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Statistiques sur l’inclusion sociale

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Données extraites en février 2017. Données plus récentes: Informations supplémentaires Eurostat, Principaux tableaux et Base de données. La version française de cet article sera archivée en juillet 2018.
Tableau 1: Population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, 2010–2015
Source: Eurostat (ilc_peps01)
Graphique 1: Répartition de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale par type de risques, UE-28, 2015
(en millions)
Source: Eurostat (ilc_pees01)
Graphique 2: Part de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, 2015
(en %)
Source: Eurostat (ilc_pees01)
Graphique 3: Taux et seuil de risque de pauvreté, 2015
Source: Eurostat (ilc_li01) et (ilc_li02)
Graphique 4: Taux de privation matérielle – nombre de personnes ne pouvant pas se permettre certaines dépenses, 2015
(en %)
Source: Eurostat (ilc_sip8)
Graphique 5: Personnes de moins de 60 ans vivant au sein d’un ménage à très faible niveau d’intensité de travail, 2014 et 2015
(en %)
Source: Eurostat (ilc_lvhl11)

L’inclusion sociale occupe, depuis longtemps, une place essentielle dans les politiques de l’Union européenne (UE). L’objectif premier des politiques européennes menées dans ce domaine est de réduire sensiblement le nombre de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, en vue de bâtir une société plus inclusive.

Cependant, la pauvreté et l’exclusion sociale sont des concepts multidimensionnels, difficiles à mesurer statistiquement. Il a donc fallu élaborer des indicateurs monétaires et non monétaires, tels que le taux de risque de pauvreté, le seuil de risque de pauvreté, le taux de privation matérielle grave et le pourcentage de personnes vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail. Une série d’autres facteurs, comme l’accès à l’éducation et à la formation, à la santé ou au logement, doivent également être pris en considération dans l’analyse de l’inclusion sociale. Ils ne sont toutefois pas examinés dans cet article.

Principaux résultats statistiques

Risque de pauvreté ou d’exclusion sociale

La situation en 2015

En 2015, dans l’UE-28, 118,8 millions de personnes, soit 23,7 % de la population totale, vivaient dans des ménages en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale (voir le tableau 1). Par rapport à 2014, le nombre de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué de 3,1 millions en 2015, soit une baisse de 0,7 point de pourcentage de la proportion de ces personnes dans la population totale. Ainsi, la part de la population de l’UE-28 exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué pour atteindre un niveau qui n’avait plus été enregistré depuis 2010.

Les résultats pour l’UE-28, calculés comme une moyenne pondérée des résultats nationaux, dissimulent de grandes disparités entre les États membres. En Bulgarie, près de deux cinquièmes (41,3 ) de la population étaient considérés comme étant exposés au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2015, tandis qu’en Roumanie (37,4 ) et en Grèce (35,7 ), cette proportion dépassait le tiers de la population. Les dernières données disponibles montrent que plus d’un quart de la population était également considérée comme exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale dans neuf autres États membres de l’Union, à savoir la Lettonie, la Lituanie, la Croatie, Chypre, l’Italie, l’Espagne, la Hongrie, le Portugal et l’Irlande. Parmi les pays tiers figurant dans le tableau 1, la Turquie (51,2 %, données de 2013) et l’ancienne République yougoslave de Macédoine (41,6 %) ont enregistré des proportions encore plus élevées de population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, tandis qu’en Serbie (41,3 %), cette proportion était égale à la proportion la plus élevée dans tous les États membres de l’UE.

Les États membres de l’Union qui affichaient en 2015 les pourcentages les plus faibles de personnes considérées comme exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale étaient la République tchèque (14,0 %), la Suède (16,0 %), les Pays-Bas (16,4 %) et la Finlande (16,8 %). L’Islande (13,0 %), la Norvège (15,0 %) et la Suisse (16,4 %, données de 2014) ont également enregistré des pourcentages relativement faibles de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale dans leur population respective.

En 2015, l’Italie comptait 17,5 millions de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, l’Allemagne en comptait 16,1 millions, le Royaume-Uni 15 millions, l’Espagne 13,2 millions, la France 11 millions, la Pologne 8,8 millions et la Roumanie 7,4 millions. Ces pays affichaient les sept chiffres les plus élevés parmi les États membres de l’Union et représentaient ensemble près des trois quarts (74,9 %) du total de l’UE-28. Dans chacun des États membres restants, le nombre de personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale était inférieur à 4 millions.

Les évolutions observées entre 2014 et 2015 montrent que la proportion de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a diminué dans la grande majorité des États membres de l’Union, particulièrement en Hongrie (- 3,6 points de pourcentage) et en Roumanie (- 2,9 points de pourcentage). L’un des États membres, à savoir la Slovaquie, n’a enregistré aucun changement au niveau de la proportion de sa population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. Quatre États membres ont fait état d’une augmentation de la part de personnes exposées à un tel risque entre 2014 et 2015. Les trois plus fortes hausses ont été enregistrées en Litunaie (2 points de pourcentage), à Chypre (1,5 point de pourcentage) et en Bulgarie (1,2 point de pourcentage), tandis que l’Italie a enregistré une plus faible hausse.

