This site has been archived on (2014/11/03)
03/11/2014

Chemin de navigation

Autres outils

Plus de 21 000 travailleurs aidés par le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation en 2011

04/09/2012

Selon un rapport adopté par la Commission européenne, plus de 21 000 travailleurs licenciés par suite de la crise économique ou en raison des répercussions de la mondialisation ont été aidés dans leur recherche de nouvelles possibilités d’emploi par le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM) en 2011.

Ce Fonds a versé, au total, 128 millions d’euros l’an dernier pour venir en aide à ces travailleurs dans douze États membres (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, France, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal et République tchèque).

László Andor, commissaire européen à l’emploi, aux affaires sociales et à l’inclusion, a déclaré: «Le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation s’est avéré un outil efficace et efficient pour les personnes ayant perdu leur emploi. Matérialisation de la solidarité européenne, il est un instrument précieux pour venir en aide aux personnes et aux régions qui font les frais de licenciements massifs. En particulier, ce Fonds permet aux États membres de soutenir des mesures ciblées adaptées à la situation concrète des travailleurs concernés. Depuis sa création en 2007, quelque 91 000 travailleurs licenciés ont déjà pu en profiter ou sont sur le point de bénéficier d’une aide au titre de ce fonds pour une formation, la recherche d’un nouvel emploi ou d’autres formes de soutien. Ce Fonds demeure un des fers de lance de la lutte contre le chômage.»

Le cinquième rapport annuel sur les activités et les résultats du FEM fait état d’une augmentation de 50 %, en 2011, des contributions versées par celuiā€‘ci aux États membres par rapport à 2010. Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne ont adopté 22 décisions en 2011 pour la mobilisation des ressources de ce fonds. La République tchèque et la Grèce ont bénéficié d’aides au titre du FEM pour la première fois l’an dernier.

Les aides ont été accordées en vue de cofinancer, pendant une période de 24 mois suivant la date d’introduction de la demande, des mesures actives pour l’emploi proposées et mises sur pied par les douze États membres précités à l’intention des travailleurs. Le FEM a cofinancé ces mesures à hauteur de 65 %, les 35 % restants étant pris en charge par des sources nationales. Parmi les mesures concrètes destinées aux demandeurs d’emploi figuraient une assistance intensive et personnalisée à la recherche d’un emploi, divers types de formations professionnelles, des activités de perfectionnement et de recyclage, des incitations et allocations provisoires pour la durée des mesures actives, ainsi que d’autres services d’accompagnement tels que des programmes d’aide à la création d’entreprise et des dispositifs publics en faveur de l’emploi.

Le rapport décrit en outre comment quatre contributions du FEM octroyées les années précédentes à trois États membres (à savoir la Belgique, l’Irlande et la Suède) ont aidé les travailleurs licenciés à retrouver un emploi. Les résultats sont encourageants: 2 352 travailleurs (soit 45 % de l’ensemble des 5 228 concernés par l’aide du FEM) mis au chômage dans les secteurs de l’automobile, du textile et de l’informatique ont retrouvé du travail ou se sont lancés dans une activité indépendante avant la fin de la période de soutien par le FEM (milieu de 2011).

Les bons résultats affichés en matière de réintégration du marché du travail laissent à penser que la période d’appui prolongée et le pourcentage plus élevé du cofinancement par l’UE (du fait de la modification, en 2009, du règlement relatif au FEM) bénéficient tant aux travailleurs qu’aux marchés du travail aux niveaux local et régional.