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Remboursement PAXLOVID

Le PAXLOVID est un médicament pour les patients COVID-19 qui ne nécessitent pas de supplémentation en oxygène et qui présentent un risque accru d’évolution vers une forme sévère de la maladie. Il peut aider à diminuer le risque de tomber gravement malade et d'être hospitalisé. Sous quelle(s) condition(s) le RCAM peut-il effectuer le remboursement ?

date:  14/12/2023

Le RCAM peut rembourser le PAXLOVID sur prescription d’un médecin généraliste ou d’un spécialiste, sur base d’une demande d’autorisation préalable*, pour les patients qui :

  • sont positifs au covid-19
  • présentent un risque accru de COVID grave avec risque d’hospitalisation : les critères de risque accru sont :

  1. un âge > 65 ans et au moins une des comorbidités suivantes : Indice de Masse Corporelle >30 – diabète sucré – maladie rénale chronique avec débit de filtration glomérulaire (DFGe) >29ml/min/1.73m² - pathologie neurologique chronique – maladie hépatique ou cirrhose (sauf insuffisance hépatique sévère)
  2. l’existence d’une Insuffisance cardiaque

  3. l’existence d’une  bronchopneumopathie obstructive chronique (BPCO)

  4. le fait d’être un Patient immunodéprimé** (dû à une maladie ou un traitement médical ayant un impact important sur l’immunité)

Attention : CONTRE-INDICATIONS AU PAXLOVID :

  • Si votre état nécessite un traitement par oxygène supplémentaire
  • être traité avec des médicaments ayant des contre-indications pour une utilisation simultanée avec le PAXLOVID
  • être sous hémodialyse – dialyse péritonéale  
  • être en insuffisance hépatique sévère (classification de CHILD-PUGH : classe C)

 

Étant donné le délai de 5 jours suivant l’apparition des symptômes pour débuter le traitement ; si l’affilié remplit les critères pour le remboursement, le RCAM pourra accepter des autorisations préalables introduites à posteriori.

**patients immunodéprimés= patient avec au moins une caractéristique ou une pathologie sous-jacente :

  • Hémopathie maligne ;
  • Cancer solide activement traité par chimiothérapie cytotoxique ;
  • Transplantation d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
  • Thérapies de déplétion lymphocytaire B depuis moins d’un an (par exemple : rituximab, ocrelizumab, alemtuzumab) ;
  • Déficit immunitaire primaire ;
  • VIH avec CD4 <200/mm3 et/ou charge virale détectable ;
  • Traitement par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (thérapie CAR-T) ;
  • Médicaments immunosuppresseurs tels que des agents antiprolifératifs (azathioprine, cyclophosphamide, mycophénolate mofétil), des inhibiteurs de la calcineurine (tacrolimus, cyclosporine, etc.), des agonistes des CTLA-4 (abatacept), des Inhibiteurs de JAK (baricitinib, ruloxitinib, tofacitinib, etc.);
  • Traitement chronique par fortes doses de corticostéroïdes (> 20mg de prednisolone ou équivalent par jour) ou de Méthotrexate (> 20 mg par semaine)