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Introduction – Le commerce international

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L’Union européenne (UE) dispose d’une politique commerciale commune. En d’autres termes, l’UE agit comme une seule et unique entité en ce qui concerne les questions commerciales, y compris les questions liées à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Dans de tels cas, la Commission européenne négocie des accords commerciaux et représente les intérêts de l’Europe au nom des États membres de l’UE.

Graphique 1: Intégration du commerce, UE-27, 2001-2010 (1)
(en % du PIB) - Source: Eurostat (tsier120)
Tableau 1: Commerce de biens et de services, 2010 (1)
(en % du PIB) - Source: Eurostat (bop_q_eu), (bop_q_euro), (bop_q_c) et (tec00001)

Principales conclusions statistiques

En 2010, l’économie de l’UE-27 a retrouvé sa tendance précédente, à savoir un accroissement progressif de l’intégration dans l’économie internationale pour ce qui est du niveau des crédits et des débits par rapport au produit intérieur brut (PIB), tendance qui s’était inversée en 2009. La valeur moyenne des flux commerciaux de biens de l’UE-27 correspondait à 11,6 % du PIB en 2010, contre 9,8 % l’année précédente. L’intégration du commerce de services est passée à 4,0 % du PIB en 2010, contre 3,9 % en 2008 et 3,8 % en 2009.

La crise économique et financière mondiale qui a débuté en 2007 a eu une influence considérable sur les échanges internationaux de biens et de services, ainsi que sur l’intensité des flux financiers et des activités commerciales dans le monde. Cette influence est clairement observable dans le graphique 1, la tendance à la hausse affichée par le commerce de biens et de services de l’UE ayant subi un coup d’arrêt en 2009. En 2010 cependant, l’intégration du commerce avait retrouvé son niveau de 2008 pour ce qui est des biens et était même légèrement supérieure dans le cas des services. Le déficit de la balance des biens et services de l’UE-27 en 2010 (-0,4 % du PIB, voir tableau 1) était inférieur à celui des États-Unis en 2009 (-2,7 %), alors que le Japon affichait un excédent de 0,4 % du PIB (également en 2009). Quinze États membres présentaient un solde positif de la balance des biens et services en 2010. L’excédent n’était supérieur à 10 % du PIB qu’en Irlande (18,4 %) et au Luxembourg (46,6 %), en raison d’un excédent particulièrement élevé de la balance des biens dans le premier cas et d’un considérable excédent de la balance des services dans le second. Les trois déficits de la balance des biens et services les plus importants ont été enregistrés en Roumanie (-5,4 % du PIB), au Portugal (-6,5 %) et en Grèce (-6,6 %), dans les trois cas en raison d’un déficit relativement prononcé de la balance des biens.

Sources et disponibilité des données

L’intégration du commerce de biens et de services est définie comme la valeur moyenne des débits et des crédits (d’abord additionnés, puis divisés par deux) exprimée proportionnellement au PIB: les termes «crédits» et «débits» sont utilisés pour le commerce international de services et peuvent s’apparenter plus ou moins aux exportations et aux importations. Cet indicateur est calculé pour les biens comme pour les services, sur la base des données de la balance des paiements. Si les valeurs augmentent au fil du temps, cela signifie que l’économie déclarante s’est davantage intégrée dans l’économie mondiale. Il est normal que les plus petits pays affichent un niveau d’intégration du commerce plus élevé, puisqu’ils ont davantage tendance à importer des biens et des services qui ne sont pas produits sur leur marché intérieur.

Contexte

Le traité sur l’Union européenne (traité UE ou TUE), également appelé traité de Maastricht, établit les buts et objectifs généraux de la politique commerciale de l’UE: son article 3 en dresse les objectifs généraux, notamment une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social. L’article 206 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) explique les principes de fonctionnement de la politique commerciale commune: «contribue[r], dans l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs, ainsi qu’à la réduction des barrières douanières et autres.» L’article 207 du TFUE définit le champ d’application de cette politique, les instruments et les procédures de décision, tandis que l’article 218 établit la procédure interinstitutionnelle en vigueur pour la conclusion des accords internationaux, qui passe principalement par le Conseil.

La politique commerciale de l’UE vise à rendre l’Union compétitive sur les marchés étrangers. Économie ouverte, l’UE a pour objectif de garantir l’amélioration de l’accès aux marchés pour ses industries, ses services et ses investissements, ainsi que de faire appliquer les règles du commerce libre et équitable. La coordination de la politique commerciale revêt une importance plus grande encore à l’heure de la mondialisation, avec l’ouverture des économies et des frontières, qui débouche sur une augmentation des échanges et des mouvements de capitaux et sur la diffusion des informations, des connaissances et des technologies, et s’accompagne souvent d’une déréglementation. Les incidences économiques de la mondialisation sur l’UE se font ressentir aux travers des échanges de biens et de services, des flux financiers et de la circulation des personnes liée à l’exercice d’une activité économique transfrontalière.

La mondialisation est mieux mise en évidence lorsqu’elle est mesurée selon les flux commerciaux réels. Au sein de l’UE, il existe deux principales sources de statistiques relatives au commerce international. Les statistiques du commerce international de biens fournissent des informations sur le commerce de biens, recueillies principalement à partir des déclarations douanières et des déclarations Intrastat. Elles donnent des informations détaillées sur la valeur et le volume (quantité) du commerce international de biens par type de produit. La deuxième source est constituée des statistiques de la balance des paiements (BDP) qui enregistrent toutes les opérations réalisées par une économie avec le reste du monde. Le compte des transactions courantes de la balance des paiements fournit des informations non seulement sur le commerce extérieur de biens, mais aussi sur les revenus (la rémunération des salariés et les revenus des investissements) et les transferts courants. Pour toutes ces transactions, la balance des paiements enregistre la valeur des exportations (crédits) et des importations (débits).

L’article consacré au commerce international de biens donne un aperçu du commerce de biens de l’UE (dans le cadre des statistiques du commerce international de biens), tandis que l’article sur le commerce international de services présente les grandes lignes du commerce des services de l’UE (dans le cadre de la balance des paiements).

Informations supplémentaires Eurostat

Section dédiée

Source des données pour les tableaux, graphiques et cartes (MS Excel)

Liens externes

Voir aussi