (le règlement POSEI) octroient près de 13,3 milliards d’EUR aux régions ultrapériphériques, ce qui constitue une source d’investissements et de création d’emplois importante. Ce montant comprend deux dotations spécifiques dans les secteurs du développement régional et de la pêche, visant à compenser les coûts supplémentaires supportés par ces régions en raison de leur situation particulière.

Par ailleurs, afin de contribuer à stimuler leur compétitivité, des règles spécifiques s’appliquent aux régions ultrapériphériques dans d'autres domaines, tels que les aides d’État, pour ce qui concerne les aides au fonctionnement et aux investissements, ainsi que la fiscalité et les douanes. Ce soutien public substantiel de l’UE a pour effet de développer les infrastructures, de fournir des services à la population, de créer des emplois, d’investir dans l’éducation et les compétences et d’accroître la compétitivité des entreprises. Il concourt également à améliorer et à diversifier les activités agricoles, à préserver l’environnement et à lutter contre le changement climatique. Le document de travail ci-joint analyse la mise en oeuvre des mesures proposées dans la stratégie de 2012 et fournit des informations détaillées sur la situation socio-économique des régions ultrapériphériques.

Malgré les progrès accomplis au fil des années, les régions ultrapériphériques restent confrontées à de grandes difficultés, encore accentuées par la mondialisation et le changement climatique. Leur développement est fragile. La plupart d’entre elles doivent investir dans des infrastructures de base (telles que les routes et les installations de traitement des eaux et des déchets) et leur économie est tributaire d’un nombre limité de secteurs d'activités. Leurs contraintes, notamment l’éloignement, entraînent des coûts supplémentaires pour leurs entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME), entravant ainsi leur participation pleine et entière au marché unique.