Dans l’ensemble de l’UE-28, c’est en Italie que l’impact à la hausse sur le nombre de personnes considérées comme exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a été le plus fort, en valeur absolue, entre 2014 et 2015, avec une augmentation de 323 000 personnes. Toutefois, cet impact a été plus que compensé par de plus fortes baisses enregistrées dans cinq des États membres de l’UE, les baisses les plus nettes du nombre de personnes considérées comme exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale ayant été observées en Roumanie (- 608 000), en Pologne (- 576 000), en France (- 492 000), en Allemagne (- 425 000) et en Hongrie (- 362 000). Le Royaume-Uni et l’Espagne ont également enregistré une baisse supérieure à 200 000 personnes.

Évolution à moyen terme

L’examen rétrospectif de la période 2010-2015 (voir le tableau 1) montre que la proportion de la population de l’UE-28 menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale a d’abord augmenté de 23,7 % en 2010 à 24,7 % en 2012, puis a chuté progressivement entre 2013 et 2015 et enregistré une baisse plus rapide (- 0,7 point de pourcentage) en 2015 pour se rétablir à son niveau de 2010.

Dans les États membres de l’Union, la proportion de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale n’a généralement pas enregistré de variations de plus de +/- 2 points de pourcentage au cours de la période 2010–2015. Néanmoins, la Grèce, Chypre, l’Italie, l’Espagne et l’Estonie (veuillez noter qu’il existe une rupture dans les séries) ont enregistré une nette augmentation de la proportion de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, la hausse la plus forte ayant été enregistrée en Grèce (jusqu’à 8 points de pourcentage), malgré une légère baisse entre 2014 et 2015. À l’inverse, les réductions les plus importantes de cette proportion de la population ont été observées en Bulgarie (veuillez noter qu’il existe une rupture dans les séries) et en Lettonie, suivies par la Lituanie, la Pologne et la Roumanie.

Analyse par type de risque

Le chiffre global concernant le risque d’être confronté à la pauvreté ou à l’exclusion sociale se décompose en trois types de risques spécifiques: le risque de pauvreté, la privation matérielle grave, et/ou le très faible niveau d’intensité de travail du ménage (voir le graphique 1). Toute personne exposée à au moins un de ces risques est considérée comme exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, même si près d'un tiers (32,4 %) des personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’UE-28 en 2015 sont en fait exposées à deux de ces risques, voire aux trois.

En 2015, 51 millions de personnes dans l’UE-28 vivaient dans un ménage en situation de pauvreté monétaire (mais non en situation de privation matérielle grave, ni à très faible niveau d’intensité de travail), 16 millions de personnes étaient en situation de privation matérielle grave (mais n’étaient pas exposées aux deux autres risques) et 13,3 millions de personnes vivaient dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail (sans pour autant être exposées aux deux autres risques). Par ailleurs, 29,4 millions de personnes vivaient dans un ménage exposé à deux de ces risques et 9,2 autres millions dans un ménage exposé aux trois risques.

Le graphique 2 présente, pour chaque État membre de l’Union, une analyse simplifiée de la proportion de la population exposée aux trois risques susmentionnés et montre:

  • la proportion de personnes menacées de risque de pauvreté, y compris celles qui vivent dans un ménage exposé exclusivement au risque de pauvreté et celles qui sont exposées à ce risque conjugué à l’un des deux autres ou aux deux; dans l’UE-28, le nombre total s’est élevé à 86,6 millions de personnes en 2015;
  • la proportion supplémentaire de la population en situation de privation matérielle grave (soit comme unique risque, soit combiné au fait de vivre dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail); dans l’UE-28, le nombre total était de 19 millions de personnes en 2015;
  • enfin, la proportion de la population vivant dans un ménage uniquement caractérisé par un très faible niveau d’intensité de travail (c’est-à-dire un ménage qui n’est ni exposé au risque de pauvreté ni en situation de privation matérielle grave); dans l’UE-28, le nombre total était de 13,3 millions de personnes en 2015.

Ainsi, en additionnant les trois catégories présentées dans le graphique 2, on obtient la proportion globale de la population exposée au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale.

