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Actualité
Le nouvel atlas de la qualité de l’air du JRC présente la situation au Luxembourg

Le nouvel atlas de la qualité de l’air du JRC comprend des données relatives à Luxembourg, et répertorie les principales catégories de sources d’émission de particules fines PM2,5 – ainsi que leur origine – pour 150 villes d’Europe.

Dans le cas d’un petit pays comme le Luxembourg, la contribution des sources transfrontalières à la pollution atmosphérique est particulièrement importante (environ 80 % de la pollution atmosphérique totale).

Les particules fines PM2,5 comprennent, d’une part, les particules émises directement, à savoir la poussière, la fumée, la suie, le pollen et les particules du sol, et, d’autre part, les particules qui se forment directement dans l’atmosphère. Elles produisent des effets nocifs sur la santé. En 2019, selon les estimations, elles étaient responsables d’environ 307 000 décès prématurés dans l’Union européenne.

L’atlas donne une image détaillée de la manière dont les transports, l’agriculture, l’industrie, le chauffage domestique et les émissions liées au transport maritime influent sur la pollution par les particules fines PM2,5. Il clarifie également le rôle que les villes, les régions, les États membres et l’Union peuvent jouer dans la réduction de la pollution atmosphérique, les circonstances particulières à l’échelle locale devant être prises en considération pour élaborer des plans efficaces en matière de qualité de l’air. Les résultats ont été obtenus à l’aide d’un modèle simplifié de qualité de l’air dénommé SHERPA, mis au point par le JRC.

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Baisse des émissions de CO₂ et de gaz à effet de serre au Luxembourg, à l’exception du secteur des transports

Selon les données du rapport EDGAR 2021 du JRC, les émissions de CO₂ ont diminué au Luxembourg en 2020, un recul qui confirme la tendance à la baisse observée ces dernières années.

Dans le secteur industriel, les émissions de CO₂ et de gaz à effet de serre ont considérablement diminué, de plus de 80 %, au cours des trente dernières années. Toutefois, une tendance tout à fait inverse a été observée dans le secteur des transports, où les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 127 %.

Les émissions mondiales de CO₂ provenant de la combustion de combustibles fossiles et des procédés en la matière ont reculé de 5,1 % en 2020, en raison de la pandémie de COVID-19. Parmi les plus grands émetteurs de CO₂ du monde, seule la Chine a enregistré une augmentation de ses émissions en 2020 (+ 1,5 %), tandis que, pour tous les autres grands émetteurs, les chiffres sont à la baisse: dans l’EU-27, les émissions ont reculé de 10,6 %, soit plus fortement qu’aux États-Unis, au Japon, en Inde et en Russie.

Les émissions totales de CO₂ des combustibles fossiles dans l’EU-27 avaient déjà diminué au cours des vingt dernières années. En 2019, elles étaient inférieures de 23,2 % à celles de 1990 et de 20,7 % à celles de 2005. La part de l’EU-27 dans les émissions mondiales totales est passée de 8,5 % à 7,3 % entre 2015 et 2020.

Les données relatives aux émissions de CO₂ des combustibles fossiles sont disponibles dans EDGAR (Emissions Database for Global Atmospheric Research, base de données relatives aux émissions pour la recherche atmosphérique mondiale) pour chaque pays du monde de 1970 à 2020. Lors de la COP 26 à Glasgow, le JRC a organisé conjointement onze manifestations parallèles, lancé de nouveaux outils scientifiques et présenté plusieurs rapports.

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Voir aussi EDGAR website
39 % des emplois au Luxembourg dépendent des exportations en dehors de l’Union

Selon des estimations récentes, 39 % des emplois luxembourgeois (contre 34 % en 2000) reposaient sur les exportations des pays de l’Union vers le reste du monde en 2019. Cela représentait 180 000 emplois en 2019, dont 18 % étaient liés aux exportations de pays de l’Union autres que le Luxembourg. En outre, les exportations du Luxembourg vers les pays tiers se sont élevées à 44 millions d’EUR et ont soutenu 148 000 personnes dans le reste de l’Union.

Le nouveau rapport sur le commerce et l’emploi, publié par le JRC et la direction générale du commerce, fournit des statistiques sur les emplois dans l’Union liés aux exportations européennes. Il montre à quel point les échanges commerciaux sont devenus essentiels pour les emplois dans l’Union, les exportations de l’Union soutenant actuellement plus de 38 millions d’emplois.

