Depuis la première Journée internationale de la femme, au début du XXe siècle, de nombreux changements et évolutions ont modifié la vie des femmes et leur rôle dans la société. Si les femmes ont gagné en autonomie, elles restent encore confrontées quotidiennement à des difficultés liées à leur sexe. La santé des femmes en Europe est l'une de nos principales préoccupations.
En Europe, l'espérance de vie des femmes augmente, mais il n'en va pas toujours de même de leur qualité de vie. Nous estimons que les femmes européennes vivent seulement les trois quarts de leur vie en étant en bonne santé. Vous pouvez imaginer la souffrance, les pertes et les coûts qu'implique ce chiffre.
La santé des femmes est particulièrement menacée dans de nombreux domaines. Le cancer fait partie de ces maladies qui peuvent changer tant la vie d'une femme que son environnement social de manière irréversible. Le cancer du sein et celui du col de l'utérus sont d'importantes causes de mortalité et de morbidité.
Le cancer du sein est un défi majeur. Il s'agit de loin du cancer le plus fréquent chez les femmes (près d'un cancer sur trois) et de la deuxième cause de mortalité dans l'Union européenne.
Cette situation représente également un grand défi pour tous ceux qui cherchent à atténuer la souffrance due au cancer du sein: professionnels de la santé, organisations de la société civile, proches soignants, communauté scientifique, responsables politiques et secteur pharmaceutique. Beaucoup de progrès ont été réalisés depuis vingt ans, en grande partie grâce à l'action de l'Union européenne.
Pour réaffirmer son engagement en faveur de la prévention du cancer et de la lutte contre cette maladie, la Commission européenne a lancé le partenariat européen pour la lutte contre le cancer en 2009. Ce partenariat soutient les États membres dans leurs efforts pour réduire les nouveaux cas de cancer de 15 % d'ici à 2020 et pour élaborer des programmes nationaux de lutte contre le cancer.
L'amélioration de la prévention compte parmi les mesures prioritaires de la lutte contre le cancer, comme pour beaucoup d'autres maladies. Nous estimons qu'un cancer sur trois pourrait être évité. Plus que jamais, «mieux vaut prévenir que guérir». Nous connaissons les facteurs de risque et nous devons avoir pour priorité d'aider la population à les éviter.