Risque de pauvreté

En 2015, la proportion de la population exposée au risque de pauvreté dans l’UE-28 a été estimée à 17,3 % (voir le graphique 3) – dimension monétaire de l’indicateur de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale – et se situait dans une fourchette comprise entre 9,7 % (en République tchèque) et 25,4 % (en Roumanie). Le graphique 3 présente également une analyse du seuil de risque de pauvreté, fixé à 60 % du revenu médian dans chaque État membre de l’Union (les données sont corrigées des variations de prix entre pays). En 2015, les seuils de risque de pauvreté oscillaient entre 2 600 SPA (en Roumanie) et 13 200 SPA (en Autriche), le seuil enregistré au Luxembourg (17 600 SPA) étant au-delà de cette fourchette. Les systèmes de protection sociale ont une incidence sur la proportion de la population considérée comme exposée au risque de pauvreté. Vous trouverez davantage d’informations sur les revenus et la pauvreté dans l’article consacré à la répartition des revenus.

Privation matérielle et privation matérielle grave

Parallèlement aux mesures de la pauvreté liées aux revenus, d’autres méthodes, comme la mesure de la privation matérielle, permettent d’obtenir une vision plus large de l’inclusion ou de l’exclusion sociales, et fournissent une analyse qui est basée sur des chiffres absolus, plutôt que sur la méthode relative utilisée pour étudier la pauvreté monétaire. La privation matérielle est définie comme l’incapacité de couvrir certaines dépenses jugées nécessaires ou souhaitables, par exemple: les impayés (hypothèque ou loyer, factures d’eau, de gaz et d’électricité, achats à tempérament ou autres emprunts); une semaine de vacances par an ailleurs que chez soi; un repas avec viande, volaille ou poisson (ou un équivalent végétarien) un jour sur deux; des dépenses imprévues; l’achat d’un téléphone (y compris d’un téléphone portable), d’un téléviseur couleur, d'un lave-linge, d'une voiture, ou le chauffage du logement.

Le taux de privation matérielle est défini comme le pourcentage de personnes qui, sur les neuf dépenses précitées, n’ont pas les moyens d’en couvrir au moins trois; celles qui doivent se priver de quatre dépenses ou plus sont considérées comme étant en situation de privation matérielle grave. En 2015, un peu plus d’une personne sur six (17 %) dans l’UE-28 se trouvait en situation de privation matérielle et un peu moins de la moitié de ce pourcentage (8,1 % de la population totale) était considérée comme étant en situation de privation matérielle grave (voir le graphique 4). Parmi les États membres de l’Union, c’est en Bulgarie (49,1 %) que le nombre de personnes en situation de privation matérielle était le plus élevé, avec plus d’un tiers (34,2 %) de la population bulgare en situation de privation matérielle grave. De même, en Grèce (40,8 %), en Roumanie (39,5 %) et en Hongrie (34,8 %), à savoir dans les États membres ayant fait état des taux de privation matérielle les plus élevés après la Bulgarie, plus de la moitié des personnes en situation de privation matérielle étaient en situation de privation matérielle grave; c’était également le cas en Lettonie, à Malte, en Lituanie et en Italie.

Moins d’une personne sur dix en Autriche, aux Pays-Bas, au Luxembourg et dans les États membres nordiques était en situation de privation matérielle et, dans ces mêmes pays, moins de 4 % de la population totale étaient considérés comme étant en situation de privation matérielle grave (voir le graphique 4). C’était également le cas en en Suisse (données de 2014), en Islande et en Norvège.

Intensité de travail

Avoir un emploi est, en principe, un moyen efficace de se prémunir contre le risque de pauvreté. Les personnes vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail (personnes de moins de 60 ans vivant dans un ménage où les adultes ont travaillé moins de 20 % de leur potentiel de travail total au cours de l’année précédant l’enquête) sont davantage susceptibles d’être considérées comme exposées au risque d’exclusion sociale.

En 2015, 10,6 % de la population de l’UE-28 âgée de moins de 60 ans vivaient dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail (voir le graphique 5), soit une diminution de 0,6 point de pourcentage par rapport à 2014. En 2015, la proportion de personnes âgées de moins de 60 ans vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail était supérieure à 14 % en Croatie, en Belgique, en Espagne et en Grèce, l’Irlande affichant le pourcentage le plus élevé (19,1 %). En 2015, les États membres de l’Union qui affichaient les plus faibles proportions de personnes vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail incluaient la Pologne (6,9 %), la République tchèque (6,8 %), l’Estonie (6,6 %), la Suède (5,8 %) et le Luxembourg (5,7 %). L’Islande (5,2 %) et la Suisse (4,8 %, données de 2014) affichaient des proportions encore plus faibles.

L’augmentation la plus rapide de cette proportion entre 2014 et 2015 a été enregistrée à Chypre (hausse de 1,2 point de pourcentage), suivie de la Finlande (0,8 point de pourcentage) et la Roumanie (0,7 point de pourcentage). La majorité (21) des États membres de l’UE ont fait état d’une baisse de la proportion de personnes de moins de 60 ans vivant au sein d’un ménage à très faible niveau d’intensité de travail entre 2014 et 2015. Cette proportion est restée stable dans deux États membres (les Pays-Bas et la Slovaquie). Les plus fortes diminutions ont été observées au Portugal, en Slovénie, en Espagne, en Lettonie, en Irlande et en Hongrie (cette dernière ayant enregistré la plus forte baisse, de -3,4 points de pourcentage).