Le rapport utilise des statistiques fiables et comparables pour comprendre comment les flux commerciaux mondiaux influent sur l’emploi dans l’Union. Les deux grandes nouveautés de ce rapport résident dans la réévaluation de tous les chiffres du commerce et de l’emploi dans l’EU-27 et dans le calcul des chiffres du commerce et de l’emploi pour l’année 2019.

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Points forts et points faibles du Luxembourg en ce qui concerne les transitions verte et numérique

Les points faibles du Luxembourg concernent notamment les émissions de gaz à effet de serre par habitant, les émissions de CO₂ dans le transport routier et l’énergie utilisée dans les TIC, des composantes qui figurent parmi les indicateurs du «tableau de bord vert», l’un des outils du nouveau site web interactif sur la résilience récemment présenté par la Commission européenne.

Les tableaux de bord comprennent un ensemble d’indicateurs et d’informations sur la résilience dans les États membres de l’Union et dans d’autres pays. Leur objectif est d’aider les pays de l’Union à recenser leurs points forts et leurs points faibles lorsqu’ils opèrent les transitions verte et numérique, rencontrent des difficultés et subissent d’éventuels chocs.

Grâce à un large éventail d’indicateurs, les tableaux de bord fournissent aux décideurs politiques les informations dont ils ont besoin pour pouvoir construire des économies et des sociétés plus solides et plus résilientes. Ils couvrent quatre dimensions: sociale et économique, écologique, numérique et géopolitique. La contribution du JRC aux tableaux de bord repose sur son solide travail scientifique en matière de résilience, qui correspond à la capacité de non seulement résister aux difficultés et d’y faire face, mais aussi d’opérer des transitions de manière durable, équitable et démocratique.

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Voir aussi JRC - Résilience
Comment la consommation d’énergie du Luxembourg progresse vers la durabilité

En 2019, la consommation totale d’énergie du Luxembourg s’élevait à 52 térawatts-heures (TWh). En 2030, elle devrait s’établir à 36 TWh, selon le nouvel outil en ligne lancé par le JRC pour explorer les options énergétiques porteuses d’un avenir plus durable.

La consommation de biocarburants devrait rester stable dans le pays, à environ 3 TWh, tandis que le chiffre relatif à l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources fossiles traditionnelles devrait diminuer et passer de 8 à 4 TWh pour le gaz et de 34 à 20 TWh pour le pétrole.

Le nouvel outil du JRC crée des visuels simples à partir de données énergétiques complexes, afin de montrer la quantité d’énergie consommée et les sources de cette énergie. Il peut être utilisé pour comparer des scénarios de manière à observer l’évolution de notre consommation d’énergie et d’étudier les possibilités de produire à l’avenir de l’énergie sans émissions nettes. Ces données sont liées au pacte vert pour l’Europe, qui vise à transformer l’Union en une économie moderne, efficace dans l’utilisation des ressources et compétitive, caractérisée par l’absence d’émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2050. L’outil peut être utilisé aussi bien sur les ordinateurs que sur les appareils mobiles.

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Quelle est l’incidence de vos modes de consommation sur l’environnement?

Le JRC a mis au point un indicateur d’empreinte de consommation afin de surveiller l’empreinte environnementale de la production et de la consommation de l’Union et de la confronter aux limites de notre planète.

Le cadre et les outils associés - la Consumption Footprint Platform et le Consumer Footprint Calculator - ont été présentés aux décideurs politiques de l’Union et aux représentants des États membres, dont le Luxembourg, et de la société civile en octobre 2021.

L’outil «Consumer Footprint» répond aux grands défis que pose la nécessaire évaluation systémique et globale de la transition vers la durabilité et offre un jeu d’indicateurs essentiel pour accompagner les ambitions du pacte vert pour l’Europe. Il peut être utilisé pour évaluer les incidences environnementales de la consommation de l’Union dans son ensemble, de ses États membres et de chaque citoyen en particulier.

Il prend en considération cinq secteurs de consommation, à savoir l’alimentation, la mobilité, le logement, les appareils ménagers et les biens ménagers, et comprend 16 indicateurs d’impact environnemental relatifs aux émissions rejetées dans le sol, l’eau et l’air ainsi qu’à l’utilisation des ressources.

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Voir aussi Consumer Footprint
Science Flash for You est un outil de communication institutionnelle du Centre commun de recherche (JRC), le service de la Commission européenne pour la science et la connaissance.

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