Emploi, affaires sociales et inclusion

Inclusion active

Définition

L'inclusion active consiste à permettre à chaque citoyen, y compris aux plus défavorisés, de participer pleinement à la société, et notamment d'exercer un emploi.

Concrètement, cela signifie:

Les défis

L’inclusion active vise à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Les personnes les plus concernées sont celles en âge de travailler qui sont les plus éloignées du marché du travail ou qui en sont exclues.

En raison de la segmentation du marché du travail, elles pourraient également occuper des emplois précaires, ce qui les expose à un risque de pauvreté au travail.

L’exclusion du marché du travail est souvent associée à l’exclusion de la vie sociale et au risque de solitude.

L’exclusion sociale empêche les citoyens de jouir des mêmes droits et des mêmes possibilités que les autres dans la société. Les personnes et leurs familles en situation de vulnérabilité ne peuvent pas réaliser leur potentiel ni participer sur un pied d’égalité à la vie en société.

Les solutions

Le principe n° 14 du socle européen des droits sociaux dispose que les personnes devraient avoir droit à des prestations de revenu minimum adéquates, ainsi qu’à un accès à des biens et des services de soutien, qui devraient être combinés à des incitations à (ré)intégrer le marché du travail.

Cette approche est conforme à la recommandation de la Commission du 3 octobre 2008 relative à l’inclusion active des personnes exclues du marché du travail.

La Commission a souligné l’importance de l’investissement social dans son train de mesures sur les investissements sociaux, qui consiste à investir dans les personnes.

Il couvre des mesures visant à renforcer les compétences et les capacités des personnes et à leur permettre de participer pleinement au monde du travail et à la société. Les domaines prioritaires sont l'éducation, des services de garde d'enfants de qualité, les soins de santé, la formation, l'aide à la recherche d'emploi et la réinsertion.

Pour soutenir les actions dans ce domaine, les États membres peuvent également s’appuyer sur des financements au niveau de l’UE, en particulier au titre du Fonds social européen plus et de la facilité pour la reprise et la résilience. La Commission coopère également avec les États membres dans le cadre du Semestre européen.

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