Sources et disponibilité des données

Les statistiques de l’Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) constituent la source d’information pour les statistiques sur le revenu, les conditions de vie et l’inclusion sociale, tant en termes monétaires que non monétaires, aussi bien pour les ménages que pour les personnes. Vous trouverez davantage d’informations sur l’enquête EU-SILC et sur le calcul du revenu disponible d’un ménage, ainsi que sur le calcul de la taille d’un ménage au moyen du nombre d’«équivalents adultes», dans l’article consacré aux statistiques sur la répartition des revenus.

Contexte

Lors du Conseil européen de Laeken en décembre 2001, les chefs d’État ou de gouvernement européens ont marqué leur accord sur une première série d’indicateurs statistiques communs concernant l’exclusion sociale et la pauvreté. Ces indicateurs ont été affinés en permanence par un sous-groupe «indicateurs» qui relève du comité de la protection sociale. Ils constituent un élément essentiel de la méthode ouverte de coordination (MOC) et permettent de suivre les progrès réalisés par les États membres de l’UE dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Le comité de la protection sociale a adopté, en mai 2006, un ensemble d’indicateurs généraux, complété par des indicateurs spécifiques sur l’inclusion sociale, les pensions et la santé.

La «plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion sociale: un cadre européen pour la cohésion sociale et territoriale’ [COM(2010) 758 final] est l’une des sept initiatives phares de la stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive adoptée en 2010. Ses objectifs sont les suivants:

  • veiller à la cohésion économique, sociale et territoriale;
  • garantir le respect des droits fondamentaux des personnes en situation de pauvreté et d’exclusion sociale en leur permettant de vivre dignement et de participer activement à la société;
  • mobiliser les soutiens en vue d’aider ces personnes à s’intégrer dans les communautés dans lesquelles elles vivent, à obtenir une formation et une aide pour trouver un emploi et à avoir accès aux prestations sociales.

Dans le cadre de la stratégie Europe 2020, le Conseil européen a adopté en juin 2010 un grand objectif sur l’inclusion sociale: réduire d’au moins 20 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale dans l’ensemble de l’UE d’ici 2020. L’EU-SILC est la source utilisée pour cet indicateur relatif aux personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, lequel associe trois sous-indicateurs: le taux de risque de pauvreté, le taux de privation matérielle grave et la proportion de personnes vivant dans un ménage à très faible niveau d’intensité de travail. Afin d’atteindre cet objectif, le comité de la protection sociale, entre autres acteurs, analyse les aspects relatifs à l'inclusion et la protection sociales de l’examen annuel de la croissance de l’UE et examine, vérifie et évalue les recommandations par pays en ce qui concerne la protection et l’exclusion sociales.

À cet égard, la communication de la Commission européenne concernant une série de «stratégies nationales d’intégration des Roms» [COM(2012) 226 final] est une initiative de premier plan. Ces stratégies visent à attirer l’attention sur la situation des Roms, considérés comme formant la plus grande minorité d’Europe avec un nombre estimé entre dix et douze millions de personnes, et à faire en sorte que des améliorations tangibles soient apportées pour leur intégration et leur insertion dans la société. Les mesures proposées ont pour objet de mettre en lumière la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, d’augmenter le taux d’emploi et de réduire le décrochage scolaire: trois grands objectifs qui s’inscrivent également dans la stratégie Europe 2020.

Voir aussi

Informations supplémentaires Eurostat

Publications

Publications statistiques

Communiqués de presse et Statistics in focus

Tableaux principaux

Revenus et conditions de vie (t_ilc)

Base de données

Revenus et conditions de vie (ilc)
Personnes exposées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale (Stratégie Europe 2020) (ilc_pe)
Répartition des revenus et pauvreté monétaire (ilc_ip)
Conditions de vie (ilc_lv)
Privation matérielle (ilc_md)
Modules ad hoc de l’EU-SILC (ilc_ahm)

Section spécifique

Méthodologie / Métadonnées

Source des données pour les tableaux et graphiques (MS Excel)

Autres informations

  • Règlement (CE) nº 1177/2003 du 16 juin 2003 relatif aux statistiques communautaires sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC)
  • Règlement (CE) nº 1553/2005 du 7 septembre 2005 modifiant le règlement (CE) nº 1177/2003 relatif aux statistiques communautaires sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC)
  • Règlement (CE) nº 1791/2006 du 20 octobre 2006 portant adaptation de certains règlements [...] dans les domaines [...] des statistiques, [...], en raison de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie

Liens externes