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SOC I A L AG E NDA / J U LY 2 0 1 7 / 9 © Belga Image Une transition «juste, pour tous» Un pacte vert pour l'Europe est la première des six orientations politiques pour la période 2019-2024 présentées le 16 juillet par Ursula von der Leyen, alors présidente élue de la Commission européenne. Quelques jours plus tôt, la Commission européenne avait publié le rapport annuel sur l’évolution de l’emploi et de la situation sociale en Europe (ESDE), consacré cette année à la durabilité (voir page 10). Son titre «Une croissance durable pour tous», fait écho à un sous-titre du pacte vert pour l’Europe: «Nous avons besoin d’une transition équitable pour tous.» «Nous soutiendrons les personnes et les régions les plus affectées, aumoyen d'un nouveau Fonds pour une transition juste», a expliqué Ursula von der Leyen. Un pacte climatique européen «rassemblera les régions, les collectivités locales, la société civile, l’industrie et les écoles. Ensemble, ces acteurs imagineront et adopteront un ensemble d’engagements pour induire un changement de comportement, chez l’individu comme chez la plus grande multinationale.» Les autres priorités s’intitulent: une économie au service des personnes, une Europe adaptée à l’ère du numérique, promouvoir notre mode de vie européen, une Europe plus forte sur la scène internationale et un nouvel élan pour la démocratie européenne. aucune région, aucun pays ne sera laissé pour compte. Pour atteindre cet objectif, le FSE+, le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation, le programme InvestEU et un nouveau Fonds pour une transition juste doivent être suffisamment solides.» «Le dialogue social doit être promu à tous les niveaux, puisque le dialogue social mené par l’UE ne peut fonctionner que s’il repose sur des partenaires sociaux nationaux forts et autonomes. De même, la négociation collective devrait aussi être soutenue, car elle constitue un élément important de notre économie de marché sociale. En tant que commissaire, je participerai pleinement à ce dialogue, tant avec le Parlement européen et le Conseil qu’avec les parlements et les partenaires sociaux nationaux.» «Plus que jamais, les faits doivent orienter la discussion. Mon travail se fondera sur une analyse rigoureuse et une évaluation de l’impact de nos initiatives, en nous inspirant d’exemples provenant d’au-delà des frontières de l’UE, de nos partenaires du G7 et du G20, et en travaillant avec les organisations internationales comme l’Organisation internationale du travail et l’Organisation de coopération et de développement économiques». Orientations Le commissaire désigné Nicolas Schmit doit agir dans le cadre des orientations politiques définies par la présidente von der Leyen (voir encadré) et le vice-président exécutif élu Valdis Dombrovskis, en charge «d’une économie au service des personnes», qui est également responsable des commissaires qui gèrent les politiques économiques et les affaires financières, commerciales et régionales. À tous les niveaux: le dialogue social mené par l’UE ne peut fonctionner que s’il repose sur des partenaires sociaux nationaux forts et autonomes. AG E NDA SOC I L / NOV E MB R E 9

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